Lundi, les étudiants de l'Université de Genève en Suisse ont intensifié leurs manifestations de solidarité avec la Palestine, qui ont débuté le 7 mai.
Devant l'université, des centaines de personnes soutenant les étudiants protestataires se sont rassemblées il y a une semaine, brandissant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans anti-israéliens.
Les manifestants ont appelé à un cessez-le-feu à Gaza et à la rupture des relations avec les universités et institutions israéliennes.
De son côté, la direction de l'université a appelé les manifestants à évacuer le campus et à mettre fin à la protestation.
Outre les universités de Genève et de Lausanne, des manifestations ont débuté lundi dans les universités de Bâle, Berne, Fribourg et Neuchâtel en réponse aux attaques israéliennes sur Gaza.
Le 18 avril, des étudiants et des universitaires qui rejetaient la guerre contre Gaza ont entamé un sit-in sur le campus de l'Université Columbia à New York, exigeant que son administration mette fin à sa coopération universitaire avec les universités israéliennes et retire ses investissements dans les entreprises qui soutiennent l'occupation des territoires palestiniens.
Depuis avril dernier, les universités américaines, canadiennes, britanniques, françaises et indiennes... ont été marquées par des manifestations rejetant la guerre israélienne contre Gaza et exigeant que les administrations universitaires mettent fin à leur coopération académique avec les universités israéliennes.
Ces manifestations se poursuivent malgré le recours à la force par certaines universités et l’arrestation de plusieurs étudiants.
Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, des destructions massives et une famine qui a coûté la vie à des enfants et des personnes âgées.
Israël poursuit sa guerre malgré l'adoption d'une résolution de cessez-le-feu immédiate par le Conseil de sécurité et malgré sa comparution devant la Cour internationale de Justice pour des crimes de « génocide ». [AA]