KHARTOUM (Reuters) - Le président soudanais Omar Hassan el Béchir a nommé samedi un premier vice-Président et un nouveau Premier ministre au lendemain de la proclamation de l'état d'urgence pour tenter de mettre fin à un mouvement de protestation qui dure depuis la mi-décembre.
Le gouverneur de l'État de Gezira, Mohamed Tahir Ayala, qui avait déjà été présenté par Omar al Bachir comme un successeur potentiel au poste de président, a été nommé Premier ministre.
Le ministre de la Défense, Aouad Mohamed Ahmed Ibn Aouf, ancien chef du renseignement militaire, est devenu premier vice-Président tout en conservant son portefeuille de la défense.
Confronté à une contestation populaire sans précédent depuis son arrivée au pouvoir il y a 30 ans, Omar Hassan el Béchir a déclaré vendredi l'état d'urgence pour une année et mis en place une administration intérimaire.
Rien n'indique que son discours de vendredi ait calmé la rue. Les manifestations se sont poursuivies tard dans la nuit à Khartoum, la capitale. Des pierres et des débris de pneus et de branches brûlés jonchaient les rues samedi.
Les Forces nationales du consensus, l'un des principaux groupes d'opposition, ont déclaré que l'état d'urgence visait à contrer une "révolution populaire". Elles ont promis de continuer jusqu'à ce que le président soit renversé.
Le Parti Oumma, dirigé par le dernier Premier ministre soudanais démocratiquement élu, Sadeq al Mahdi, renversé par Omar el Béchir lors d'un coup d'État militaire en 1989, a vivement critiqué samedi le discours prononcé la veille par le président pour annoncer l'état d'urgence.
"C'était un discours (...) qui n'a aucun rapport avec la réalité de la crise actuelle dans notre pays", a déclaré le Parti Oumma. "Il ne répond pas à la moindre des exigences de la rue soudanaise".
Selon des militants, près de 60 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations, il y a plus de deux mois, alors que les autorités donnent un bilan de 32 morts, dont trois membres des forces de sécurité.
Le gouverneur de l'État de Gezira, Mohamed Tahir Ayala, qui avait déjà été présenté par Omar al Bachir comme un successeur potentiel au poste de président, a été nommé Premier ministre.
Le ministre de la Défense, Aouad Mohamed Ahmed Ibn Aouf, ancien chef du renseignement militaire, est devenu premier vice-Président tout en conservant son portefeuille de la défense.
Confronté à une contestation populaire sans précédent depuis son arrivée au pouvoir il y a 30 ans, Omar Hassan el Béchir a déclaré vendredi l'état d'urgence pour une année et mis en place une administration intérimaire.
Rien n'indique que son discours de vendredi ait calmé la rue. Les manifestations se sont poursuivies tard dans la nuit à Khartoum, la capitale. Des pierres et des débris de pneus et de branches brûlés jonchaient les rues samedi.
Les Forces nationales du consensus, l'un des principaux groupes d'opposition, ont déclaré que l'état d'urgence visait à contrer une "révolution populaire". Elles ont promis de continuer jusqu'à ce que le président soit renversé.
Le Parti Oumma, dirigé par le dernier Premier ministre soudanais démocratiquement élu, Sadeq al Mahdi, renversé par Omar el Béchir lors d'un coup d'État militaire en 1989, a vivement critiqué samedi le discours prononcé la veille par le président pour annoncer l'état d'urgence.
"C'était un discours (...) qui n'a aucun rapport avec la réalité de la crise actuelle dans notre pays", a déclaré le Parti Oumma. "Il ne répond pas à la moindre des exigences de la rue soudanaise".
Selon des militants, près de 60 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations, il y a plus de deux mois, alors que les autorités donnent un bilan de 32 morts, dont trois membres des forces de sécurité.