« Toute attaque nucléaire » de Pyongyang sur les États-Unis ou leurs alliés provoquerait la « fin du régime de Kim » Jong-un, le dirigeant nord-coréen, a de nouveau averti Washington samedi, dans un contexte de fortes tensions dans la péninsule coréenne.
Les États-Unis ont réaffirmé leur « engagement inébranlable » auprès de Séoul, en s’appuyant sur « l’ensemble des capacités américaines, y compris nucléaires » pour exercer une force de « dissuasion », a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué.
« Toute attaque nucléaire de la Corée du Nord contre les États-Unis ou leurs alliés serait inacceptable et entraînera la fin du régime de Kim » Jong-un, a-t-elle ajouté, à l’issue d’une réunion entre responsables américains et sud-coréens, promettant une « réponse rapide, écrasante et résolue ».
En avril, le président américain Joe Biden et son homologue sud-coréen Yoon Suk Yeol, alors en visite à Washington, avaient déjà mis en garde Pyongyang contre une « réponse nucléaire » et la « fin » du régime si ce dernier utilisait son propre arsenal.
La Corée du Sud, alliée des États-Unis et du Japon sur ce dossier, a encore averti mercredi la Corée du Nord qu’elle subirait des « destructions effroyables » si elle s’engageait dans des actions « imprudentes » dans la péninsule coréenne.
Séoul, Tokyo et Washington ont annoncé la semaine dernière de « nouvelles initiatives trilatérales » pour contrer Pyongyang, notamment une opération de partage de données en temps réel sur les tirs de missiles nord-coréens.
De son côté, la Corée du Nord a mis en orbite son premier satellite-espion le mois dernier, après avoir menacé les États-Unis et la Corée du Sud d’être « au bord d’une guerre nucléaire » dans la péninsule.
En novembre, Washington et Séoul ont révisé, pour la première fois en une décennie, leur accord militaire stratégique de 2013 pour permettre notamment à ces deux alliés de « dissuader et de répondre plus efficacement au développement des capacités nucléaires » de Pyongyang. [AFP]