The Brief from Brussels : démêler vraies et fausses infos

Mercredi 8 Mai 2019

Trier le bon grain de l'ivraie sur les réseaux sociaux, c'est l'enjeu des discussions au sein de l’UE face à la multiplication des accusations d'ingérence étrangère lors de scrutins. Le débat porte sur les façons de permettre aux citoyens de faire la différence entre faits avérés et infox qui circulent sur le web. 
 
"Je pense qu'il faut regarder de près les algorithmes, en particulier YouTube, mais pas seulement. Comme ça nous pourrions voir ce qui se passe. Mais les citoyens eux-mêmes, les consommateurs, doivent savoir comment ils sont manipulés", assure Marjory van den Broeke, porte-parole adjointe du Parlement européen.
 
L'agence européenne de cybersécurité, ENISA, suggère aux Etats membres d'adopter des législations nationales pour faire face à la désinformation en ligne. Cette proposition s'ajoute au plan d'action de la Commission européenne présenté au mois de décembre. L'institution demande aux plateformes numériques de garantir la transparence de la publicité politique. Elle veut aussi pousser les entreprises à fermer les faux comptes actifs. 
 
"C'est différent de manipuler des gens pour des raisons commerciales ou des intérêts politiques et être journaliste, être responsable de ses erreurs et être en mesure de corriger ces fautes", précise Adeline Brion de Lie Detectors. Assurer la diffusion d'informations justes et claires, voilà la priorité pour l'Union européenne à trois semaines des élections dans les Etats membres. (Euronews)
 
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