Une semaine après la mort du président Idriss Déby, l’opposition au Tchad a appelé à des manifestations mardi, au lendemain de la nomination par la junte d’Albert Pahimi Padacké au poste de Premier ministre. Au moins deux personnes sont décédées, lors de rassemblements sporadiques, interdits par les militaires au pouvoir. Journée sous haute tension au Tchad.
Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées, mardi 27 avril, dans la capitale N'Djamena, brûlant parfois quelques pneus, avant d'être rapidement dispersées depuis le début de la matinée. Ils ont répondu aux appels de plusieurs partis de l'opposition et d'organisations de la société civile contre la prise de pouvoir par un Conseil militaire de transition (CMT) dirigé par le fils de feu le Maréchal Déby, Mahamat Idriss Déby, et composé de 14 autres généraux fidèles à son père. Les autorités avaient interdit lundi ces rassemblements. …
Dans un communiqué conjoint publié ce mardi, La France et la République démocratique du Congo (RDC) « condamnent fermement la répression des manifestations au Tchad et demandent la cessation de toutes les formes de violences. Elles rappellent leur soutien à un processus de transition inclusif, ouvert à toutes les forces politiques tchadiennes, conduit par un gouvernement civil d’union nationale et devant mener le pays à des élections dans un délai de 18 mois. Elles expriment leur soutien aux efforts d’accompagnement engagés par l’Union africaine et réitèrent leur attachement à la stabilité et à l’intégrité du Tchad. »
Plusieurs partis politiques et des associations de la société civile avaient appelé à des manifestations mardi. La Convention tchadienne des droits de l'homme a demandé lundi à ses militants "épris de paix et de justice à sortir massivement" contre le CMT, "un organe illégal et illégitime adoubé par la France qui pense imposer aux Tchadiens une nouvelle dictature militaire". (Impact avec France24 et AFP)
Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées, mardi 27 avril, dans la capitale N'Djamena, brûlant parfois quelques pneus, avant d'être rapidement dispersées depuis le début de la matinée. Ils ont répondu aux appels de plusieurs partis de l'opposition et d'organisations de la société civile contre la prise de pouvoir par un Conseil militaire de transition (CMT) dirigé par le fils de feu le Maréchal Déby, Mahamat Idriss Déby, et composé de 14 autres généraux fidèles à son père. Les autorités avaient interdit lundi ces rassemblements. …
Dans un communiqué conjoint publié ce mardi, La France et la République démocratique du Congo (RDC) « condamnent fermement la répression des manifestations au Tchad et demandent la cessation de toutes les formes de violences. Elles rappellent leur soutien à un processus de transition inclusif, ouvert à toutes les forces politiques tchadiennes, conduit par un gouvernement civil d’union nationale et devant mener le pays à des élections dans un délai de 18 mois. Elles expriment leur soutien aux efforts d’accompagnement engagés par l’Union africaine et réitèrent leur attachement à la stabilité et à l’intégrité du Tchad. »
Plusieurs partis politiques et des associations de la société civile avaient appelé à des manifestations mardi. La Convention tchadienne des droits de l'homme a demandé lundi à ses militants "épris de paix et de justice à sortir massivement" contre le CMT, "un organe illégal et illégitime adoubé par la France qui pense imposer aux Tchadiens une nouvelle dictature militaire". (Impact avec France24 et AFP)