Lomé - Le gouvernement togolais a lancé officiellement mercredi une nouvelle politique énergétique, qui vise un accès universel dans ce petit pays d'Afrique de l'ouest d'ici 2030, en s'appuyant notamment sur les énergies renouvelables.
Cette "stratégie d'électrification" qui doit être réalisée en trois phases et s'étendre sur 12 ans, coûtera 1.000 milliards de Francs CFA (1,5 milliard d'euros), dont 50% seront issus de fonds d'investissements privés.
Le lancement officiel du programme a eu lieu mercredi matin avec la rencontre entre le chef de l'Etat Faure Gnassingbé et le vice-président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Amadou Hott, qui s'est d'ores et déjà engagé sur un financement à hauteur de 20 milliards de Francs CFA (30 millions d'euros) "pour financer les opérateurs privés", selon la présidence togolaise.
Le programme ambitieux s'appuie notamment sur l'extension du réseau dans près de 1.000 localités, mais aussi sur le développement de l'énergie solaire, en vendant des kits individuels aux foyers les plus reculés, ou par "la construction et l'exploitation d'une soixantaine de mini-centrales solaires" à travers le pays, a expliqué à l'AFP le directeur général de l'Agence togolaise d'électrification rurale et des énergies renouvelables, Tiem Bolidja.
"Des entreprises françaises comme Engie, EDF ou Sunna Design sont présentes à Lomé, et ont manifesté leur intérêt pour les appels d'offre à venir", a-t-il souligné.
Green Light Planet, une entreprise internationale de kits solaires a de son côté déjà remporté un appel d'offre pour distribuer jusqu'à 300.000 unités électriques d'ici les trois prochaines années (pour un pays de 7,5 millions d'habitants environ).
"C'est un marché relativement petit", a confié à l'AFP Patrick Muriuki, directeur développement pour l'Afrique chez Green Light Planet. "Mais c'est un marché intéressant pour nous, car le Togo avance vite et à un bon rythme sur sa stratégie d'électrification", contrairement à d'autres pays de la région qui restent à la traine.
Le gouvernement a par exemple levé les taxes douanières (30%) habituellement imposées sur les kits solaires, ou maintenu un bon système postal au sein du pays pour pouvoir les acheminer, explique M. Muriuki.
Cette journée de table ronde avec les investisseurs et financeurs intervient alors que le dialogue entre l'opposition et le pouvoir a repris à Lomé après des mois de crise politique et sociale.
L'opposition refuse que Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005 après avoir succédé à son père, se représente pour plus de deux mandats, et donc aux prochaines élections de 2020 et 2025.
Cette "stratégie d'électrification" qui doit être réalisée en trois phases et s'étendre sur 12 ans, coûtera 1.000 milliards de Francs CFA (1,5 milliard d'euros), dont 50% seront issus de fonds d'investissements privés.
Le lancement officiel du programme a eu lieu mercredi matin avec la rencontre entre le chef de l'Etat Faure Gnassingbé et le vice-président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Amadou Hott, qui s'est d'ores et déjà engagé sur un financement à hauteur de 20 milliards de Francs CFA (30 millions d'euros) "pour financer les opérateurs privés", selon la présidence togolaise.
Le programme ambitieux s'appuie notamment sur l'extension du réseau dans près de 1.000 localités, mais aussi sur le développement de l'énergie solaire, en vendant des kits individuels aux foyers les plus reculés, ou par "la construction et l'exploitation d'une soixantaine de mini-centrales solaires" à travers le pays, a expliqué à l'AFP le directeur général de l'Agence togolaise d'électrification rurale et des énergies renouvelables, Tiem Bolidja.
"Des entreprises françaises comme Engie, EDF ou Sunna Design sont présentes à Lomé, et ont manifesté leur intérêt pour les appels d'offre à venir", a-t-il souligné.
Green Light Planet, une entreprise internationale de kits solaires a de son côté déjà remporté un appel d'offre pour distribuer jusqu'à 300.000 unités électriques d'ici les trois prochaines années (pour un pays de 7,5 millions d'habitants environ).
"C'est un marché relativement petit", a confié à l'AFP Patrick Muriuki, directeur développement pour l'Afrique chez Green Light Planet. "Mais c'est un marché intéressant pour nous, car le Togo avance vite et à un bon rythme sur sa stratégie d'électrification", contrairement à d'autres pays de la région qui restent à la traine.
Le gouvernement a par exemple levé les taxes douanières (30%) habituellement imposées sur les kits solaires, ou maintenu un bon système postal au sein du pays pour pouvoir les acheminer, explique M. Muriuki.
Cette journée de table ronde avec les investisseurs et financeurs intervient alors que le dialogue entre l'opposition et le pouvoir a repris à Lomé après des mois de crise politique et sociale.
L'opposition refuse que Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005 après avoir succédé à son père, se représente pour plus de deux mandats, et donc aux prochaines élections de 2020 et 2025.