Séoul et Washington discutent d’exercices conjoints impliquant des moyens nucléaires américains pour contrer les menaces croissantes de la Corée du Nord dotée de l’arme nucléaire, a rapporté le président sud-coréen.
Dans un entretien au journal «Chosun Ilbo», publié lundi, Yoon Suk-yeol admet que «le parapluie nucléaire» américain et sa «dissuasion élargie» ne suffisent plus à rassurer les Sud-Coréens.
«Les armes nucléaires appartiennent aux États-Unis, mais la préparation, le partage d’informations, les exercices et l’entraînement doivent être effectués conjointement par la Corée du Sud et les États-Unis», a déclaré le président, ajoutant que Washington accueillait cette idée «plutôt positivement».
Ces propos sont publiés au lendemain de l’appel du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à «l’augmentation exponentielle» de l’arsenal nucléaire de son pays, selon l’agence officielle KCNA. Kim a également annoncé que le Nord allait développer de nouveaux missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) pour faire face à ce qu’il appelle l’hostilité des États-Unis et de la Corée du Sud.
2022, année record
En 2022, le Nord a procédé presque chaque mois à des essais d’armement, y compris le tir de son ICBM le plus avancé. L’année 2022 a été marquée par un nombre record de tirs de missiles par Pyongyang. Trois missiles balistiques à courte portée ont encore été tirés par la Corée du Nord samedi, et un autre dimanche à l’aube.
Sous la présidence de Yoon Suk-yeol, la Corée du Sud a renforcé ses exercices militaires conjoints avec les États-Unis, qui avaient été réduits pendant la pandémie ou interrompus sous son prédécesseur sur fond de pourparlers diplomatiques finalement infructueux avec le Nord.
Depuis l’échec des négociations intercoréennes en 2019, Kim a redoublé d’efforts pour développer ses programmes d’armement interdits. Séoul et Washington prêtent à Pyongyang l’intention de mener prochainement un nouvel essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire et le premier depuis 2017. (AFP)
Dans un entretien au journal «Chosun Ilbo», publié lundi, Yoon Suk-yeol admet que «le parapluie nucléaire» américain et sa «dissuasion élargie» ne suffisent plus à rassurer les Sud-Coréens.
«Les armes nucléaires appartiennent aux États-Unis, mais la préparation, le partage d’informations, les exercices et l’entraînement doivent être effectués conjointement par la Corée du Sud et les États-Unis», a déclaré le président, ajoutant que Washington accueillait cette idée «plutôt positivement».
Ces propos sont publiés au lendemain de l’appel du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à «l’augmentation exponentielle» de l’arsenal nucléaire de son pays, selon l’agence officielle KCNA. Kim a également annoncé que le Nord allait développer de nouveaux missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) pour faire face à ce qu’il appelle l’hostilité des États-Unis et de la Corée du Sud.
2022, année record
En 2022, le Nord a procédé presque chaque mois à des essais d’armement, y compris le tir de son ICBM le plus avancé. L’année 2022 a été marquée par un nombre record de tirs de missiles par Pyongyang. Trois missiles balistiques à courte portée ont encore été tirés par la Corée du Nord samedi, et un autre dimanche à l’aube.
Sous la présidence de Yoon Suk-yeol, la Corée du Sud a renforcé ses exercices militaires conjoints avec les États-Unis, qui avaient été réduits pendant la pandémie ou interrompus sous son prédécesseur sur fond de pourparlers diplomatiques finalement infructueux avec le Nord.
Depuis l’échec des négociations intercoréennes en 2019, Kim a redoublé d’efforts pour développer ses programmes d’armement interdits. Séoul et Washington prêtent à Pyongyang l’intention de mener prochainement un nouvel essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire et le premier depuis 2017. (AFP)