L’activité du secteur privé dans la zone euro s’est effondrée en avril à un rythme « sans précédent », sous l’effet des mesures prises pour enrayer la propagation du coronavirus, selon la première estimation jeudi de l’indice PMI composite du cabinet Markit.
L’indice mensuel s’affiche à 13,5 points, contre 29,7 points en mars, ce qui constitue « de loin la plus forte contraction de l’activité globale enregistrée en plus de vingt ans d’enquête ».
Lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l’activité progresse. Elle diminue s’il est inférieur à ce seuil.
« En comparaison, l’indice s’était replié à 36,2 en février 2009, soit au plus fort de la crise financière mondiale », souligne le cabinet dans son communiqué.
Pour Chris Williamson, économiste chez Markit, ces données « préfigurent une contraction trimestrielle de l’économie de la zone euro de l’ordre de 7,5% » car « les mesures restrictives imposées par les gouvernements » devraient « continuer à paralyser des pans entiers de l’économie ».
Ces mesures ont déjà eu de sévères conséquences dans le secteur des services, comme en témoigne l’indice de l’activité, qui se replie de 26,4 en mars à 11,7 en avril.
Dans le secteur manufacturier, les entreprises ont également signalé en avril une baisse sans précédent de leurs activités, l’indice chutant de 38,5 en mars à 18,4.
« Les indices de confiance du mois d’avril sont terriblement mauvais et laissent entendre que l’activité économique est pratiquement paralysée », souligne Jack Allen-Reynolds, analyste chez Capital Economics, qui anticipe que « la production restera très faible pendant encore de nombreux mois ».
Pour Bert Colijn, économiste chez ING, « la question est de savoir comment l’activité va reprendre dans les semaines à venir ».
« Personne ne s’attend à un rebond rapide de l’activité, mais une certaine reprise après les creux d’avril serait logique, car certaines entreprises sont autorisées à rouvrir prudemment », explique-t-il.
Cet analyste s’inquiète cependant de voir l’enquête souligner « que les licenciements se produisent à un rythme record en avril ».
Cela indique « que les programmes de chômage partiel ne peuvent pas absorber tout le choc » et « que le chômage risque d’augmenter considérablement à court terme », selon lui.
L’indice PMI (pour Purchasing Manager’s Index) prend en compte les prises de commandes, la production, l’emploi, les livraisons et les stocks du secteur manufacturier. (AFP)
L’indice mensuel s’affiche à 13,5 points, contre 29,7 points en mars, ce qui constitue « de loin la plus forte contraction de l’activité globale enregistrée en plus de vingt ans d’enquête ».
Lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l’activité progresse. Elle diminue s’il est inférieur à ce seuil.
« En comparaison, l’indice s’était replié à 36,2 en février 2009, soit au plus fort de la crise financière mondiale », souligne le cabinet dans son communiqué.
Pour Chris Williamson, économiste chez Markit, ces données « préfigurent une contraction trimestrielle de l’économie de la zone euro de l’ordre de 7,5% » car « les mesures restrictives imposées par les gouvernements » devraient « continuer à paralyser des pans entiers de l’économie ».
Ces mesures ont déjà eu de sévères conséquences dans le secteur des services, comme en témoigne l’indice de l’activité, qui se replie de 26,4 en mars à 11,7 en avril.
Dans le secteur manufacturier, les entreprises ont également signalé en avril une baisse sans précédent de leurs activités, l’indice chutant de 38,5 en mars à 18,4.
« Les indices de confiance du mois d’avril sont terriblement mauvais et laissent entendre que l’activité économique est pratiquement paralysée », souligne Jack Allen-Reynolds, analyste chez Capital Economics, qui anticipe que « la production restera très faible pendant encore de nombreux mois ».
Pour Bert Colijn, économiste chez ING, « la question est de savoir comment l’activité va reprendre dans les semaines à venir ».
« Personne ne s’attend à un rebond rapide de l’activité, mais une certaine reprise après les creux d’avril serait logique, car certaines entreprises sont autorisées à rouvrir prudemment », explique-t-il.
Cet analyste s’inquiète cependant de voir l’enquête souligner « que les licenciements se produisent à un rythme record en avril ».
Cela indique « que les programmes de chômage partiel ne peuvent pas absorber tout le choc » et « que le chômage risque d’augmenter considérablement à court terme », selon lui.
L’indice PMI (pour Purchasing Manager’s Index) prend en compte les prises de commandes, la production, l’emploi, les livraisons et les stocks du secteur manufacturier. (AFP)