NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse vendredi, soutenue par les valeurs technologiques, sur fond de résultats de banques et de statistiques contrastés.
L‘indice Dow Jones a gagné 30,71 points, soit 0,13%, à 22.871,72.
Le Standard & Poor’s 500, plus large, a progressé de 0,09% à 2.553,17 et le Nasdaq Composite a avancé de 0,22% à 6.605,80.
Le Dow affiche une progression hebdomadaire de 0,43%, le S&P-500 de 0,15%, tous les deux en hausse pour la cinquième semaine d‘affilée. Le Nasdaq a pris 0,24%, sa troisième semaine consécutive de gains.
Les prix à la consommation ont enregistré en septembre leur plus forte progression en huit mois aux Etats-Unis en raison d‘une envolée des prix à la pompe avec le passage d‘ouragans sur le sud du pays, mais l‘inflation sous-jacente peine toujours à décoller. L‘indice “core” CPI, hors essence et alimentation, n‘a augmenté que de 0,1%.
Les ventes au détail ont elles enregistré leur plus forte progression en deux ans et demi, grâce notamment à la reconstruction et aux travaux entrepris dans les régions dévastées par les ouragans Harvey et Irma
“C‘est un environnement favorable à la prise de risque. Le contexte économique et la croissance des bénéfices, combinés à une inflation basse signifient que les taux d‘intérêt restent bas et que le dollar est sur une tendance baissière et que la prise de risque est récompensée”, estime Jack Ablin, de chez BMO Private Bank.
RÉSULTATS CONTRASTÉS POUR BoA ET WELLS FARGO
Après JPMorgan & Chase et Citigroup, qui ont ouvert jeudi le bal des résultats du troisième trimestre en annonçant une baisse de leurs revenus de trading, c’était au tour vendredi de Bank of America et Wells Fargo.
Le marché attend de voir si la croissance des bénéfices justifie des valorisations très élevées alors que le S&P-500 affiche un gain de 14% depuis le début de l‘année.
“En raison du poids des financières dans l’économie, le marché aime voir de quelle manière leurs résultats, la croissance du crédit par exemple, témoignent de la santé de l’économie”, explique Nana Adae, de chez J.P.Morgan Private bank.
Ceux de BoA ont été bien accueillis. La deuxième banque américaine, qui a profité de sa politique de strict contrôle des coûts et des relèvements de taux d‘intérêt décidés par la Réserve fédérale, a publié un bénéfice sur la période juillet-septembre en hausse de 15%. L‘action a clôturé sur un gain de 1,49%.
En revanche, Wells Fargo a lâché 2,75%, après avoir annoncé un bénéfice en repli de 18,6%, pénalisé par des frais juridiques et une baisse des revenus du crédit immobilier.
Le compartiment des financières termine sur un léger repli de 0,04%, Goldman Sachs affichant un recul de 0,53% et JPMorgan de 0,13%.
RECORD HISTORIQUE DE NETFLIX
Seuls cinq des onze secteurs du S&P-500 ont fini en hausse, celui des technologiques affichant la meilleure performance avec +0,52% .
Facebook, Apple et Microsoft, qui a touché un record de 77,87 dollars en séance, ont terminé avec des gains respectifs de 0,69%, 0,63%, et 0,5%.
Netflix, qui publiera ses résultats lundi, s‘est adjugé 1,85% après avoir touché un record historique à 200,81 dollars. Le service de vidéo en ligne bénéficie d‘une série de relèvement de cours, Goldman Sachs et certains courtiers estimant qu‘il pourrait augmenter ses prix sans décourager abonnés.
Le secteur de la santé a perdu 0,3%. Donald Trump a signé jeudi un décret destiné à contourner certaines obligations imposées par l‘Obamacare, la réforme du système de protection santé que le nouveau président américain n‘est pas parvenu à faire annuler par le Congrès.
Les assureurs Centene a perdu 3,33%, Molina Healthcare a abandonné 3,37% et Anthem 3,11%.
Le secteur des télécoms a cédé 0,71%, plus forte baisse sectorielle. Verizon, plus forte baisse du Dow, cédé 1,01% et AT&T a perdu 0,45%, après avoir chuté de 6,10% jeudi.
