Union africaine : coups de poing, coups de pied et menaces de mort au parlement panafricain

Mardi 29 Juin 2021

La création du Parlement, il y a 17 ans, s'inscrivait dans le cadre d'un grand plan élaboré par certains des dirigeants africains de l'époque, dont le Libyen Mouammar Kadhafi, pour unifier un continent composé de plus de 50 États. Ils envisageaient que l'Union africaine (UA) soit le fer de lance de la formation d'un gouvernement unique, dont le parlement serait le bras législatif. Mais, lorsqu'il n'est pas un ring de boxe, le parlement n'est - comme le dit le think-tank South African Institute for Security Studies - rien de plus qu'un "talk shop glorifié".
 
Le député sénégalais Toussaint Manga signale à la BBC qu'une grande partie du problème est le fait que seuls 11 des 54 États membres de l'UA ont ratifié un accord de 2014 - connu sous le nom de protocole de Malabo - visant à donner au parlement un pouvoir législatif. Il faut au moins 28 pays. "Si nous voulons vraiment faire avancer ce parlement, les pays doivent ratifier et accorder les pleins pouvoirs au parlement", souligne-t-il. (BBC)
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