La télévision Al Jazeera basée au Qatar a diffusé dimanche une vidéo montrant un membre de la famille royale qatarie affirmant être retenu contre son gré aux Emirats arabes unis, au huitième mois de la crise entre les pays du Golfe.
Abdallah ben Ali Al-Thani avait fait parler de lui en août lorsqu'il avait tenté une médiation entre Doha et l'Arabie saoudite, un des pays du Golfe boycottant le Qatar avec les Emirats, à l'occasion du pèlerinage annuel à La Mecque.
Dans l'enregistrement diffusé par Al Jazeera, il affirme: j'ai "peur que quelque chose m'arrive qui puisse ensuite être imputé au Qatar".
"Je suis maintenant à Abou Dhabi où j'étais l'hôte (du dirigeant des Emirats) cheikh Mohammed" ben Zayed, précise-t-il. "Ce n'est plus le cas. Je suis maintenant retenu contre mon gré".
"Je veux dire clairement que le peuple du Qatar est innocent", déclare-t-il, ajoutant: "Cheikh Mohammed porte l'entière responsabilité de ce qui pourrait m'arriver dorénavant".
Il n'a pas été possible d'authentifier immédiatement la vidéo diffusée par Al Jazeera et qui est aussi visible sur les réseaux sociaux.
Les Emirats arabes unis ont démenti que le cheikh qatari soit détenu contre sa volonté, l'agence officielle Wam rapportant qu'il était "l'hôte du pays après avoir fui les restrictions qui lui sont imposées par le gouvernement qatari".
"Cheikh Abdallah bénéficie d'une liberté de mouvement durant son séjour aux Emirats", a ajouté Wam citant un responsable non identifié du ministère des Affaires étrangères.
Selon la Wam, le cheikh qatari a exprimé son désir de quitter le pays et toutes les mesures pour faciliter son départ ont été prises sans restrictions.
Rached al-Nouaïmi, qui dirige le centre émirati Hedaya contre l'extrémisme, avait auparavant écrit sur Twitter que cheikh Abdallah avait demandé de rester aux Emirats "pour sa propre sécurité".
"Une source fiable a confirmé que cheikh Abdallah ben Ali Al-Thani est libre de quitter les Emirats arabes unis pour n'importe quelle autre destination qu'il souhaite", a affirmé M. Nouaïmi.
Pour sa part, le ministère qatari des Affaires étrangères a indiqué "suivre la situation de près", par la voix de sa porte-parole Lulwa al-Khater.
"Mais en raison de la coupure totale des liens avec les Emirats arabes unis, il est difficile d'établir clairement les circonstances de cette situation", a-t-elle poursuivi, tout en rappelant que Doha accordait une grande importance "à la protection des droits de tout citoyen".
Le 5 juin dernier, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont brusquement rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en l'accusant de soutenir des groupes extrémistes, notamment la confrérie des Frères musulmans, et de se rapprocher de l'Iran, le grand rival régional des Saoudiens.
Ces quatre pays ont fermé leurs liaisons aériennes, maritimes et terrestres avec le Qatar. Doha a rejeté les accusations de soutien à des groupes extrémistes en affirmant que le Quartet arabe cherchait en fait à mettre sa politique étrangère "sous tutelle".
Plusieurs tentatives de médiation pour mettre fin au conflit ont échoué depuis.
En août, en pleine crise du Golfe, cheikh Abdallah avait fait parler de lui quand, après avoir été reçu par le roi et le prince héritier d'Arabie saoudite, les autorités de Ryad avaient annoncé un assouplissement des restrictions d'entrée pour les citoyens qataris à l'occasion du pèlerinage annuel de La Mecque.
Le Qatar s'était empressé de dire qu'il n'avait pas mandaté cheikh Abdallah et qu'il s'agissait d'une "initiative personnelle".
Cheikh Abdallah appartient à une branche de la famille royale qatarie des Al-Thani qui a été écartée du pouvoir par le grand-père de l'actuel émir, cheikh Tamim.
