La Grèce, devenue en 2019 la principale porte d’entrée en Europe pour les migrants, vit une « fatigue migratoire », a déploré jeudi à Paris le ministre adjoint grec chargé de ce dossier, demandant une « solidarité réelle » à la communauté internationale.
Après avoir été en première ligne lors de la crise migratoire de 2015, année lors de laquelle le pays a accueilli plus de 850.000 exilés, la Grèce a rompu l’an dernier avec l’accalmie migratoire en devenant le premier pays d’entrée européen avec 62.000 migrants.
Toute « politique migratoire efficace » doit prendre en compte « les inquiétudes et les craintes des communautés locales », a estimé Georges Koumoutsakos, ministre adjoint de la Protection des citoyens, lors du Forum sur les migrations de l’OCDE.
« Les mêmes personnes qui ont ouvert leur coeur et leur maison durant la crise de 2015, pour aider et accueillir les migrants et réfugiés, aujourd’hui, 5 ans après, ils ferment leurs portes et leur coeur. Soyons réalistes, (...) il y a une fatigue migratoire. Ce fait doit être pris en compte », a-t-il asséné.
La Grèce fait en particulier face à une recrudescence des arrivées sur les cinq îles égéennes de Lesbos, Chios, Samos, Kos et Leros, où, selon les autorités locales, quelque 40.000 migrants s’entassent dans des camps insalubres.
Confronté à cette nouvelle crise migratoire, le pays a rétabli mercredi un ministère des Migrations et a nommé Notis Mitarakis nouveau ministre en charge des migrations.
« Quand vous êtes situés aux frontières d’une région aussi sensible géopolitiquement que le Moyen-Orient, vous devez avoir une administration prête à affronter la crise », a déclaré Georges Koumoutsakos. « On est prêt à assumer pleinement nos responsabilités, mais en même temps, on attend une solidarité réelle. »
La France a annoncé mi-décembre qu’elle accueillerait prochainement 400 réfugiés exilés en Grèce pour aider Athènes à faire face à la « pression migratoire » qu’elle subit. (AFP)
Après avoir été en première ligne lors de la crise migratoire de 2015, année lors de laquelle le pays a accueilli plus de 850.000 exilés, la Grèce a rompu l’an dernier avec l’accalmie migratoire en devenant le premier pays d’entrée européen avec 62.000 migrants.
Toute « politique migratoire efficace » doit prendre en compte « les inquiétudes et les craintes des communautés locales », a estimé Georges Koumoutsakos, ministre adjoint de la Protection des citoyens, lors du Forum sur les migrations de l’OCDE.
« Les mêmes personnes qui ont ouvert leur coeur et leur maison durant la crise de 2015, pour aider et accueillir les migrants et réfugiés, aujourd’hui, 5 ans après, ils ferment leurs portes et leur coeur. Soyons réalistes, (...) il y a une fatigue migratoire. Ce fait doit être pris en compte », a-t-il asséné.
La Grèce fait en particulier face à une recrudescence des arrivées sur les cinq îles égéennes de Lesbos, Chios, Samos, Kos et Leros, où, selon les autorités locales, quelque 40.000 migrants s’entassent dans des camps insalubres.
Confronté à cette nouvelle crise migratoire, le pays a rétabli mercredi un ministère des Migrations et a nommé Notis Mitarakis nouveau ministre en charge des migrations.
« Quand vous êtes situés aux frontières d’une région aussi sensible géopolitiquement que le Moyen-Orient, vous devez avoir une administration prête à affronter la crise », a déclaré Georges Koumoutsakos. « On est prêt à assumer pleinement nos responsabilités, mais en même temps, on attend une solidarité réelle. »
La France a annoncé mi-décembre qu’elle accueillerait prochainement 400 réfugiés exilés en Grèce pour aider Athènes à faire face à la « pression migratoire » qu’elle subit. (AFP)