Un rapport se penche sur les circuits financiers qui permettent aux recettes tirées du trafic d’animaux sauvages d’échapper à la surveillance en Afrique du Sud, rapporte le Mail & Guardian. Pour la première fois en Afrique du Sud, le tout jeune groupe de travail sur la lutte contre le blanchiment d’argent (Samlit) a ausculté les réseaux financiers qui entourent le trafic d’animaux sauvages, l’un des plus lucratifs au monde, rapporte l’hebdomadaire sud-africain.
Son rapport montre comment les recettes tirées du trafic de corne de rhinocéros, d’ivoire ou de pangolin à destination de l’Asie du Sud-est échappent à la surveillance des circuits traditionnels avec une “facilité” désarmante. Comme dans d’autres activités criminelles, le trafic d’animaux sauvages s’appuie sur des vitrines tout à fait légales. “L’étendue de l’implication de compagnies écrans dans le commerce illégal d’animaux sauvages est alarmante, particulièrement en ce qui concerne les activités d’import-export et les commerces où circulent beaucoup de cash”, s’inquiète ainsi le rapport. (Courrier International)
Son rapport montre comment les recettes tirées du trafic de corne de rhinocéros, d’ivoire ou de pangolin à destination de l’Asie du Sud-est échappent à la surveillance des circuits traditionnels avec une “facilité” désarmante. Comme dans d’autres activités criminelles, le trafic d’animaux sauvages s’appuie sur des vitrines tout à fait légales. “L’étendue de l’implication de compagnies écrans dans le commerce illégal d’animaux sauvages est alarmante, particulièrement en ce qui concerne les activités d’import-export et les commerces où circulent beaucoup de cash”, s’inquiète ainsi le rapport. (Courrier International)