En dépit des appels de la communauté internationale à un cessez-le-feu temporaire, les avions de guerre israéliens ont continué à bombarder le Liban jeudi ; une famille entière figure parmi les victimes de ces attaques.
L'agence de presse officielle libanaise (NNA) a rapporté que la nuit précédente avait été marquée par des frappes aériennes israéliennes des plus violentes sur la ville de Baalbek et ses environs, dans l'est du Liban.
Une famille entière a péri lorsque sa maison a été la cible d'une frappe aérienne dans la ville de Chaat, selon l'agence, qui n'a pas précisé le nombre de membres de cette famille à avoir péri du fait de cette attaque.
Le ministère libanais de la Santé a également indiqué que trois personnes avaient été tuées lors de frappes aériennes israéliennes sur le village d'Ayta al-Shaab, et qu'une quatrième personne - un ressortissant syrien - avait été tuée lors d'une frappe aérienne sur la ville de Cana, toutes deux situées dans le sud du Liban.
Des avions israéliens ont également mené des raids nocturnes sur le district sud de Tyr, notamment sur les villes de Tayr Debba, Bedias, Maarakeh et Bazourieh, ont confirmé des témoins oculaires à Anadolu.
Des frappes ont également été signalées dans le district méridional de Nabatieh, notamment sur les villes de Kfar Remen et Zawtar.
La persistance des raids aériens meurtriers menés par Israël sur le Liban intervient en dépit de l'appel lancé, mercredi dernier, par les États-Unis, l'Union européenne et neuf autres pays pour exhorter les deux parties à accepter un cessez-le-feu de 21 jours afin de « ménager un espace pour la diplomatie ».
Israël a bombardé plusieurs régions du Liban depuis lundi matin, dans un contexte d'escalade de la guerre transfrontalière avec le Hezbollah.
Au moins 610 personnes ont été tuées et plus de 2 000 autres blessées, selon les chiffres publiés par le ministère de la Santé.
Le Hezbollah et Israël sont engagés dans des affrontements transfrontaliers depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza ; cette guerre qui a fait près de 41 500 morts, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre dernier.
La communauté internationale a mis en garde contre les frappes sur le Liban, estimant qu'elles risquaient d'étendre le conflit de Gaza à l'ensemble de la région. [AA]