La Côte d’Ivoire est-elle en train de devenir un point de passage incontournable du trafic de cocaïne entre l’Amérique du Sud et l’Europe ? Mi-avril, les services de sécurité ivoiriens ont saisi un peu plus de deux tonnes de poudre blanche à Abidjan, la capitale économique, et à San Pedro, la grande ville portuaire du sud-ouest.
Une « enquête internationale [qui] implique l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Europe » a été ouverte, a précisé le procureur de la République, Richard Adou, dans un communiqué publié le 7 juin. Depuis, une trentaine d’individus – des Ivoiriens, des Français, des Libanais, des Espagnols, des Colombiens, des Portugais, des Marocaines – ont été interpellés, mis en examen et placés en détention provisoire. Les avoirs de certains ont été gelés.
L’affaire fait écho à celle dite de la « spaghetti connection ». Ce réseau, dans lequel étaient notamment impliqués des citoyens italiens soupçonnés de travailler pour les mafias napolitaine et calabraise de la Camorra et de la ’Ndrangheta, avait été démantelé en Côte d’Ivoire en 2019 après une saisie de cocaïne au Brésil. (Le Monde)
Une « enquête internationale [qui] implique l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Europe » a été ouverte, a précisé le procureur de la République, Richard Adou, dans un communiqué publié le 7 juin. Depuis, une trentaine d’individus – des Ivoiriens, des Français, des Libanais, des Espagnols, des Colombiens, des Portugais, des Marocaines – ont été interpellés, mis en examen et placés en détention provisoire. Les avoirs de certains ont été gelés.
L’affaire fait écho à celle dite de la « spaghetti connection ». Ce réseau, dans lequel étaient notamment impliqués des citoyens italiens soupçonnés de travailler pour les mafias napolitaine et calabraise de la Camorra et de la ’Ndrangheta, avait été démantelé en Côte d’Ivoire en 2019 après une saisie de cocaïne au Brésil. (Le Monde)