L’Iran va verser « 150 000 dollars ou l’équivalent en euros » à chacune des familles des 176 victimes du crash d’un avion de ligne ukrainien abattu « par erreur » en janvier dernier au-dessus de Téhéran, ont annoncé mercredi des sources officielles.
Les forces armées iraniennes ont reconnu le 11 janvier avoir abattu « par erreur » trois jours plus tôt le Boeing assurant le vol PS 752 d’Ukraine International Airlines entre Téhéran et Kiev peu après son décollage, tuant 176 personnes à bord de l’appareil.
« Le cabinet a approuvé la mise à disposition de 150 000 dollars ou l’équivalent en euros (pour verser) pour les familles et survivants de chacune des victimes de l’accident d’avion ukrainien dans les meilleurs délais », a annoncé mercredi la présidence iranienne, selon l’agence Irna.
Le drame a entraîné la mort des passagers et de l’équipage, en majorité des Iraniens et des Canadiens, pour beaucoup binationaux.
Une délégation ukrainienne s’est rendu en octobre à Téhéran pour une nouvelle série de discussions sur une possible compensation financière de la part de l’Iran pour le crash.
Les Affaires étrangères iraniennes avait alors indiqué que les négociations avaient porté notamment sur « l’indemnisation des familles et de la compagnie aérienne ».
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères avait dit en juillet espérer obtenir la plus grande compensation financière possible afin d’alléger « la douleur et le deuil » des proches des victimes.
Le ministre du Transport et du Développement urbain, Mohammad Eslami, a indiqué mercredi que « le compte rendu final » du crash serait « bientôt » mis à la disposition du public « en persan et en anglais ».
« Le propriétaire de l’avion, l’Ukraine, et Boeing étaient présents pour l’enquête », a-t-il précisé, selon Irna.
Le Canada, qui a perdu 55 ressortissants et 30 résidents permanents dans l’accident, avait réaffirmé en octobre sa volonté de « travailler sans relâche afin que les familles des victimes puissent obtenir les réponses qu’elles méritent ».
Le jour du crash, les défenses aériennes de l’Iran étaient en état d’alerte maximale par crainte d’une attaque américaine.
L’Iran s’attendait à une réplique de Washington après avoir attaqué une base utilisée par l’armée américaine en Irak, en riposte à l’élimination du général Qassem Soleimani, artisan de la stratégie régionale de l’Iran.
La direction de l’aviation civile iranienne a affirmé que le mauvais réglage d’un radar d’une unité antiaérienne avait été la principale « erreur humaine » à l’origine de la catastrophe.
« Cette compensation n’empêche pas la poursuite de l’aspect pénal de l’affaire devant l’Autorité judiciaire compétente », a assuré mercredi la présidence iranienne, selon Irna. (AFP)
Les forces armées iraniennes ont reconnu le 11 janvier avoir abattu « par erreur » trois jours plus tôt le Boeing assurant le vol PS 752 d’Ukraine International Airlines entre Téhéran et Kiev peu après son décollage, tuant 176 personnes à bord de l’appareil.
« Le cabinet a approuvé la mise à disposition de 150 000 dollars ou l’équivalent en euros (pour verser) pour les familles et survivants de chacune des victimes de l’accident d’avion ukrainien dans les meilleurs délais », a annoncé mercredi la présidence iranienne, selon l’agence Irna.
Le drame a entraîné la mort des passagers et de l’équipage, en majorité des Iraniens et des Canadiens, pour beaucoup binationaux.
Une délégation ukrainienne s’est rendu en octobre à Téhéran pour une nouvelle série de discussions sur une possible compensation financière de la part de l’Iran pour le crash.
Les Affaires étrangères iraniennes avait alors indiqué que les négociations avaient porté notamment sur « l’indemnisation des familles et de la compagnie aérienne ».
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères avait dit en juillet espérer obtenir la plus grande compensation financière possible afin d’alléger « la douleur et le deuil » des proches des victimes.
Le ministre du Transport et du Développement urbain, Mohammad Eslami, a indiqué mercredi que « le compte rendu final » du crash serait « bientôt » mis à la disposition du public « en persan et en anglais ».
« Le propriétaire de l’avion, l’Ukraine, et Boeing étaient présents pour l’enquête », a-t-il précisé, selon Irna.
Le Canada, qui a perdu 55 ressortissants et 30 résidents permanents dans l’accident, avait réaffirmé en octobre sa volonté de « travailler sans relâche afin que les familles des victimes puissent obtenir les réponses qu’elles méritent ».
Le jour du crash, les défenses aériennes de l’Iran étaient en état d’alerte maximale par crainte d’une attaque américaine.
L’Iran s’attendait à une réplique de Washington après avoir attaqué une base utilisée par l’armée américaine en Irak, en riposte à l’élimination du général Qassem Soleimani, artisan de la stratégie régionale de l’Iran.
La direction de l’aviation civile iranienne a affirmé que le mauvais réglage d’un radar d’une unité antiaérienne avait été la principale « erreur humaine » à l’origine de la catastrophe.
« Cette compensation n’empêche pas la poursuite de l’aspect pénal de l’affaire devant l’Autorité judiciaire compétente », a assuré mercredi la présidence iranienne, selon Irna. (AFP)