Donald Trump, lors de sa visite aux GI's en Irak
Washington - Le président Donald Trump est prêt à "ralentir" le retrait des troupes américaines de Syrie pour vaincre définitivement le groupe Etat islamique (EI), a assuré dimanche un de ses proches, le sénateur républicain Lindsey Graham.
Le parlementaire, qui avait manifesté ses inquiétudes dans la matinée au sujet de ce désengagement, est sorti "rassuré" d'un déjeuner avec le milliardaire républicain.
"Le président est déterminé à faire en sorte que, lorsque nous quitterons la Syrie, l'EI soit complètement vaincu", a-t-il déclaré à la presse en sortant de la Maison Blanche.
"Le président comprend qu'on a besoin de finir le travail", a-t-il ajouté. "Nous allons ralentir les choses d'une manière intelligente".
Donald Trump a ordonné récemment le retrait total des quelque 2.000 soldats américains actuellement déployés dans le nord de la Syrie, essentiellement des forces spéciales présentes pour combattre l'EI et entraîner les forces locales dans les zones reprises aux jihadistes.
Le milliardaire républicain a pris cette décision, bien que de hauts responsables militaires américains aient multiplié les mises en garde contre un retrait précipité qui laisserait la voie libre en Syrie aux alliés du régime de Bachar al-Assad, à savoir la Russie, grande rivale des Etats-Unis, et l'Iran, bête noire de l'administration Trump.
Lindsey Graham avait qualifié cette décision d'"énorme erreur".
"Je vais lui demander de s'asseoir avec ses généraux et de reconsidérer la manière de faire ça. De ralentir. De nous assurer que nous fassions ça bien et que l'EI ne revienne jamais", avait-il dit sur CNN avant leur déjeuner.
"Si nous partons maintenant, les Kurdes vont être massacrés", avait craint le sénateur, membre de la commission sur les forces armées.
La Turquie menace de lancer une offensive contre la milice kurde YPG, qui se bat avec l'appui de Washington contre les jihadistes dans le nord de la Syrie. Ankara l'accuse d'être une extension du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une guérilla en Turquie depuis 1984.
Le président Trump "est conscient du problème, il a promis de parler à la Turquie pour qu'il y ait une zone tampon", a déclaré M. Graham après leur rencontre. "La dernière chose que nous voulons c'est une guerre entre la Turquie et les Kurdes, qui enlèverait la pression sur l'EI". (AFP)
Le parlementaire, qui avait manifesté ses inquiétudes dans la matinée au sujet de ce désengagement, est sorti "rassuré" d'un déjeuner avec le milliardaire républicain.
"Le président est déterminé à faire en sorte que, lorsque nous quitterons la Syrie, l'EI soit complètement vaincu", a-t-il déclaré à la presse en sortant de la Maison Blanche.
"Le président comprend qu'on a besoin de finir le travail", a-t-il ajouté. "Nous allons ralentir les choses d'une manière intelligente".
Donald Trump a ordonné récemment le retrait total des quelque 2.000 soldats américains actuellement déployés dans le nord de la Syrie, essentiellement des forces spéciales présentes pour combattre l'EI et entraîner les forces locales dans les zones reprises aux jihadistes.
Le milliardaire républicain a pris cette décision, bien que de hauts responsables militaires américains aient multiplié les mises en garde contre un retrait précipité qui laisserait la voie libre en Syrie aux alliés du régime de Bachar al-Assad, à savoir la Russie, grande rivale des Etats-Unis, et l'Iran, bête noire de l'administration Trump.
Lindsey Graham avait qualifié cette décision d'"énorme erreur".
"Je vais lui demander de s'asseoir avec ses généraux et de reconsidérer la manière de faire ça. De ralentir. De nous assurer que nous fassions ça bien et que l'EI ne revienne jamais", avait-il dit sur CNN avant leur déjeuner.
"Si nous partons maintenant, les Kurdes vont être massacrés", avait craint le sénateur, membre de la commission sur les forces armées.
La Turquie menace de lancer une offensive contre la milice kurde YPG, qui se bat avec l'appui de Washington contre les jihadistes dans le nord de la Syrie. Ankara l'accuse d'être une extension du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une guérilla en Turquie depuis 1984.
Le président Trump "est conscient du problème, il a promis de parler à la Turquie pour qu'il y ait une zone tampon", a déclaré M. Graham après leur rencontre. "La dernière chose que nous voulons c'est une guerre entre la Turquie et les Kurdes, qui enlèverait la pression sur l'EI". (AFP)