Environ 5,8 milliards d‘actions ont changé de mains sur les marchés américains, à comparer à une moyenne de 6,1 milliards au cours des 20 derniers jours. (AFP)
L‘indice Dow Jones a gagné 30,71 points, soit 0,13%, à 22.871,72.
Le Standard & Poor’s 500, plus large, a progressé de 0,09% à 2.553,17 et le Nasdaq Composite a avancé de 0,22% à 6.605,80.
Le Dow affiche une progression hebdomadaire de 0,43%, le S&P-500 de 0,15%, tous les deux en hausse pour la cinquième semaine d‘affilée. Le Nasdaq a pris 0,24%, sa troisième semaine consécutive de gains.
Les prix à la consommation ont enregistré en septembre leur plus forte progression en huit mois aux Etats-Unis en raison d‘une envolée des prix à la pompe avec le passage d‘ouragans sur le sud du pays, mais l‘inflation sous-jacente peine toujours à décoller. L‘indice “core” CPI, hors essence et alimentation, n‘a augmenté que de 0,1%.
Les ventes au détail ont elles enregistré leur plus forte progression en deux ans et demi, grâce notamment à la reconstruction et aux travaux entrepris dans les régions dévastées par les ouragans Harvey et Irma
“C‘est un environnement favorable à la prise de risque. Le contexte économique et la croissance des bénéfices, combinés à une inflation basse signifient que les taux d‘intérêt restent bas et que le dollar est sur une tendance baissière et que la prise de risque est récompensée”, estime Jack Ablin, de chez BMO Private Bank.
RÉSULTATS CONTRASTÉS POUR BoA ET WELLS FARGO
Après JPMorgan & Chase et Citigroup, qui ont ouvert jeudi le bal des résultats du troisième trimestre en annonçant une baisse de leurs revenus de trading, c’était au tour vendredi de Bank of America et Wells Fargo.
Le marché attend de voir si la croissance des bénéfices justifie des valorisations très élevées alors que le S&P-500 affiche un gain de 14% depuis le début de l‘année.
“En raison du poids des financières dans l’économie, le marché aime voir de quelle manière leurs résultats, la croissance du crédit par exemple, témoignent de la santé de l’économie”, explique Nana Adae, de chez J.P.Morgan Private bank.
Ceux de BoA ont été bien accueillis. La deuxième banque américaine, qui a profité de sa politique de strict contrôle des coûts et des relèvements de taux d‘intérêt décidés par la Réserve fédérale, a publié un bénéfice sur la période juillet-septembre en hausse de 15%. L‘action a clôturé sur un gain de 1,49%.
En revanche, Wells Fargo a lâché 2,75%, après avoir annoncé un bénéfice en repli de 18,6%, pénalisé par des frais juridiques et une baisse des revenus du crédit immobilier.
Le compartiment des financières termine sur un léger repli de 0,04%, Goldman Sachs affichant un recul de 0,53% et JPMorgan de 0,13%.
RECORD HISTORIQUE DE NETFLIX
Seuls cinq des onze secteurs du S&P-500 ont fini en hausse, celui des technologiques affichant la meilleure performance avec +0,52% .
Facebook, Apple et Microsoft, qui a touché un record de 77,87 dollars en séance, ont terminé avec des gains respectifs de 0,69%, 0,63%, et 0,5%.
Netflix, qui publiera ses résultats lundi, s‘est adjugé 1,85% après avoir touché un record historique à 200,81 dollars. Le service de vidéo en ligne bénéficie d‘une série de relèvement de cours, Goldman Sachs et certains courtiers estimant qu‘il pourrait augmenter ses prix sans décourager abonnés.
Le secteur de la santé a perdu 0,3%. Donald Trump a signé jeudi un décret destiné à contourner certaines obligations imposées par l‘Obamacare, la réforme du système de protection santé que le nouveau président américain n‘est pas parvenu à faire annuler par le Congrès.
Les assureurs Centene a perdu 3,33%, Molina Healthcare a abandonné 3,37% et Anthem 3,11%.
Le secteur des télécoms a cédé 0,71%, plus forte baisse sectorielle. Verizon, plus forte baisse du Dow, cédé 1,01% et AT&T a perdu 0,45%, après avoir chuté de 6,10% jeudi.
Environ 5,8 milliards d‘actions ont changé de mains sur les marchés américains, à comparer à une moyenne de 6,1 milliards au cours des 20 derniers jours. (AFP)