L'ONG Human Rights Watch a réclamé mardi une enquête indépendante sur la répression sanglante de la protestation anti-régime en juin en Eswatini, la dernière monarchie absolue d'Afrique. Au moins 46 personnes ont été tuées et 245 autres blessées par balle, selon l'ONG qui cite un rapport récent d'un groupe local de défense des droits. Le royaume d'Eswatini avait reconnu auprès de l'AFP en juillet la mort de 27 personnes.
Anciennement nommé Swaziland, le petit Etat enclavé d'1,3 million d'habitants où les protestations sont rares, est régulièrement le théâtre depuis juin de manifestations pro-démocratie, menées par des étudiants, fonctionnaires, travailleurs des transports ou soignants, ayant conduit les autorités à déployer l'armée. (AfricaNews avec AFP)
Le premier ministre du Soudan Abdallah Hamdok, en résidence surveillée depuis le coup d’Etat du 25 octobre, a estimé dimanche 31 octobre que « la voie vers une sortie de crise » passait par le retour aux affaires de son cabinet. Selon un communiqué publié sur Facebook, le chef du gouvernement déchu a également réclamé la libération des dirigeants civils lors d’une rencontre avec les ambassadeurs américain, britannique et norvégien membres de la « troïka » à la manœuvre au Soudan.
Les responsables civils arrêtés pendant le putsch du général Abdel Fattah Al-Bourhane sont toujours introuvables, a indiqué leur avocat Kamal Al-Jizouli à l’AFP, demandant que « soit rendu public le lieu où ministres et politiciens sont détenus ». Retenu un temps chez le nouvel homme fort du pays avant d’être finalement ramené chez lui, où il est sous « surveillance étroite », Abdallah Hamdok s’exprime depuis lundi via des communiqués qui sont publiés sur la page Facebook du ministère de l’information entré en dissidence. …
L’émissaire de l’ONU au Soudan, Volker Perthes, a rencontré dimanche Abdallah Hamdok et évoqué de possibles « médiations » pour sortir le pays de l’impasse. L’émissaire américain pour la Corne de l’Afrique doit également revenir mardi à Khartoum, selon le ministère de l’information. (Le Monde avec AFP)
Au moins dix Casques bleus égyptiens de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) ont été blessés lundi par des tirs de la garde présidentielle à Bangui, a annoncé mardi l'ONU. Des représentants de l'État qui font feu sur les agents de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) : une dizaine de Casques bleus égyptiens ont été blessés par des tirs de la garde présidentielle lundi 1er novembre à Bangui, selon l'ONU mardi, qui condamne "une attaque délibérée et inqualifiable".
"Les éléments de l'Unité de police constituée égyptienne", qui circulaient dans un bus, "ont essuyé des tirs nourris de la garde présidentielle sans sommation préalable ni riposte aucune, alors qu'ils n'étaient pas armés", a assuré l'ONU dans un communiqué. Deux d'entre eux ont été grièvement blessés. En quittant la zone après les tirs, à 120 mètres environ de la résidence présidentielle, le bus "a heurté une femme qui a perdu la vie", a ajouté la Minusca, qui "a présenté ses condoléances à la famille de la victime lors d'une rencontre en fin de journée". (France24 avec AFP)
Le torchon continue de brûler entre Alger et Rabat. Le président Abdelmadjid Tebboune a "ordonné la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l'Office marocain de l'électricité et de l'eau potable (ONEE)", a annoncé, dimanche 31 octobre, la télévision publique algérienne, diffusant un communiqué de la présidence.
Abdelmadjid Tebboune a pris cette décision, après consultation du Premier ministre et des ministres des Affaires étrangères et de l'Energie, "au vu des pratiques à caractère hostile du royaume (marocain) qui portent atteinte à l'unité nationale", expliquait le communiqué. La décision algérienne de fermer le gazoduc GME qui reliait l'Algérie à la péninsule ibérique, via le Maroc a été prise en août dernier au moment où Alger rompait ses relations diplomatiques avec Rabat.
Le pays premier fournisseur de gaz naturel de l'Espagne, est depuis resté sur ses positions, ne faisant pas mystère ces dernières semaines de son intention de ne pas prolonger le contrat d'utilisation du gazoduc Gaz Maghreb Europe (GME). (France24 avec AFP)
Dans un message enregistré en exclusivité pour la BBC, le pape François appelle les dirigeants mondiaux qui se réuniront la semaine prochaine à la conférence des Nations unies sur le climat à Glasgow à apporter des "réponses efficaces" à l'urgence environnementale et à offrir un "espoir concret" aux générations futures.
