"Il faudra discuter avec le président Poutine, nous le savons. En tout cas, celles et ceux qui représenteront la Russie", a affirmé le président français Emmanuel Macron, en visite à Kiev, lors d'une interview accordée à TF1 ce jeudi 16 juin.
Après Kiev, Moscou ? Le président français Emmanuel Macron, en visite dans la capitale ukrainienne, n'a pas exclu ce jeudi 16 juin de se rendre en Russie, dans une interview accordée à TF1.
"Se rendre en Russie aujourd'hui supposerait des conditions préalables, des gestes de la part du président Poutine", a-t-il précisé.
De récents propos d'Emmanuel Macron, qui avait appelé à ne "pas humilier la Russie", ont provoqué une vague de critiques, en particulier en Ukraine. Selon le chef de l'Etat français, "c'est le rôle de la France de ne pas être dans l'escalade verbale", assurant qu'il faut continuer à communiquer avec Moscou. "Il faudra discuter avec le président Poutine, nous le savons. En tout cas, celles et ceux qui représenteront la Russie", a-t-il ajouté.
Il a également clarifié ses rapports avec le président ukrainien, assurant qu'il est "faux" d'affirmer qu'ils s'étaient "refroidis". "La France a toujours tenu la même position", a rappelé Emmanuel Macron. "Beaucoup de gens n’ont pas compris que je continuais à parler avec Vladimir Poutine, mais je l’ai fait en concertation et parfois à la demande de Volodymyr Zelensky. C’est le rôle de la France", a-t-il souligné.
Poutine "n'est pas prêt à entendre quoi que ce soit", selon Zelensky
De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a indiqué à Emmanuel Macron qu'il doutait de l'intérêt de parler au président russe, Vladimir Poutine, en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine. "Je ne suis pas sûr qu'il y ait une possibilité que le président de la Fédération de Russie soit prêt à entendre quoi que ce soit", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Kiev au côté de dirigeants européens.
"Il semble qu'en ce moment il (Vladimir Poutine, ndlr) prend des décisions et qu'après il parle avec quelqu'un (...). Cela ne concerne pas seulement Emmanuel (Macron, ndlr), je ne suis pas sûr qu'il y ait des dirigeants dans le monde aujourd'hui qui pourraient forcer la Russie individuellement à arrêter la guerre", a ajouté Volodymyr Zelensky.
Après Kiev, Moscou ? Le président français Emmanuel Macron, en visite dans la capitale ukrainienne, n'a pas exclu ce jeudi 16 juin de se rendre en Russie, dans une interview accordée à TF1.
"Se rendre en Russie aujourd'hui supposerait des conditions préalables, des gestes de la part du président Poutine", a-t-il précisé.
De récents propos d'Emmanuel Macron, qui avait appelé à ne "pas humilier la Russie", ont provoqué une vague de critiques, en particulier en Ukraine. Selon le chef de l'Etat français, "c'est le rôle de la France de ne pas être dans l'escalade verbale", assurant qu'il faut continuer à communiquer avec Moscou. "Il faudra discuter avec le président Poutine, nous le savons. En tout cas, celles et ceux qui représenteront la Russie", a-t-il ajouté.
Il a également clarifié ses rapports avec le président ukrainien, assurant qu'il est "faux" d'affirmer qu'ils s'étaient "refroidis". "La France a toujours tenu la même position", a rappelé Emmanuel Macron. "Beaucoup de gens n’ont pas compris que je continuais à parler avec Vladimir Poutine, mais je l’ai fait en concertation et parfois à la demande de Volodymyr Zelensky. C’est le rôle de la France", a-t-il souligné.
Poutine "n'est pas prêt à entendre quoi que ce soit", selon Zelensky
De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a indiqué à Emmanuel Macron qu'il doutait de l'intérêt de parler au président russe, Vladimir Poutine, en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine. "Je ne suis pas sûr qu'il y ait une possibilité que le président de la Fédération de Russie soit prêt à entendre quoi que ce soit", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Kiev au côté de dirigeants européens.
"Il semble qu'en ce moment il (Vladimir Poutine, ndlr) prend des décisions et qu'après il parle avec quelqu'un (...). Cela ne concerne pas seulement Emmanuel (Macron, ndlr), je ne suis pas sûr qu'il y ait des dirigeants dans le monde aujourd'hui qui pourraient forcer la Russie individuellement à arrêter la guerre", a ajouté Volodymyr Zelensky.