Après deux décennies de dictature, la Gambie est sur la voie de la démocratie et du respect des droits de l'homme. L'ONU travaille en étroite collaboration avec le gouvernement pour y parvenir, un processus qui implique de faire face au passé violent du pays. Pour Isatou Ceesay et Tombong Njie, le terme « chasse aux sorcières » n'est pas une métaphore.
Sous le régime de l'ancien dictateur Yahya Jammeh, elles ont, toutes les deux, été littéralement condamnées comme sorcières. « Il a placé des gens en prison, les a torturés, et c'était leur fin », dit Mme Ceesay. « Nous étions tellement gênés de sortir. Nous ne sommes pas des sorcières », ajoute Mme Njie.
Au cours de ses 22 années au pouvoir, l'ancien Président Jammeh a gravement affaibli les institutions et l'appareil de sécurité du pays. Le régime était caractérisé par le harcèlement ; la torture ; le meurtre de personnalités politiques, de journalistes, de militants et d'étudiants ; et d'importantes violences sexuelles et sexistes à l'égard des femmes et des enfants.
Mme Ceesay, Mme Njie et de nombreux autres Gambiens portent encore les cicatrices des abus de la campagne de chasse aux sorcières, qui a débuté en 2009 et a duré plusieurs années. Les victimes ont lutté pour échapper à la stigmatisation associée aux sorcières. (ONU)
Sous le régime de l'ancien dictateur Yahya Jammeh, elles ont, toutes les deux, été littéralement condamnées comme sorcières. « Il a placé des gens en prison, les a torturés, et c'était leur fin », dit Mme Ceesay. « Nous étions tellement gênés de sortir. Nous ne sommes pas des sorcières », ajoute Mme Njie.
Au cours de ses 22 années au pouvoir, l'ancien Président Jammeh a gravement affaibli les institutions et l'appareil de sécurité du pays. Le régime était caractérisé par le harcèlement ; la torture ; le meurtre de personnalités politiques, de journalistes, de militants et d'étudiants ; et d'importantes violences sexuelles et sexistes à l'égard des femmes et des enfants.
Mme Ceesay, Mme Njie et de nombreux autres Gambiens portent encore les cicatrices des abus de la campagne de chasse aux sorcières, qui a débuté en 2009 et a duré plusieurs années. Les victimes ont lutté pour échapper à la stigmatisation associée aux sorcières. (ONU)