TEXAS : Exécution d'un chef de gang d'extrême droite

Jeudi 7 Novembre 2019

Un ancien chef de gang d'extrême droite doit être exécuté mercredi dans l'Etat américain du Texas pour le meurtre d'une jeune femme en 2002 sur fond de trafic de drogues.
 
«The Aryan Circle»
Justen H., 38 ans, doit recevoir une injection létale vers 18h (1h du matin, heure suisse) dans le pénitencier de Huntsville.
 
En 2005, il avait été condamné à la peine capitale pour avoir étranglé trois ans plus tôt vers El Paso une femme de 29 ans qu'il avait ensuite enterrée dans le désert du Nouveau Mexique.
 
Selon l'accusation, il l'avait tuée parce qu'elle menaçait de révéler l'existence d'un laboratoire illégal de fabrication de drogues mis en place par son gang, «the Aryan Circle».
 
Ses avocats avaient ensuite introduit plusieurs recours pour tenter d'obtenir une révision du procès, arguant de problèmes mentaux ou réclamant des analyses ADN complémentaires.
 
Un «chien enragé»
Justen H. leur avait demandé en 2017 de renoncer à ces requêtes, se disant «prêt» à accepter sa peine.
 
Selon les médias locaux, il s'était décrit en 2016 comme un «chien enragé» qui mérite d'être abattu.
 
Malgré tout, ses avocats avaient encore tenté récemment de plaider son irresponsabilité pénale. Son refus de se défendre prouvait, selon eux, une détérioration de sa santé mentale.
La justice a rejeté leur demande à la fin du mois d'octobre.
 
Justen H. devrait donc devenir le 19e condamné à mort exécuté depuis le 1er janvier aux Etats-Unis et le huitième dans le seul Etat du Texas.
 
Peine commuée
Ce gigantesque Etat du Sud a par ailleurs commué mercredi la peine d'un autre condamné à mort, Bobby M., en peine de rétention à perpétuité, en application d'une décision de la Cour suprême des Etats-Unis.
 
En 2017, le temple du Droit américain avait estimé que cet homme, auteur du meurtre d'un caissier lors d'un cambriolage en 1980 à Houston, ne pouvait pas être exécuté en raison de ses graves carences intellectuelles.
 
La Cour avait critiqué au passage les critères médicaux retenus au Texas pour évaluer la santé mentale des accusés. (afp/nxp)
 
 
 
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