Le Conseil des ministres en France a présenté mercredi un projet de loi organisant la fin de l'état d'urgence sanitaire le 10 juillet, qui sera suivi d’une période transitoire de 4 mois où de restrictions restent possibles.
Etant donné l’amélioration des conditions sanitaires en France, «il n’était pas justifié de prolonger l'état d'urgence sanitaire» décidé le 23 mars et déjà prolongé une fois jusqu’au 10 juillet, a expliqué la porte-parole du gouvernement français Sibeth Ndiaye.
Mais au vu des scénarios du Conseil scientifique concernant la crise du nouveau coronavirus, «le virus continue à circuler et il est donc nécessaire que nous soyons armés pour répondre à cette situation». D’où la décision d’une «sortie en biseau de l'état d'urgence avec une période transitoire de 4 mois», a-t-elle précisé.
Prochaine étape: le 22 juin
L’exécutif français tiendra vendredi et la semaine prochaine des conseils de défense sur les conditions sanitaires «qui nous permettront de voir ce qu’il est possible de faire évoluer dans la perspective du 22 juin», la prochaine étape du déconfinement, a-t-elle précisé.
Après le 10 juillet, «le Premier ministre conservera la possibilité de réglementer les déplacements et l’accès aux moyens de transport, les établissements recevant du public, comme les discothèques, et de décider des jauges concernant les rassemblements sur la voie publique», a-t-elle ajouté.
Macron attendu à la TV dimanche soir
Le président Emmanuel Macron s’adressera aux Français dimanche soir, à l’approche d’une nouvelle étape du déconfinement prévue pour le 22 juin, et au moment où les appels à accélérer le processus se multiplient dans le pays. L’allocution présidentielle télévisée, annoncée par l'Elysée, interviendra deux jours après la tenue d’une réunion du conseil scientifique puis d’un conseil de défense sur les questions sanitaires.
Selon un cadre de la majorité, le chef de l’Etat, qui s’est mis en retrait ces dernières semaines et a laissé son Premier ministre Edouard Philippe en première ligne, pourrait notamment évoquer le plan de relance économique qui doit être lancé à la rentrée.
Face à une situation sanitaire qui s’améliore de façon continue et à une épidémie désormais considérée comme «maîtrisée», de nombreux responsables politiques et patronaux appellent depuis plusieurs jours à accélérer le processus de déconfinement. Le patronat réclame notamment la révision des protocoles sanitaires dans les entreprises afin de permettre un «retour à la normale» rapide.
Lundi l’Umih, principal syndicat du secteur de l’hôtellerie-restauration, a demandé que cafés, bars et restaurants d’Ile-de-France, de Guyane et de Mayotte puissent «rouvrir rapidement», jugeant que leur exploitation, «limitée aux seules terrasses», n’était «pas rentable». Plusieurs responsables politiques, dont la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo et des responsables de la droite, réclament du «pragmatisme» et mettent en garde contre un «décrochage économique» accentué par la «lenteur du déconfinement».
Autre sujet brûlant, l’école, tout autant pour permettre aux parents de reprendre le travail posté que pour des raisons éducatives. Or selon les derniers chiffres du ministère, seulement 1,8 million d’écoliers – sur un total de 6,7 millions – sont retournés à l’école, et rarement à temps complet. (AFP/NXP)
Etant donné l’amélioration des conditions sanitaires en France, «il n’était pas justifié de prolonger l'état d'urgence sanitaire» décidé le 23 mars et déjà prolongé une fois jusqu’au 10 juillet, a expliqué la porte-parole du gouvernement français Sibeth Ndiaye.
Mais au vu des scénarios du Conseil scientifique concernant la crise du nouveau coronavirus, «le virus continue à circuler et il est donc nécessaire que nous soyons armés pour répondre à cette situation». D’où la décision d’une «sortie en biseau de l'état d'urgence avec une période transitoire de 4 mois», a-t-elle précisé.
Prochaine étape: le 22 juin
L’exécutif français tiendra vendredi et la semaine prochaine des conseils de défense sur les conditions sanitaires «qui nous permettront de voir ce qu’il est possible de faire évoluer dans la perspective du 22 juin», la prochaine étape du déconfinement, a-t-elle précisé.
Après le 10 juillet, «le Premier ministre conservera la possibilité de réglementer les déplacements et l’accès aux moyens de transport, les établissements recevant du public, comme les discothèques, et de décider des jauges concernant les rassemblements sur la voie publique», a-t-elle ajouté.
Macron attendu à la TV dimanche soir
Le président Emmanuel Macron s’adressera aux Français dimanche soir, à l’approche d’une nouvelle étape du déconfinement prévue pour le 22 juin, et au moment où les appels à accélérer le processus se multiplient dans le pays. L’allocution présidentielle télévisée, annoncée par l'Elysée, interviendra deux jours après la tenue d’une réunion du conseil scientifique puis d’un conseil de défense sur les questions sanitaires.
Selon un cadre de la majorité, le chef de l’Etat, qui s’est mis en retrait ces dernières semaines et a laissé son Premier ministre Edouard Philippe en première ligne, pourrait notamment évoquer le plan de relance économique qui doit être lancé à la rentrée.
Face à une situation sanitaire qui s’améliore de façon continue et à une épidémie désormais considérée comme «maîtrisée», de nombreux responsables politiques et patronaux appellent depuis plusieurs jours à accélérer le processus de déconfinement. Le patronat réclame notamment la révision des protocoles sanitaires dans les entreprises afin de permettre un «retour à la normale» rapide.
Lundi l’Umih, principal syndicat du secteur de l’hôtellerie-restauration, a demandé que cafés, bars et restaurants d’Ile-de-France, de Guyane et de Mayotte puissent «rouvrir rapidement», jugeant que leur exploitation, «limitée aux seules terrasses», n’était «pas rentable». Plusieurs responsables politiques, dont la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo et des responsables de la droite, réclament du «pragmatisme» et mettent en garde contre un «décrochage économique» accentué par la «lenteur du déconfinement».
Autre sujet brûlant, l’école, tout autant pour permettre aux parents de reprendre le travail posté que pour des raisons éducatives. Or selon les derniers chiffres du ministère, seulement 1,8 million d’écoliers – sur un total de 6,7 millions – sont retournés à l’école, et rarement à temps complet. (AFP/NXP)