Au Tchad, après le décès du président Idriss Déby Itno, la gestion du pouvoir a-t-elle changé sous l'actuelle transition militaire dirigée par son fils ? De nombreux observateurs répondent par la négative. Le pouvoir serait toujours concentré entre les mains des membres du groupe ethnique du défunt président : les Zaghawas.
Pour se convaincre de la prédominance de l’ethnie Zaghawa dans le système en place, il n’y a qu’à observer la composition du Conseil militaire de transition (CMT). La majorité des 15 membres en sont issus, à commencer par le chef de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno. Les Zaghawas, qui vivent de part et d’autre de la frontière soudano-tchadienne, ont porté l’ancien président Idriss Déby au pouvoir en 1990.
Un peu plus d’un an après le décès de celui qui a régné sur le Tchad pendant 30 ans, le sociologue Marita Toglo-Allah constate que le clanisme promu par le défunt président est toujours en place. Il explique sur la DW que "c’est comme si on remplaçait Saint-Jean par Saint-Paul. Donc, en réalité, il n’y a pas de changements, c’est le même système". (DW)
Pour se convaincre de la prédominance de l’ethnie Zaghawa dans le système en place, il n’y a qu’à observer la composition du Conseil militaire de transition (CMT). La majorité des 15 membres en sont issus, à commencer par le chef de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno. Les Zaghawas, qui vivent de part et d’autre de la frontière soudano-tchadienne, ont porté l’ancien président Idriss Déby au pouvoir en 1990.
Un peu plus d’un an après le décès de celui qui a régné sur le Tchad pendant 30 ans, le sociologue Marita Toglo-Allah constate que le clanisme promu par le défunt président est toujours en place. Il explique sur la DW que "c’est comme si on remplaçait Saint-Jean par Saint-Paul. Donc, en réalité, il n’y a pas de changements, c’est le même système". (DW)