A neuf jours du Brexit, Theresa May a confirmé au Parlement britannique qu'elle avait finalement demandé au Conseil européen de reporter la date du divorce avec l'UE du 29 mars au 30 juin, afin de laisser aux députés le temps nécessaire pour adopter l'accord de sortie négocié avec l'Union européenne. Un accord déjà rejeté à deux reprises par le parlement.
Dans un échange très vif avec le chef du parti travailliste, Theresa May s'est justifiée : elle ne souhaite pas demander un report trop long car cela aurait signifié que le Royaume-Uni aurait du participer aux prochaines élections européennes, ce que ne souhaitent pas les britanniques, a rappelé la Première ministre.
Deuxième argument avancé par Theresa May : les britanniques en auraient surtout assez de ce psychodrame et de l'incapacité des députés britanniques à prendre une décision... 1000 jours après le vote pour le Brexit.
La question est maintenant de savoir si les Européens accepteront ou non ce report. Selon le magazine français Le Point le président français Emmanuel Macron aurait décidé de refuser ce report, ce qui aurait pour conséquence de bloquer toute discussion.
Un report de la date du Brexit jusqu'au 30 juin, comme l'a réclamé la Première ministre britannique entraînerait "de graves risques juridiques et politiques" pour l'UE d'après la Commission européenne, selon un document interne vu par l'AFP.
Dans cette note présentée aux commissaires mercredi matin, l'exécutif européen plaide soit pour un report jusqu'au 23 mai, avant les élections européennes, soit jusqu'au moins fin 2019. "Toute autre option (comme par exemple une prorogation jusqu'au 30 juin 2019) entraînerait de graves risques juridiques et politiques pour l'UE", est-il écrit.
Hier Michel Barnier, le négociateur européen du Brexit a rappelé que Londres devait justifier le report de la date du Brexit et que c'étaient ensuite au 27 pays européens de trancher.
Un sommet européen est prévu en fin de semaine et il se pourrait qu'aucune décision ne soit prise. Mercredi matin, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne n'a pas exclu un deuxième sommet la semaine prochaine.
Dans un échange très vif avec le chef du parti travailliste, Theresa May s'est justifiée : elle ne souhaite pas demander un report trop long car cela aurait signifié que le Royaume-Uni aurait du participer aux prochaines élections européennes, ce que ne souhaitent pas les britanniques, a rappelé la Première ministre.
Deuxième argument avancé par Theresa May : les britanniques en auraient surtout assez de ce psychodrame et de l'incapacité des députés britanniques à prendre une décision... 1000 jours après le vote pour le Brexit.
La question est maintenant de savoir si les Européens accepteront ou non ce report. Selon le magazine français Le Point le président français Emmanuel Macron aurait décidé de refuser ce report, ce qui aurait pour conséquence de bloquer toute discussion.
Un report de la date du Brexit jusqu'au 30 juin, comme l'a réclamé la Première ministre britannique entraînerait "de graves risques juridiques et politiques" pour l'UE d'après la Commission européenne, selon un document interne vu par l'AFP.
Dans cette note présentée aux commissaires mercredi matin, l'exécutif européen plaide soit pour un report jusqu'au 23 mai, avant les élections européennes, soit jusqu'au moins fin 2019. "Toute autre option (comme par exemple une prorogation jusqu'au 30 juin 2019) entraînerait de graves risques juridiques et politiques pour l'UE", est-il écrit.
Hier Michel Barnier, le négociateur européen du Brexit a rappelé que Londres devait justifier le report de la date du Brexit et que c'étaient ensuite au 27 pays européens de trancher.
Un sommet européen est prévu en fin de semaine et il se pourrait qu'aucune décision ne soit prise. Mercredi matin, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne n'a pas exclu un deuxième sommet la semaine prochaine.