NICE (Reuters) - Un ami proche de l'auteur présumé de la fusillade qui a fait quatre blessés dans un lycée de Grasse (Alpes-Maritimes) a été interpellé vendredi à Montauroux, dans le Var, a-t-on appris de source proche de la gendarmerie.
L'individu, un lycéen, était recherché depuis les événements survenus jeudi dans l'enceinte du lycée Alexis de Tocqueville de Grasse.
Il a été interpellé vers midi, sans heurt, sur une route départementale après avoir été reconnu par un gendarme à la suite de la diffusion de sa fiche de signalement, a précisé une source proche de l'enquête.
Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Nice.
Son frère avait été auparavant interpellé et placé lui aussi en garde à vue vendredi matin, a-t-on indiqué de source policière.
Le tireur, âgé de 16 ans, fils d'un élu communal de Grasse, interpellé par les policiers après avoir fait feu sur des élèves et le proviseur, était toujours entendu vendredi par les enquêteurs de la police judiciaire.
Selon les autorités, il s'agit de l'acte d'un adolescent fasciné par les armes à feu et en litige avec d'autres lycéens.
Les enquêteurs s'emploient notamment à déterminer la provenance de son arsenal, un fusil à pompe, une grenade d'exercice et plusieurs armes de poing. L'adolescent se serait procuré ces armes chez ses parents et son grand-père, affirme ce vendredi le site nicematin.com.
Les autorités ont salué vendredi les bons réflexes constatés au moment des faits et lors du confinement des lycéens dans les classes. Un exercice "intrusion attentat" avait été mis en œuvre le 16 octobre dernier dans l'établissement.
Un état-major relatif à la sécurité dans les établissements scolaires a été réuni vendredi par le préfet des Alpes-Maritimes, Georges-Francois Leclerc. Celui-ci a annoncé "un renforcement des patrouilles dynamiques de police et de gendarmerie autour des établissements scolaires dans les jours qui viennent à Grasse, et dans les semaines et mois à venir" à Nice, Cannes, Menton, Antibes et Cagnes-sur-Mer notamment.
Le représentant de l'Etat a également indiqué que des dossiers de demande d'installation de vidéoprotection, portés par des collectivités locales, seraient examinés et financés grâce au fonds interministériel de prévention de la délinquance.
"Une fois que l'enquête pénale aura largement avancé, il faudrait réfléchir sur les conditions d'intrusion des armes de ce jeune mineur dans l'établissement (...) et adapter les mesures de sécurité aux modalités d'intrusion qu'il aura choisi d'adopter" a suggéré Fabienne Atzori, procureur de Grasse lors d'un point presse à l'issue de la réunion d'état-major.
L'individu, un lycéen, était recherché depuis les événements survenus jeudi dans l'enceinte du lycée Alexis de Tocqueville de Grasse.
Il a été interpellé vers midi, sans heurt, sur une route départementale après avoir été reconnu par un gendarme à la suite de la diffusion de sa fiche de signalement, a précisé une source proche de l'enquête.
Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Nice.
Son frère avait été auparavant interpellé et placé lui aussi en garde à vue vendredi matin, a-t-on indiqué de source policière.
Le tireur, âgé de 16 ans, fils d'un élu communal de Grasse, interpellé par les policiers après avoir fait feu sur des élèves et le proviseur, était toujours entendu vendredi par les enquêteurs de la police judiciaire.
Selon les autorités, il s'agit de l'acte d'un adolescent fasciné par les armes à feu et en litige avec d'autres lycéens.
Les enquêteurs s'emploient notamment à déterminer la provenance de son arsenal, un fusil à pompe, une grenade d'exercice et plusieurs armes de poing. L'adolescent se serait procuré ces armes chez ses parents et son grand-père, affirme ce vendredi le site nicematin.com.
Les autorités ont salué vendredi les bons réflexes constatés au moment des faits et lors du confinement des lycéens dans les classes. Un exercice "intrusion attentat" avait été mis en œuvre le 16 octobre dernier dans l'établissement.
Un état-major relatif à la sécurité dans les établissements scolaires a été réuni vendredi par le préfet des Alpes-Maritimes, Georges-Francois Leclerc. Celui-ci a annoncé "un renforcement des patrouilles dynamiques de police et de gendarmerie autour des établissements scolaires dans les jours qui viennent à Grasse, et dans les semaines et mois à venir" à Nice, Cannes, Menton, Antibes et Cagnes-sur-Mer notamment.
Le représentant de l'Etat a également indiqué que des dossiers de demande d'installation de vidéoprotection, portés par des collectivités locales, seraient examinés et financés grâce au fonds interministériel de prévention de la délinquance.
"Une fois que l'enquête pénale aura largement avancé, il faudrait réfléchir sur les conditions d'intrusion des armes de ce jeune mineur dans l'établissement (...) et adapter les mesures de sécurité aux modalités d'intrusion qu'il aura choisi d'adopter" a suggéré Fabienne Atzori, procureur de Grasse lors d'un point presse à l'issue de la réunion d'état-major.