Des diplomates européens ont apporté jeudi leur soutien aux habitants d'un village bédouin palestinien de Cisjordanie occupée dont Israël a annoncé la destruction, selon un journaliste de l'AFP.
Les consuls généraux de France, de Suède, de Belgique, d'Italie, d'Irlande, de Suisse, de Finlande, d'Espagne et le représentant de l'Union européenne en Israël se sont rendus à Khan al-Ahmar, village de 173 habitants situé à l'est de Jérusalem près de plusieurs colonies israéliennes.
Ils ont demandé l'autorisation de visiter l'école, financée par plusieurs pays européens, mais la police israélienne leur en a refusé l'accès.
"Nous voulions manifester notre solidarité à ce village qui est menacé de destruction, pour des raisons à la fois humanitaires (...) et parce que c'est un enjeu majeur de droit international", a déclaré le consul général de France à Jérusalem, Pierre Cochard.
"C'est une violation très claire de la 4e convention de Genève qui détermine les obligations des puissances occupantes dans les territoires occupés", a-t-il ajouté. "Cette décision complique un peu plus et de façon significative la recherche de la paix et d'une paix fondée sur deux Etats" israélien et palestinien.
L'armée israélienne avait présenté mardi un ordre d'expulsion aux habitants de Khan al-Ahmar.
Jeudi, des bulldozers aplanissaient le sol rocailleux pour élargir le chemin d'accès à ce village, où des affrontements avaient eu lieu la veille entre les forces de l'ordre et des manifestants lorsque des équipements lourds avaient été déployés.
- "Démolitions scandaleuses" -
"Les organismes en charge, dont les forces de sécurité, ont commencé à se préparer pour l'exécution de l'ordre de démolition", a indiqué jeudi l'armée dans un communiqué, ajoutant qu'elle travaillait aussi à "établir une zone alternative afin d'y loger les résidents qui seront évacués".
Selon des militants, la destruction devrait intervenir dans les prochains jours.
"Ces démolitions sont particulièrement scandaleuses parce qu'elles touchent une communauté qui vit déjà dans des conditions extrêmement difficiles", a réagi le coordinateur humanitaire de l'ONU dans les territoires palestiniens, Jamie McGoldrick.
"J'appelle de nouveau les autorités israéliennes à cesser ces démolitions et autres mesures qui pourraient conduire à un transfert forcé des Palestiniens", a-t-il dit dans un communiqué.
Des dizaines de journalistes et de militants étaient présents jeudi à l'entrée du village malgré les tentatives de la police israélienne d'en restreindre l'accès.
"Ce que font les autorités israéliennes est un transfert de population contraire aux conventions de Rome et de Genève", a déclaré à l'AFP Mounji Abdallah, avocat palestinien de 50 ans, habitant à Ramallah.
Selon les autorités israéliennes, ce village a été construit illégalement et la Cour suprême a rejeté en mai un appel des habitants contre sa démolition.
Mais les habitants et des organisations de défense des droits de l'Homme soulignent que l'obtention par des Palestiniens de permis de construire de la part d'Israël est pratiquement impossible dans ce secteur de Cisjordanie occupée.
Les autorités israéliennes ont proposé aux habitants de s'installer ailleurs dans la région.
Les consuls généraux de France, de Suède, de Belgique, d'Italie, d'Irlande, de Suisse, de Finlande, d'Espagne et le représentant de l'Union européenne en Israël se sont rendus à Khan al-Ahmar, village de 173 habitants situé à l'est de Jérusalem près de plusieurs colonies israéliennes.
Ils ont demandé l'autorisation de visiter l'école, financée par plusieurs pays européens, mais la police israélienne leur en a refusé l'accès.
"Nous voulions manifester notre solidarité à ce village qui est menacé de destruction, pour des raisons à la fois humanitaires (...) et parce que c'est un enjeu majeur de droit international", a déclaré le consul général de France à Jérusalem, Pierre Cochard.
"C'est une violation très claire de la 4e convention de Genève qui détermine les obligations des puissances occupantes dans les territoires occupés", a-t-il ajouté. "Cette décision complique un peu plus et de façon significative la recherche de la paix et d'une paix fondée sur deux Etats" israélien et palestinien.
L'armée israélienne avait présenté mardi un ordre d'expulsion aux habitants de Khan al-Ahmar.
Jeudi, des bulldozers aplanissaient le sol rocailleux pour élargir le chemin d'accès à ce village, où des affrontements avaient eu lieu la veille entre les forces de l'ordre et des manifestants lorsque des équipements lourds avaient été déployés.
- "Démolitions scandaleuses" -
"Les organismes en charge, dont les forces de sécurité, ont commencé à se préparer pour l'exécution de l'ordre de démolition", a indiqué jeudi l'armée dans un communiqué, ajoutant qu'elle travaillait aussi à "établir une zone alternative afin d'y loger les résidents qui seront évacués".
Selon des militants, la destruction devrait intervenir dans les prochains jours.
"Ces démolitions sont particulièrement scandaleuses parce qu'elles touchent une communauté qui vit déjà dans des conditions extrêmement difficiles", a réagi le coordinateur humanitaire de l'ONU dans les territoires palestiniens, Jamie McGoldrick.
"J'appelle de nouveau les autorités israéliennes à cesser ces démolitions et autres mesures qui pourraient conduire à un transfert forcé des Palestiniens", a-t-il dit dans un communiqué.
Des dizaines de journalistes et de militants étaient présents jeudi à l'entrée du village malgré les tentatives de la police israélienne d'en restreindre l'accès.
"Ce que font les autorités israéliennes est un transfert de population contraire aux conventions de Rome et de Genève", a déclaré à l'AFP Mounji Abdallah, avocat palestinien de 50 ans, habitant à Ramallah.
Selon les autorités israéliennes, ce village a été construit illégalement et la Cour suprême a rejeté en mai un appel des habitants contre sa démolition.
Mais les habitants et des organisations de défense des droits de l'Homme soulignent que l'obtention par des Palestiniens de permis de construire de la part d'Israël est pratiquement impossible dans ce secteur de Cisjordanie occupée.
Les autorités israéliennes ont proposé aux habitants de s'installer ailleurs dans la région.