"Voilà qu'il se réveille" : François Hollande tacle Gérald Darmanin, qui souhaite "mettre fin définitivement" aux 35 heures

Lundi 7 Octobre 2024

Sur TF1, lundi 7 octobre, François Hollande a vivement réagi aux déclarations de Gérald Darmanin, qui depuis son retour sur les bancs de l'Assemblée nationale multiplie les propositions, dont celle d'en finir avec les 35h.

 

À peine sorti de Beauvau, Gérald Darmanin refait parler de lui. L'ex-ministre de l'Intérieur et député Ensemble a relancé le débat sur les 35h, estimant qu'on ne "travaille pas assez" en France, dans un entretien accordé aux Échos, publié dimanche 6 octobre. 

 

"On peut aussi mettre fin définitivement aux 35 heures dans le privé et renvoyer le temps de travail au dialogue dans l'entreprise", propose l'élu du Nord, qui souhaite "passer à 36 ou 37 heures dans le public, bien sûr payées en conséquence". 

 

De quoi faire réagir François Hollande sur le plateau TF1, lundi 7 octobre.

 

Économies : "Gérald Darmanin a été ministre pendant 7 ans (...) et voilà qu'il se réveille (...) Plutôt que de demander des contributions aux plus fortunés, M. Darmanin dit 'il faut maintenant faire travailler tout le monde'", @fhollande dans #BonjourLaMatinaleTF1 pic.twitter.com/YfUQa7oDim

— TF1Info (@TF1Info) October 7, 2024

 

"Monsieur Darmanin a été ministre je crois ?"

 

Interrogé sur les propositions de Gérald Darmanin, l'ancien président de la République s'est étonné : 

 

"Monsieur Darmanin a été ministre je crois, pendant 7 ans ? Il a été ministre de tout d'ailleurs, du Budget, de l'Intérieur... Et voilà qu'il se réveille", tacle-t-il. 

 

"C'est quand même ce gouvernement qui a créé la situation dans laquelle nous sommes, c'est-à-dire 1 000 milliards de dette supplémentaires", a ajouté François Hollande. 

 

Le député corrézien estime également que Gérald Darmanin devrait "demander des contributions aux plus fortunés", comme l'envisage le gouvernement Barnier.

 

Dans Les Échos, Gérald Darmanin a également évoqué la mise en place d'un "deuxième jour de carence pour les arrêts maladie dans la fonction publique", et la suppression d'un "deuxième jour férié dans le public comme dans le privé", afin d'atteindre les objectifs fixés par le nouveau Bercy en termes d'économies. 

 

Des pistes qui risquent fort de ne pas faire l'unanimité, d'autant que l'ex-ministre, en froid avec le nouvel exécutif et qui vient tout juste de lancer son propre mouvement politique, s'est fermement opposé à toute hausse d'impôts, y compris pour les plus aisés, comme le souhaite Michel Barnier. [6Medias]

 
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