Tchad: de quelques dispositions du code électoral adopté par le parlement

Dimanche 25 Février 2024

Au Tchad, le Conseil national de transition (CNT) a adopté le 22 février 2024 le nouveau code électoral qui régira les prochaines élections législatives, sénatoriales et locales mais surtout l’élection présidentielle qui mettra un terme à la transition entamée il y a bientôt 3 ans au lendemain de la mort d’Idriss Deby Itno. 

 

Son fils, l’actuel président de transition Mahamat Idriss Deby a d’ores et déjà été désigné par le MPS, le parti fondé pas son père, comme son candidat, même si le principal intéressé n’a pas encore officiellement accepté. Le nouveau code électoral l’autorise à se présenter en abaissant l’âge minimum à 35 ans mais il devra d’abord se mettre en « disponibilité » : c’est une obligation légale pour les militaires et les fonctionnaires. 

 

Le code électoral entérine également la compétence exclusive de l’Agence nationale de gestion des élections (Ange) pour organiser les scrutins – malgré la controverse sur sa composition, jugée très favorable au pouvoir – mais le texte contient également des informations sur les délais légaux pour l’organisation de la présidentielle. 

 

Tout d’abord, les électeurs doivent être convoqués par décret au moins deux mois avant le début du scrutin. Deux mois, c’est aussi le délai pour publier les listes électorales et ouvrir le dépôt des candidatures. Ensuite, la campagne s’étend sur 21 jours et s’achève l’avant-veille du scrutin. 

 

Ce jour-là, les bureaux seront ouverts de 6 à 17h. Mais le vote des nomades et des Tchadiens de l’étrangers commence la veille et s’étend sur deux jours. [RFI]

 
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