S'exprimant depuis le Vatican dans le cadre de l'émission Thought for the Day de BBC Radio 4, le pape évoque des crises telles que la pandémie de Covid-19, le changement climatique et les difficultés économiques, et exhorte le monde à y répondre avec une vision et des décisions radicales, afin de ne pas "gaspiller les opportunités" que présentent les défis actuels. "Nous pouvons affronter ces crises en nous repliant sur l'isolationnisme, le protectionnisme et l'exploitation", déclare le pontife, "ou nous pouvons y voir une véritable chance de changement." (BBC)
Les manifestations sont interdites au royaume d’Eswatini, mais ils étaient quand même une poignée de protestataires pro-démocratie à donner de la voix ce jeudi à Manzini, la plus grande ville du pays, sous les yeux de la police. Dernière monarchie absolue d’Afrique, l’Eswatini est secouée depuis juin par une virulente contestation violemment réprimée. Des manifestations pro-démocratie, menée par des étudiants, fonctionnaires, travailleurs des transports ou soignants ont conduit à un déploiement de l’armée. Des dizaines de personnes ont perdu la vie.
Samedi, au lendemain d'une visite de médiateurs d'Afrique australe, le Roi a appelé au calme et fait savoir qu’un dialogue national allait être lancé. Mais l'opposition et la société civile ont rejeté en bloc cet appel. Elles ont dénoncé un stratagème destiné à tromper les observateurs et ont appelé à manifester contre le monarque dans tout le royaume. (AfricaNews)
Les nouveaux membres du nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante CENI viennent de prêter serment ce mardi 26 octobre 2021 devant la Cour constitutionnelle à Kinshasa, la capitale. Cette prestation de serment intervient quatre mois après la signature de l'ordonnance portant leur investiture par le président Félix Tshisekedi.
Seuls 12 membres sur 15 qui constituent ce nouveau bureau sont investis. Trois postes réservés à l'opposition sont restés vacants (2e vice-présidence, Questure et un membre de la plénière). Cette nouvelle équipe a pour mandat d'organiser les élections de fin décembre 2023. (BBC)
Le président du Conseil militaire de transition tchadien, le général Mahamat Idriss Déby, est arrivé mardi à Ankara sur l'invitation du président turc. Il est notamment accompagné de son Premier ministre et de son ministre des Affaires étrangères, précise le porte-parole du gouvernement tchadien. L'objectif : relancer la coopération bilatérale entre les deux pays. (RFI)
Les pays africains, qui sont parmi les premières victimes du désastre écologique annoncé, comptent bien faire entendre leur voix à l'occasion de la COP26. En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est particulièrement concernée par la disparition de ses forêts. Publié en juin dernier, le rapport de l’Inventaire forestier et faunique de la Côte d’Ivoire révèle que 90% de la surface des forêts ont disparu durant les 60 dernières années. Des chiffres alarmants donnant au pays des éléphants l’un des taux annuels de déforestation les plus rapides du continent.
Selon Caumouth Alban Kouassi, président de la branche ivoirienne de l’ONG Page verte, cette situation s’explique par la poussée démographique, les aléas du marché agricole, ainsi que la coupe intensive des arbres pour répondre aux besoins de l’industrie du bois. Parmi ses conséquences désastreuses pour l’environnement, la baisse de la pluviométrie, le dérèglement des saisons et la disparition de nombreuses espèces animales, dont une trentaine sont déjà classées sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature. (RFI)
Le réalisateur somalien Ahmed Khadar a remporté samedi l'Etalon d'Or de Yennenga du 27e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) pour son premier long-métrage "La femme du fossoyeur". … Les trophées ont été remis au Palais des sports de Ouaga 2000 par les présidents burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et sénégalais Macky Sall, dont le pays était l'invité d'honneur de 27è Fespaco.
Se réjouissant d'avoir réussi au cours du festival la projection de "500 œuvres au profit de 150.000 festivaliers" venus de 64 pays, "malgré l'adversité liée à l"insécurité et à la Covid-19", le délégué général du Fespaco Moussa Alex Sawadogo, a donné rendez-vous du 25 février au 4 mars 2023 à Ouagadougou pour la 28e édition du festival.
Un "mini Fespaco" itinérant doit avoir lieu dans le nord du Burkina Faso, région la plus touchée par les attaques jihadistes qui frappent ce pays et qui, en six ans, ont fait environ 2.000 morts et 1,4 millions de déplacés. (AFP)
Pour maximiser la protection des populations, des milliers de jeunes Camerounais se réunissent en comités de vigilance pour protéger leurs villages des assauts des combattants de la secte islamiste Boko Haram. Bien qu'encouragés par les autorités, ces comités de vigilance, qui n'ont pas de statut reconnu, dépendent des populations pour payer leurs services. (DW)
Le principal parti d'opposition au Zimbabwe a dénoncé mercredi une nouvelle attaque contre son leader, Nelson Chamisa, sorti indemne après avoir été visé la veille par des tirs alors qu'il se trouvait dans sa voiture après un meeting politique. "Une embuscade a été montée. Des coups de feu ont été tirés et une balle est venue se loger dans le siège arrière gauche où il est normalement assis", a déclaré Tendai Biti, vice-président de l'Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC-Alliance), pendant une conférence de presse à Harare.
