PARIS (Reuters) - Le maréchal Khalifa Haftar, commandant de l'Armée nationale libyenne (ANL) et homme fort de l'Est du pays, fait l'objet d'une plainte pour "actes de torture et de barbarie" déposée en avril à Paris, a-t-on appris mercredi auprès de l'avocate française du plaignant, Me Rachel Lindon.
Le plaignant, un Canado-libyen résidant au Canada, dénonce les agissements de l'ANL en 2016 et 2017 au cours du siège de Benghazi, où plusieurs membres de sa famille ont été tués, et demande à la France d'enquêter sur ces exactions présumées.
L'ancien général de l'armée de Mouammar Kadhafi, âgé de 75 ans, a passé deux semaines en France le mois dernier pour y recevoir des soins médicaux avant de rentrer en grande pompe, le 26 avril, à Benghazi.
Haftar est considéré par ses alliés - l'Egypte, les Emirats arabes unis mais aussi la France - comme un élément-clef de la stabilisation de la Libye après sept années de chaos consécutives à la chute de Mouammar Kadhafi.
Après avoir chassé divers groupes djihadistes de Benghazi, deuxième ville du pays, ainsi que de l'essentiel de l'Est libyen, notamment de la plupart des gisements de pétrole et terminaux d'exportation, il conteste l'autorité du gouvernement installé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale.
En janvier, la mission des Nations unies en Libye a fait part de sa préoccupation devant des informations selon lesquelles de nombreuses exécutions sommaires auraient eu lieu à Benghazi.
Le plaignant, un Canado-libyen résidant au Canada, dénonce les agissements de l'ANL en 2016 et 2017 au cours du siège de Benghazi, où plusieurs membres de sa famille ont été tués, et demande à la France d'enquêter sur ces exactions présumées.
L'ancien général de l'armée de Mouammar Kadhafi, âgé de 75 ans, a passé deux semaines en France le mois dernier pour y recevoir des soins médicaux avant de rentrer en grande pompe, le 26 avril, à Benghazi.
Haftar est considéré par ses alliés - l'Egypte, les Emirats arabes unis mais aussi la France - comme un élément-clef de la stabilisation de la Libye après sept années de chaos consécutives à la chute de Mouammar Kadhafi.
Après avoir chassé divers groupes djihadistes de Benghazi, deuxième ville du pays, ainsi que de l'essentiel de l'Est libyen, notamment de la plupart des gisements de pétrole et terminaux d'exportation, il conteste l'autorité du gouvernement installé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale.
En janvier, la mission des Nations unies en Libye a fait part de sa préoccupation devant des informations selon lesquelles de nombreuses exécutions sommaires auraient eu lieu à Benghazi.