Selon la procureure fédérale de Manhattan Audrey Strauss, Cholo Abdi Abdullah, qui agissait sur ordre de la direction des shebab affiliés à Al-Qaïda, « s’était formé au pilotage aux Philippines en vue de détourner un avion de ligne et de l’écraser sur un bâtiment américain ».
« Ce retour glaçant aux horribles attentats du 11 septembre 2001 est un rappel puissant que des groupes terroristes comme les shebab continuent à vouloir tuer des citoyens américains et à attaquer les États-Unis », a ajouté la procureure dans un communiqué mercredi.
Cours de pilotage aux Philippines
M. Abdullah, qui a été transféré mardi aux États-Unis, devait comparaître mercredi devant un juge new-yorkais. Il était arrivé aux Philippines en 2016, où il a suivi des cours de pilotage de 2017 à 2019, jusqu’à décrocher sa licence, selon le communiqué.
Pendant sa formation, il s’est renseigné sur la sécurité des appareils et les moyens de forcer la porte d’accès au cockpit, selon le communiqué. Il s’est aussi renseigné sur « le plus haut bâtiment d’une grande ville américaine », a ajouté le bureau du procureur, sans préciser quelle ville ou quel bâtiment il visait, ni si une date avait été arrêtée pour cette attaque.
Lors des attentats du 11 septembre, des pirates de l’air formés dans des écoles d’aviation américaines avaient pris le contrôle d’avions de ligne, écrasant deux d’entre eux sur les tours jumelles du World Trade Center à New York.
À New York, M. Abdullah, 30 ans, devra répondre de six chefs d’inculpation liés au terrorisme, dont conspiration d’assassinat de citoyens américains, conspiration de destruction d’un avion, et conspiration pour perpétrer des attentats transfrontaliers.
En cas de condamnation, sa peine minimum serait de 20 ans de prison et pourrait aller jusqu’à la perpétuité.
Shebab somaliens
Les shebab somaliens, à l’origine de nombreux attentats sanglants, ont engagé récemment une série d’attaques en réaction à la décision de Washington de transférer son ambassade en Israël à Jérusalem.
Parmi ces attaques, celle perpétrée le 15 janvier contre un complexe de Nairobi avec hôtel, restaurants et bureaux, qui a fait 21 morts, dont un citoyen américain, rescapé des attentats du World Trade Center.
Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebab contrôlent toujours de vastes régions rurales d’où ils organisent des actions de guérilla et des attentats-suicides. On estime qu’ils comptent actuellement entre 5000 et 9000 combattants. (AFP)
« Ce retour glaçant aux horribles attentats du 11 septembre 2001 est un rappel puissant que des groupes terroristes comme les shebab continuent à vouloir tuer des citoyens américains et à attaquer les États-Unis », a ajouté la procureure dans un communiqué mercredi.
Cours de pilotage aux Philippines
M. Abdullah, qui a été transféré mardi aux États-Unis, devait comparaître mercredi devant un juge new-yorkais. Il était arrivé aux Philippines en 2016, où il a suivi des cours de pilotage de 2017 à 2019, jusqu’à décrocher sa licence, selon le communiqué.
Pendant sa formation, il s’est renseigné sur la sécurité des appareils et les moyens de forcer la porte d’accès au cockpit, selon le communiqué. Il s’est aussi renseigné sur « le plus haut bâtiment d’une grande ville américaine », a ajouté le bureau du procureur, sans préciser quelle ville ou quel bâtiment il visait, ni si une date avait été arrêtée pour cette attaque.
Lors des attentats du 11 septembre, des pirates de l’air formés dans des écoles d’aviation américaines avaient pris le contrôle d’avions de ligne, écrasant deux d’entre eux sur les tours jumelles du World Trade Center à New York.
À New York, M. Abdullah, 30 ans, devra répondre de six chefs d’inculpation liés au terrorisme, dont conspiration d’assassinat de citoyens américains, conspiration de destruction d’un avion, et conspiration pour perpétrer des attentats transfrontaliers.
En cas de condamnation, sa peine minimum serait de 20 ans de prison et pourrait aller jusqu’à la perpétuité.
Shebab somaliens
Les shebab somaliens, à l’origine de nombreux attentats sanglants, ont engagé récemment une série d’attaques en réaction à la décision de Washington de transférer son ambassade en Israël à Jérusalem.
Parmi ces attaques, celle perpétrée le 15 janvier contre un complexe de Nairobi avec hôtel, restaurants et bureaux, qui a fait 21 morts, dont un citoyen américain, rescapé des attentats du World Trade Center.
Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebab contrôlent toujours de vastes régions rurales d’où ils organisent des actions de guérilla et des attentats-suicides. On estime qu’ils comptent actuellement entre 5000 et 9000 combattants. (AFP)