Taoufik Charfeddine, le ministre de l'Intérieur limogé
Le premier ministre Hichem Mechichi, qui a pris cette décision, assurera l’intérim, selon un bref communiqué de la présidence, publié sur sa page officielle.
Instabilité, 10 ans après le soulèvement
Lors de la composition du gouvernement en août 2020, des partis politiques s’étaient opposés à la désignation à ce poste de M. Charfeddine, ex-avocat et pilier de la campagne électorale du président Kais Saied.
C’est le troisième ministre écarté du cabinet de M. Mechichi après l’arrestation et la détention du ministre de l’Environnement Mustapha Aroui en décembre pour une affaire de déchets dangereux importés d’Italie, et le départ du ministre de la Culture Walid Zidi en octobre.
Dix ans après le soulèvement ayant abouti à la chute du président Ben Ali le 14 janvier 2011, la Tunisie est encore secouée par une instabilité politique et des problèmes socio-économiques.
La classe politique, plus fragmentée que jamais depuis les législatives de 2019, se déchire sans parvenir à passer à l’action alors que l’urgence sociale s’accentue, avec les retombées dramatiques de la pandémie de nouveau coronavirus.
Grève et revendications
Des mouvements revendicatifs se poursuivent dans plusieurs villes. Le 7 janvier, une grève générale est prévue à Gafsa, une province frondeuse du centre ouest pour dénoncer les promesses non tenues des gouvernements successifs.
Une autre grève est prévue le 12 janvier à Sfax, deuxième grande ville du pays, selon la centrale syndicale UGTT.
Neuf gouvernements se sont succédé depuis la chute du président Zine El Abidine Ben Ali.
Pour sortir de cette impasse, le président Saied s’est dit fin décembre favorable à la tenue d’un dialogue national, proposé par l’UGTT « pour trouver des solutions aux problèmes politique, économique et social ». (AFP)
Instabilité, 10 ans après le soulèvement
Lors de la composition du gouvernement en août 2020, des partis politiques s’étaient opposés à la désignation à ce poste de M. Charfeddine, ex-avocat et pilier de la campagne électorale du président Kais Saied.
C’est le troisième ministre écarté du cabinet de M. Mechichi après l’arrestation et la détention du ministre de l’Environnement Mustapha Aroui en décembre pour une affaire de déchets dangereux importés d’Italie, et le départ du ministre de la Culture Walid Zidi en octobre.
Dix ans après le soulèvement ayant abouti à la chute du président Ben Ali le 14 janvier 2011, la Tunisie est encore secouée par une instabilité politique et des problèmes socio-économiques.
La classe politique, plus fragmentée que jamais depuis les législatives de 2019, se déchire sans parvenir à passer à l’action alors que l’urgence sociale s’accentue, avec les retombées dramatiques de la pandémie de nouveau coronavirus.
Grève et revendications
Des mouvements revendicatifs se poursuivent dans plusieurs villes. Le 7 janvier, une grève générale est prévue à Gafsa, une province frondeuse du centre ouest pour dénoncer les promesses non tenues des gouvernements successifs.
Une autre grève est prévue le 12 janvier à Sfax, deuxième grande ville du pays, selon la centrale syndicale UGTT.
Neuf gouvernements se sont succédé depuis la chute du président Zine El Abidine Ben Ali.
Pour sortir de cette impasse, le président Saied s’est dit fin décembre favorable à la tenue d’un dialogue national, proposé par l’UGTT « pour trouver des solutions aux problèmes politique, économique et social ». (AFP)