C'est sur scène que Volodymyr Zelensky a terminé vendredi soir sa campagne dans la banlieue de Kiev. Humoriste et acteur, très apprécié du public, mais quasiment sans programme politique, Zelensky pourrait arriver en tête du premier tour de la présidentielle dimanche soir.
Dans les sondages, le comédien devance d'une dizaine de points ses principaux rivaux, à commencer par le président sortant Petro Poroshenko.
La question étant de savoir si les électeurs oseront finalement jouer la carte de l'aventure politique avec un humoriste accusé d'être la marionnette d'un puissant oligarque, ennemi juré du président ukrainien
L'élection de dimanche pourrait aussi voir le retour de Ioulia Timochenko, l'ancienne première ministre ukrainienne qui espère bien se refaire une virginité après ses déboires politico-judiciaires de ces dernières années.
Les partisans de Volodymyr Zelensky voient en lui une personnalité nouvelle, vierge des compromissions et des échecs de la classe politique de cette ex-république soviétique traversée par de multiples crises et révolutions en près de 30 ans d'indépendance.
"Zelenskyest drôle", estime Nadejda, une employée de bureau de 42 ans présente à son spectacle avec son mari et sa fille. "Je l'aime bien en tant qu'acteur et producteur mais pas en tant qu'homme politique", poursuit-elle, assurant qu'elle votera pour un autre candidat dimanche. (Avec Agences)
Dans les sondages, le comédien devance d'une dizaine de points ses principaux rivaux, à commencer par le président sortant Petro Poroshenko.
La question étant de savoir si les électeurs oseront finalement jouer la carte de l'aventure politique avec un humoriste accusé d'être la marionnette d'un puissant oligarque, ennemi juré du président ukrainien
L'élection de dimanche pourrait aussi voir le retour de Ioulia Timochenko, l'ancienne première ministre ukrainienne qui espère bien se refaire une virginité après ses déboires politico-judiciaires de ces dernières années.
Les partisans de Volodymyr Zelensky voient en lui une personnalité nouvelle, vierge des compromissions et des échecs de la classe politique de cette ex-république soviétique traversée par de multiples crises et révolutions en près de 30 ans d'indépendance.
"Zelenskyest drôle", estime Nadejda, une employée de bureau de 42 ans présente à son spectacle avec son mari et sa fille. "Je l'aime bien en tant qu'acteur et producteur mais pas en tant qu'homme politique", poursuit-elle, assurant qu'elle votera pour un autre candidat dimanche. (Avec Agences)