Le pape François a évoqué dimanche le dixième anniversaire du massacre de 72 clandestins, survenu au Mexique dans une ferme à la frontière américaine. Le souverain pontife a exprimé sa «solidarité» avec des familles réclamant encore justice.
Après la traditionnelle prière de l’Angelus, le souverain pontife a tenu à rendre hommage à «des personnes de divers pays qui cherchaient une vie meilleure», massacrées en août 2010 à San Fernando (Tamaulipas). «J’exprime ma solidarité aux familles et aux victimes qui invoquent encore aujourd’hui la justice et la vérité sur ce qui est arrivé», a-t-il commenté.
«Le Seigneur nous demandera des comptes sur tous les migrants tombés lors de voyages motivés par l’espoir. Ils ont été les victimes d’une culture du déchet», a ajouté le pape François, grand défenseur des droits des migrants dans le monde.
Abattus dans une ferme
Les 72 clandestins avaient été tués par des hommes du cartel mexicain des «Zétas» dans une ferme à 160 km de la frontière américaine, dévoilant les dangers encourus par ceux qui empruntent la périlleuse route vers les États-Unis. Les corps de ces clandestins, exécutés froidement, avaient les mains liées dans le dos et certains présentaient des traces de tortures.
Selon le témoignage d’un des deux survivants du massacre – un Équatorien laissé pour mort avec une blessure à la poitrine – les 72 migrants avaient été abattus car ils refusaient de payer une rançon ou de rejoindre les rangs des «Zétas», une des organisations criminelles les plus redoutées du Mexique, constituée à l’origine par des déserteurs des troupes d’élite de l’armée. (ATS/NXP)
Après la traditionnelle prière de l’Angelus, le souverain pontife a tenu à rendre hommage à «des personnes de divers pays qui cherchaient une vie meilleure», massacrées en août 2010 à San Fernando (Tamaulipas). «J’exprime ma solidarité aux familles et aux victimes qui invoquent encore aujourd’hui la justice et la vérité sur ce qui est arrivé», a-t-il commenté.
«Le Seigneur nous demandera des comptes sur tous les migrants tombés lors de voyages motivés par l’espoir. Ils ont été les victimes d’une culture du déchet», a ajouté le pape François, grand défenseur des droits des migrants dans le monde.
Abattus dans une ferme
Les 72 clandestins avaient été tués par des hommes du cartel mexicain des «Zétas» dans une ferme à 160 km de la frontière américaine, dévoilant les dangers encourus par ceux qui empruntent la périlleuse route vers les États-Unis. Les corps de ces clandestins, exécutés froidement, avaient les mains liées dans le dos et certains présentaient des traces de tortures.
Selon le témoignage d’un des deux survivants du massacre – un Équatorien laissé pour mort avec une blessure à la poitrine – les 72 migrants avaient été abattus car ils refusaient de payer une rançon ou de rejoindre les rangs des «Zétas», une des organisations criminelles les plus redoutées du Mexique, constituée à l’origine par des déserteurs des troupes d’élite de l’armée. (ATS/NXP)