Les 3 militaires ivoiriennes libérées le 5 septembre par le Mali
Ce n’est pas encore la conclusion de la crise diplomatique ouverte entre Bamako et Abidjan, mais la libération, le 3 septembre, de trois soldates ivoiriennes pourrait ouvrir la voie à celle de leurs 46 frères d’armes, détenus depuis près de deux mois au Mali. ... Selon nos informations, un accord de principe pour la libération de l’ensemble des militaires dépêchés par Abidjan a été obtenu ces derniers jours, mais « des engagements sont encore à prendre », pour que celui-ci soit mis en œuvre, explique une source togolaise.
Parmi les demandes de la partie malienne figure notamment la volonté que la Côte d’Ivoire se montre moins hospitalière avec les opposants au régime de transition malien. « Bamako pense qu’ils utilisent Abidjan pour les déstabiliser. Le Mali voudrait au moins qu’ils se taisent », précise la même source à Lomé. ...
A Abidjan, la détention des 49 soldats a été interprétée comme une mesure de représailles après que le président Ouattara a affiché une certaine fermeté vis-à-vis des militaires maliens au sein de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest. L’un de ses proches craint également que la Russie, dont les paramilitaires de Wagner sont déployés au côté de l’armée malienne depuis janvier, soit à la manœuvre.
« Moscou, dit-il, veut peut-être nous faire payer notre position aux Nations Unies. » En plus d’être l’un des meilleurs alliés de Paris dans la région, Abidjan avait voté, en mars, la résolution condamnant l’agression de l’Ukraine par la Russie. (Le Monde)
Parmi les demandes de la partie malienne figure notamment la volonté que la Côte d’Ivoire se montre moins hospitalière avec les opposants au régime de transition malien. « Bamako pense qu’ils utilisent Abidjan pour les déstabiliser. Le Mali voudrait au moins qu’ils se taisent », précise la même source à Lomé. ...
A Abidjan, la détention des 49 soldats a été interprétée comme une mesure de représailles après que le président Ouattara a affiché une certaine fermeté vis-à-vis des militaires maliens au sein de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest. L’un de ses proches craint également que la Russie, dont les paramilitaires de Wagner sont déployés au côté de l’armée malienne depuis janvier, soit à la manœuvre.
« Moscou, dit-il, veut peut-être nous faire payer notre position aux Nations Unies. » En plus d’être l’un des meilleurs alliés de Paris dans la région, Abidjan avait voté, en mars, la résolution condamnant l’agression de l’Ukraine par la Russie. (Le Monde)