Le Département d'Etat américain a déclaré, lundi, que les Américains ont "tout à fait le droit" de manifester, alors que les protestations pro-palestiniennes se sont intensifiées sur les campus universitaires américains au cours des dernières semaines.
Lors de son point de presse quotidien, le porte-parole adjoint Vedant Patel a déclaré qu'il s'agissait d'une pratique conforme au premier amendement, ajoutant : "Il est certain que les gens ont tout à fait le droit de le faire".
"Nous encourageons les gens à le faire de manière pacifique et non violente", a déclaré Patel en réponse à une question du correspondant d'Anadolu.
À la question de savoir si la politique américaine serait modifiée ou affectée par les manifestations, Patel a répondu que le seul critère dans le processus de prise de décision était l'intérêt supérieur du peuple américain et ce qui permettait aux Américains d'être plus en sécurité.
"De notre point de vue, l'augmentation de l'aide humanitaire est une bonne chose pour les États-Unis", a déclaré Patel.
Et d'ajouter : "La défaite du Hamas est une bonne chose pour les États-Unis, faire en sorte que Gaza ne soit plus un point de départ pour le terrorisme est également une bonne chose pour les États-Unis, et une solution à deux États qui apporte plus de paix, de stabilité et d'intégration dans la région du Moyen-Orient est également une bonne chose pour les États-Unis."
La Maison Blanche s'est également fait l'écho du Département d'État.
"Nous allons continuer à dire que tous les Américains ont le droit de manifester pacifiquement", a déclaré la porte-parole Karine Jean-Pierre lors d'une conférence de presse.
Interrogée sur d'éventuelles suspensions ou expulsions d'étudiants manifestants, Karine Jean-Pierre a répondu qu'il appartenait aux dirigeants de leurs universités et collèges d’en décider.
Des centaines d'étudiants ont été arrêtés sur les campus américains, lors de manifestations demandant aux universités de se désinvestir d'Israël et de condamner la guerre en cours contre la Bande de Gaza assiégée, où plus de 34 400 palestiniens ont été tuées. [AA]