BEYROUTH (Reuters) - Quelque 235.000 civils ont fui les bombardements du régime syrien et de son allié russe dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, entre le 12 et le 25 décembre, a annoncé vendredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’Onu (OCHA).
La plupart des personnes déplacées viennent de la ville de Maarat al-Nouman et de ses alentours, “pratiquement vidés de leur population”, précise l’Onu dans un communiqué.
Les civils, qui fuient en nombre croissant de crainte “d’une extension des hostilités”, tentent de se réfugier plus au Nord, dans Idlib même, et dans les camps de réfugiés le long de la frontière avec la Turquie.
Des milliers de familles redoutent toutefois d’emprunter les routes en raison des frappes aériennes et de violents pilonnages, indique l’Onu.
“Poutine veut tuer tous les Syriens qui sont hostiles au régime”, déclare Abou al Majd Nasser, qui a fui Telmanas avec sa famille pour la frontière syro-turque.
L’armée russe et les forces de Bachar al Assad, qui progressent dans le nord-ouest de la Syrie au prix de violents combats, assurent épargner les civils et ne viser que les bastions rebelles et djihadistes. Mais nombre de témoignages, de secouristes notamment, évoquent des bombardements aveugles et des villes et leurs centres médicaux en ruines.
Jeudi, le président américain Donald Trump a accusé le régime syrien, la Russie et l’Iran de perpétrer un “carnage” dans la province d’Idlib et salué les efforts de la Turquie pour, écrit-il sur Twitter, y mettre un terme.
La région d’Idlib abrite quelque trois millions de personnes, dont quasiment la moitié sont des déplacés.
La plupart des personnes déplacées viennent de la ville de Maarat al-Nouman et de ses alentours, “pratiquement vidés de leur population”, précise l’Onu dans un communiqué.
Les civils, qui fuient en nombre croissant de crainte “d’une extension des hostilités”, tentent de se réfugier plus au Nord, dans Idlib même, et dans les camps de réfugiés le long de la frontière avec la Turquie.
Des milliers de familles redoutent toutefois d’emprunter les routes en raison des frappes aériennes et de violents pilonnages, indique l’Onu.
“Poutine veut tuer tous les Syriens qui sont hostiles au régime”, déclare Abou al Majd Nasser, qui a fui Telmanas avec sa famille pour la frontière syro-turque.
L’armée russe et les forces de Bachar al Assad, qui progressent dans le nord-ouest de la Syrie au prix de violents combats, assurent épargner les civils et ne viser que les bastions rebelles et djihadistes. Mais nombre de témoignages, de secouristes notamment, évoquent des bombardements aveugles et des villes et leurs centres médicaux en ruines.
Jeudi, le président américain Donald Trump a accusé le régime syrien, la Russie et l’Iran de perpétrer un “carnage” dans la province d’Idlib et salué les efforts de la Turquie pour, écrit-il sur Twitter, y mettre un terme.
La région d’Idlib abrite quelque trois millions de personnes, dont quasiment la moitié sont des déplacés.