Vingt-six combattants du régime syrien ont été tués par des tirs de drones menés par Ankara, parrain de groupes rebelles, dans la région d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté samedi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Après la mort dans des raids à Idleb jeudi, attribués par la Turquie au pouvoir de Damas, de 33 soldats turcs et d’un autre décédé vendredi de ses blessures, 45 combattants syriens ont été tués vendredi dans des bombardements de représailles menés par Ankara, selon l’OSDH.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau promis samedi « de faire payer le prix » à ceux menant des attaques contre les forces turques.
« Vingt-six membres de l’armée syrienne ont été tués par des tirs de drones turcs visant des positions des forces du régime dans les provinces d’Idleb et (celle limitrophe) d’Alep », a indiqué l’OSDH.
Ces lourdes pertes interviennent après des semaines de tensions croissantes à Idleb entre les forces turques et celles du régime de Bachar al-Assad, qui se sont affrontées à plusieurs reprises depuis le début du mois.
Avec le soutien de l’aviation de Moscou, Damas est reparti à l’offensive en décembre pour reprendre le dernier grand bastion rebelle et jihadiste d’Idleb.
Mais Ankara, qui soutient certains groupes rebelles et a déployé des troupes dans le nord-ouest syrien, n’a de cesse de réclamer un arrêt de l’offensive.
La Turquie, qui accueille déjà plus de 3,6 millions de réfugiés syriens, craint que les violences à Idleb ne provoquent un nouvel afflux vers sa frontière.
Depuis décembre, plus de 400 civils ont été tués dans l’offensive du régime selon l’OSDH et plus de 948.000 personnes, dont plus d’un demi-million d’enfants, ont été déplacées d’après l’ONU.
Déclenchée en mars 2011 par la répression de manifestations pacifiques, la guerre a fait plus de 380.000 morts. (AFP)
Après la mort dans des raids à Idleb jeudi, attribués par la Turquie au pouvoir de Damas, de 33 soldats turcs et d’un autre décédé vendredi de ses blessures, 45 combattants syriens ont été tués vendredi dans des bombardements de représailles menés par Ankara, selon l’OSDH.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau promis samedi « de faire payer le prix » à ceux menant des attaques contre les forces turques.
« Vingt-six membres de l’armée syrienne ont été tués par des tirs de drones turcs visant des positions des forces du régime dans les provinces d’Idleb et (celle limitrophe) d’Alep », a indiqué l’OSDH.
Ces lourdes pertes interviennent après des semaines de tensions croissantes à Idleb entre les forces turques et celles du régime de Bachar al-Assad, qui se sont affrontées à plusieurs reprises depuis le début du mois.
Avec le soutien de l’aviation de Moscou, Damas est reparti à l’offensive en décembre pour reprendre le dernier grand bastion rebelle et jihadiste d’Idleb.
Mais Ankara, qui soutient certains groupes rebelles et a déployé des troupes dans le nord-ouest syrien, n’a de cesse de réclamer un arrêt de l’offensive.
La Turquie, qui accueille déjà plus de 3,6 millions de réfugiés syriens, craint que les violences à Idleb ne provoquent un nouvel afflux vers sa frontière.
Depuis décembre, plus de 400 civils ont été tués dans l’offensive du régime selon l’OSDH et plus de 948.000 personnes, dont plus d’un demi-million d’enfants, ont été déplacées d’après l’ONU.
Déclenchée en mars 2011 par la répression de manifestations pacifiques, la guerre a fait plus de 380.000 morts. (AFP)