PARIS (Reuters) - La France a appelé lundi le président tchadien Idriss Déby, qui vient d‘obtenir une aide substantielle des bailleurs de fonds internationaux, à “annoncer prochainement un calendrier” pour les élections législatives qu‘il a reportées sine die.
Au pouvoir depuis 1990, Idriss Déby a été réélu en avril 2016 pour un cinquième mandat à la tête du Tchad, pays devenu incontournable pour les Occidentaux dans la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel malgré un bilan notoirement négatif en matière de gouvernance et de respect des droits de l‘Homme.
En février dernier, Idriss Deby avait annoncé le report sine die des législatives, prévues théoriquement courant 2016, invoquant un manque de moyens. Il avait alors déclaré que le scrutin se tiendrait “peut-être en 2019”. L‘opposition a dénoncé une initiative “dictatoriale”.
Les dernières élections législatives remontent à février 2011 : le parti d‘Idriss Déby, le Mouvement patriotique du salut (MPS), avait remporté 133 des 188 sièges de l‘assemblée nationale, qui est théoriquement renouvelée tous les quatre ans.
“Les élections législatives sont un moment important dans la vie démocratique. Nous espérons à cet égard que les autorités tchadiennes, dont c’est la responsabilité exclusive, seront en mesure d’annoncer prochainement un calendrier”, a déclaré lundi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
En parallèle, Agnès Romatet-Espagne a souligné l‘engagement de la France à “soutenir le Tchad dans sa volonté de mener les réformes structurelles nécessaires pour assurer un développement durable et inclusif au bénéfice de la population.”
Idriss Déby a lancé en août une “concertation nationale” sur la réforme des institutions de l‘Etat à laquelle il a convié l‘opposition.
Le Tchad a dit avoir obtenu vendredi à Paris, au terme d‘une table ronde des principaux bailleurs de fonds, pour 15,2 milliards d‘euros de promesses d‘investissements sur cinq ans.
La France a assuré Idriss Déby d‘une contribution de 223 millions d‘euros au plan national de développement du Tchad pour la période 2017-2021. (AFP)
Au pouvoir depuis 1990, Idriss Déby a été réélu en avril 2016 pour un cinquième mandat à la tête du Tchad, pays devenu incontournable pour les Occidentaux dans la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel malgré un bilan notoirement négatif en matière de gouvernance et de respect des droits de l‘Homme.
En février dernier, Idriss Deby avait annoncé le report sine die des législatives, prévues théoriquement courant 2016, invoquant un manque de moyens. Il avait alors déclaré que le scrutin se tiendrait “peut-être en 2019”. L‘opposition a dénoncé une initiative “dictatoriale”.
Les dernières élections législatives remontent à février 2011 : le parti d‘Idriss Déby, le Mouvement patriotique du salut (MPS), avait remporté 133 des 188 sièges de l‘assemblée nationale, qui est théoriquement renouvelée tous les quatre ans.
“Les élections législatives sont un moment important dans la vie démocratique. Nous espérons à cet égard que les autorités tchadiennes, dont c’est la responsabilité exclusive, seront en mesure d’annoncer prochainement un calendrier”, a déclaré lundi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
En parallèle, Agnès Romatet-Espagne a souligné l‘engagement de la France à “soutenir le Tchad dans sa volonté de mener les réformes structurelles nécessaires pour assurer un développement durable et inclusif au bénéfice de la population.”
Idriss Déby a lancé en août une “concertation nationale” sur la réforme des institutions de l‘Etat à laquelle il a convié l‘opposition.
Le Tchad a dit avoir obtenu vendredi à Paris, au terme d‘une table ronde des principaux bailleurs de fonds, pour 15,2 milliards d‘euros de promesses d‘investissements sur cinq ans.
La France a assuré Idriss Déby d‘une contribution de 223 millions d‘euros au plan national de développement du Tchad pour la période 2017-2021. (AFP)