A l'époque de sa médiation en août, des médias émiratis et saoudiens avaient affirmé que cheikh Abdallah pouvait être "une alternative" à l'actuel émir du Qatar. (AFP)
Abdallah ben Ali Al-Thani avait fait parler de lui en août lorsqu'il avait tenté une médiation entre Doha et l'Arabie saoudite, un des pays du Golfe boycottant le Qatar avec les Emirats, à l'occasion du pèlerinage annuel à La Mecque.
Dans l'enregistrement diffusé par Al Jazeera, il affirme: j'ai "peur que quelque chose m'arrive qui puisse ensuite être imputé au Qatar".
"Je suis maintenant à Abou Dhabi où j'étais l'hôte (du dirigeant des Emirats) cheikh Mohammed" ben Zayed, précise-t-il. "Ce n'est plus le cas. Je suis maintenant retenu contre mon gré".
"Je veux dire clairement que le peuple du Qatar est innocent", déclare-t-il, ajoutant: "Cheikh Mohammed porte l'entière responsabilité de ce qui pourrait m'arriver dorénavant".
Il n'a pas été possible d'authentifier immédiatement la vidéo diffusée par Al Jazeera et qui est aussi visible sur les réseaux sociaux.
Les Emirats arabes unis ont démenti que le cheikh qatari soit détenu contre sa volonté, l'agence officielle Wam rapportant qu'il était "l'hôte du pays après avoir fui les restrictions qui lui sont imposées par le gouvernement qatari".
"Cheikh Abdallah bénéficie d'une liberté de mouvement durant son séjour aux Emirats", a ajouté Wam citant un responsable non identifié du ministère des Affaires étrangères.
Selon la Wam, le cheikh qatari a exprimé son désir de quitter le pays et toutes les mesures pour faciliter son départ ont été prises sans restrictions.
Rached al-Nouaïmi, qui dirige le centre émirati Hedaya contre l'extrémisme, avait auparavant écrit sur Twitter que cheikh Abdallah avait demandé de rester aux Emirats "pour sa propre sécurité".
"Une source fiable a confirmé que cheikh Abdallah ben Ali Al-Thani est libre de quitter les Emirats arabes unis pour n'importe quelle autre destination qu'il souhaite", a affirmé M. Nouaïmi.
Pour sa part, le ministère qatari des Affaires étrangères a indiqué "suivre la situation de près", par la voix de sa porte-parole Lulwa al-Khater.
"Mais en raison de la coupure totale des liens avec les Emirats arabes unis, il est difficile d'établir clairement les circonstances de cette situation", a-t-elle poursuivi, tout en rappelant que Doha accordait une grande importance "à la protection des droits de tout citoyen".
Le 5 juin dernier, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont brusquement rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en l'accusant de soutenir des groupes extrémistes, notamment la confrérie des Frères musulmans, et de se rapprocher de l'Iran, le grand rival régional des Saoudiens.
Ces quatre pays ont fermé leurs liaisons aériennes, maritimes et terrestres avec le Qatar. Doha a rejeté les accusations de soutien à des groupes extrémistes en affirmant que le Quartet arabe cherchait en fait à mettre sa politique étrangère "sous tutelle".
Plusieurs tentatives de médiation pour mettre fin au conflit ont échoué depuis.
En août, en pleine crise du Golfe, cheikh Abdallah avait fait parler de lui quand, après avoir été reçu par le roi et le prince héritier d'Arabie saoudite, les autorités de Ryad avaient annoncé un assouplissement des restrictions d'entrée pour les citoyens qataris à l'occasion du pèlerinage annuel de La Mecque.
Le Qatar s'était empressé de dire qu'il n'avait pas mandaté cheikh Abdallah et qu'il s'agissait d'une "initiative personnelle".
Cheikh Abdallah appartient à une branche de la famille royale qatarie des Al-Thani qui a été écartée du pouvoir par le grand-père de l'actuel émir, cheikh Tamim.
A l'époque de sa médiation en août, des médias émiratis et saoudiens avaient affirmé que cheikh Abdallah pouvait être "une alternative" à l'actuel émir du Qatar. (AFP)