Un ancien porte-parole du groupe islamiste syrien Jaysh al Islam (Armée de l’Islam), soupçonné notamment de tortures et de crimes de guerre, a été interpellé mercredi en France et mis en examen vendredi, a appris l’AFP de source judiciaire.
Cet homme, né en 1988 et qui se trouvait en France au titre d’un visa Erasmus, a été arrêté à Marseille par l’Office de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCHGCG), la Section de Recherches de Marseille et le GIGN.
A l’issue de 48 heures de garde à vue, il a été présenté à un juge d’instruction parisien qui l’a mis en examen notamment pour « actes de torture et complicité », « crimes de guerre » et « complicité de disparitions forcées ».
Un juge des libertés et de la détention doit désormais statuer sur son éventuel placement en détention provisoire, requis par le parquet national antiterroriste (Pnat).
Le groupe Jaysh al Islam est notamment soupçonné de l’enlèvement le 9 décembre 2013 de l’avocate et journaliste syrienne Razan Zeitouneh, son mari Waël Hamada et deux de ses collaborateurs, qui n’ont jamais été retrouvés.
Mme Zeitouneh avait été l’une des figures du soulèvement populaire lancé en mars 2011 contre le régime de Bachar al-Assad, et avait reçu cette année-là le Prix Sakharov des droits de l’Homme en compagnie d’autres militants du « Printemps arabe ». Elle avait ensuite critiqué les violations des droits de l’Homme commises par toutes les parties au conflit.
Une plainte visant des membres de ce groupe islamiste avait été déposée en juin dernier auprès du pôle crimes contre l’humanité du Pnat pour « actes de torture », « disparitions forcées », « crimes contre l’humanité et crimes de guerre », commis dans la Ghouta entre 2012 et avril 2018.
L’initiative avait été portée par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Centre syrien des médias (SCM), ainsi que par sept membres de la famille de Mme Zeitouneh.
Cette mise en examen ouvre « la voie à la première enquête judiciaire portant sur les crimes commis par le groupe armé », s’est félicitée vendredi la FIDH dans un communiqué.
Selon l’ONG, l’homme interpellé sous le nom d’Islam Alloush s’appelle en réalité Majdi Mustafa Nameh. Il « figure parmi les hauts responsables de Jaysh al Islam », qui « compta jusqu’à plus de 20.000 combattants et fit régner la terreur dans les zones rebelles qu’elle contrôlait, principalement dans la Ghouta orientale, dont elle perdit le contrôle en avril 2018 ». (AFP)
Cet homme, né en 1988 et qui se trouvait en France au titre d’un visa Erasmus, a été arrêté à Marseille par l’Office de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCHGCG), la Section de Recherches de Marseille et le GIGN.
A l’issue de 48 heures de garde à vue, il a été présenté à un juge d’instruction parisien qui l’a mis en examen notamment pour « actes de torture et complicité », « crimes de guerre » et « complicité de disparitions forcées ».
Un juge des libertés et de la détention doit désormais statuer sur son éventuel placement en détention provisoire, requis par le parquet national antiterroriste (Pnat).
Le groupe Jaysh al Islam est notamment soupçonné de l’enlèvement le 9 décembre 2013 de l’avocate et journaliste syrienne Razan Zeitouneh, son mari Waël Hamada et deux de ses collaborateurs, qui n’ont jamais été retrouvés.
Mme Zeitouneh avait été l’une des figures du soulèvement populaire lancé en mars 2011 contre le régime de Bachar al-Assad, et avait reçu cette année-là le Prix Sakharov des droits de l’Homme en compagnie d’autres militants du « Printemps arabe ». Elle avait ensuite critiqué les violations des droits de l’Homme commises par toutes les parties au conflit.
Une plainte visant des membres de ce groupe islamiste avait été déposée en juin dernier auprès du pôle crimes contre l’humanité du Pnat pour « actes de torture », « disparitions forcées », « crimes contre l’humanité et crimes de guerre », commis dans la Ghouta entre 2012 et avril 2018.
L’initiative avait été portée par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Centre syrien des médias (SCM), ainsi que par sept membres de la famille de Mme Zeitouneh.
Cette mise en examen ouvre « la voie à la première enquête judiciaire portant sur les crimes commis par le groupe armé », s’est félicitée vendredi la FIDH dans un communiqué.
Selon l’ONG, l’homme interpellé sous le nom d’Islam Alloush s’appelle en réalité Majdi Mustafa Nameh. Il « figure parmi les hauts responsables de Jaysh al Islam », qui « compta jusqu’à plus de 20.000 combattants et fit régner la terreur dans les zones rebelles qu’elle contrôlait, principalement dans la Ghouta orientale, dont elle perdit le contrôle en avril 2018 ». (AFP)