Mexico - Un journaliste mexicain a été assassiné dans la nuit de vendredi à samedi dans l'Etat de Quintana Roo (Est), a-t-on appris samedi auprès du bureau du procureur et de son employeur, portant à six le nombre total de journalistes tués au Mexique en 2018.
José Guadalupe Chan, 35 ans, se trouvait dans un bar de la communauté indigène de Felipe Carrillo Puerto lorsqu'il a été attaqué. "Sa mort a été provoquée par des blessures par balle", a annoncé le bureau du procureur de Quintana Roo dans un communiqué.
Le journaliste travaillait pour un hebdomadaire en ligne, Playa News, qui couvre l'actualité dans la Riviera Maya, la zone touristique voisine de la célèbre station balnéaire de Cancun.
Son dernier article traitait vendredi du meurtre d'un partisan du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI), longtemps hégémonique dans le pays, dans une ville voisine.
Le meurtre de José Guadalupe Chan est survenu juste avant les élections présidentielle, législatives et locales de dimanche.
La campagne pour ces élections est de loin la plus sanglante qu'ait connue le Mexique, avec 136 hommes politiques assassinées depuis le début du processus électoral, selon le cabinet d'études Etellekt.
Le directeur de Playa News, Ruben Pat, a déclaré à l'AFP que José Guadalupe Chan lui avait récemment confié avoir été victime de menaces et qu'il avait demandé aux autorités à être mis sous protection, en vain.
José Guadalupe Chan était marié et père de deux filles, a-t-il précisé.
Un témoin a confié à Playa News que l'agresseur était entré dans le bar, s'était approché de Chan et lui avait tiré dessus à trois reprises.
La Commission des droits de l'homme de l'Etat de Quintana Roo a condamné ce meurtre et appelé les autorités à enquêter pour établir s'il était lié à la qualité de journaliste de la victime.
Le Mexique est l'un des pays les plus dangereux pour les journalistes. Plus de 100 d'entre eux y ont été tués depuis 2000, selon les associations de défense de la liberté d'expression.
En 2017, au moins 11 d'entre eux ont été tués au Mexique, selon les ONG Reporters sans frontière et Articulo 19.
José Guadalupe Chan, 35 ans, se trouvait dans un bar de la communauté indigène de Felipe Carrillo Puerto lorsqu'il a été attaqué. "Sa mort a été provoquée par des blessures par balle", a annoncé le bureau du procureur de Quintana Roo dans un communiqué.
Le journaliste travaillait pour un hebdomadaire en ligne, Playa News, qui couvre l'actualité dans la Riviera Maya, la zone touristique voisine de la célèbre station balnéaire de Cancun.
Son dernier article traitait vendredi du meurtre d'un partisan du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI), longtemps hégémonique dans le pays, dans une ville voisine.
Le meurtre de José Guadalupe Chan est survenu juste avant les élections présidentielle, législatives et locales de dimanche.
La campagne pour ces élections est de loin la plus sanglante qu'ait connue le Mexique, avec 136 hommes politiques assassinées depuis le début du processus électoral, selon le cabinet d'études Etellekt.
Le directeur de Playa News, Ruben Pat, a déclaré à l'AFP que José Guadalupe Chan lui avait récemment confié avoir été victime de menaces et qu'il avait demandé aux autorités à être mis sous protection, en vain.
José Guadalupe Chan était marié et père de deux filles, a-t-il précisé.
Un témoin a confié à Playa News que l'agresseur était entré dans le bar, s'était approché de Chan et lui avait tiré dessus à trois reprises.
La Commission des droits de l'homme de l'Etat de Quintana Roo a condamné ce meurtre et appelé les autorités à enquêter pour établir s'il était lié à la qualité de journaliste de la victime.
Le Mexique est l'un des pays les plus dangereux pour les journalistes. Plus de 100 d'entre eux y ont été tués depuis 2000, selon les associations de défense de la liberté d'expression.
En 2017, au moins 11 d'entre eux ont été tués au Mexique, selon les ONG Reporters sans frontière et Articulo 19.