Avant l'attaque, une douzaine de voitures sans plaque ont suivi le convoi de M. Chamisa, qui quittait la ville de Mutare (est), a-t-elle ajouté. Le parti avait dénoncé une précédente attaque la semaine dernière. Le convoi de M. Chamisa avait été bombardé de pierres dans la ville de Masvingo (sud). Le parti au pouvoir, le Zanu-PF, est "derrière ces attaques", a fustigé M. Biti. "Ils passent à la vitesse supérieure, ils font monter la pression parce qu'ils ont peur des élections générales de 2023". (AFP)
Au moins seize civils ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi par des rebelles du groupe Forces démocratiques alliées (ADF) dans la région de Beni dans l'est de la République démocratique du Congo, selon des sources locales. "Au moins 16 civils ont été tués hier soir dans les villages de Mayele, Kalembo et Toya (territoire de Beni, Nord-Kivu). Les ADF sont soupçonnées", a annoncé sur twitter le groupe d'experts du Baromètre sécuritaire de Kivu (KST).
Le bilan de ce massacre mené par "l'ennemi ADF (est de) 18 personnes tuées et plus d'une dizaine de personnes portées disparues", a déclaré de son côté à l'AFP Maleki Mulala, coordonnateur de la société civile locale. Toutes les "18 personnes dont quatre femmes ont été tuées par balle", a-t-il indiqué, en déplorant l'attitude de "notre armée qui n'a pas poursuivi l’ennemi jusqu'à présent".
"En pleine patrouille de combats au village Kakembo à plus ou moins 5 kilomètres de la cité de Bulongo, les Forces armées de la République démocratique du Congo se sont affrontées avec un groupe de terroristes ADF/MTM", a déclaré le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole de l'armée dans la région de Beni. Depuis le mois de mai, le Nord-Kivu et la province voisine de l'Ituri sont sous état de siège, une mesure exceptionnelle pour lutter contre les groupes armés, notamment les ADF. Les autorités civiles y ont été remplacées par des officiers militaires et policiers. (AFP)
La journée s’annonce déterminante pour la transition soudanaise, avec des mobilisations pro-civils et pro-militaires prévues jeudi. Des appels au calme ont été lancés et le général Abdel Fattah al-Burhane, à la tête des autorités intérimaires, a réitéré son attachement à la transition démocratique amorcée il y a deux ans. Khartoum peut-elle être le terrain d’une possible épreuve de force entre camps rivaux au Soudan ?
Les partisans du régime militaire tiennent un sit-in devant le palais présidentiel depuis ce week-end, tandis que les pro-civils appellent, jeudi 21 octobre, à une manifestation dans les rues de la capitale soudanaise. L'union sacrée qui avait prévalu entre eux, en 2019, contre Omar el-Béchir, semble avoir fait long feu. Insistant pour la première fois sur "le partenariat entre civils et militaires", le général Abdel Fattah al-Burhane a semblé, mercredi soir, vouloir rassurer la Britannique Vicky Ford, en charge de l'Afrique pour la diplomatie de la Grande-Bretagne, ancienne puissance coloniale toujours influente au Soudan. (France24 avec AFP)
La région des Grands Lacs d'Afrique se situe à la croisée des chemins et il est plus que jamais nécessaire de consolider ses progrès ainsi que de s’attaquer fermement aux défis qui persistent, a déclaré mercredi devant le Conseil de sécurité l’Envoyé spécial des Nations Unies pour cette région.
Sur le front politique, Huang Xia s’est félicité de l’« accélération des efforts d’ouverture et de rapprochement avec un ensemble de gestes politiques et symboliques encourageants » qui ont porté des fruits dans des domaines aussi divers que la sécurité, le commerce, les infrastructures, les transports, les ressources naturelles et l’énergie.
Il a cité en exemple les rencontres bilatérales entre le Président de la République démocratique du Congo (RDC) et ses homologues du Burundi, du Kenya, du Rwanda et de l’Ouganda; les différentes tournées entreprises dans la région par le Président du Burundi et la Présidente de la Tanzanie; ainsi que l’engagement constant du Président de l’Angola, président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), à soutenir les efforts de réconciliation nationale en République centrafricaine, aux côtés de ses pairs. (ONU Info)
Un an après la tuerie de Lekki, le bilan réel de la répression du mouvement #EndSars demeure incertain. Plusieurs centaines de manifestants seraient toujours détenus à Lagos selon les représentants de la société civile. Le mouvement avait débuté pour dénoncer les violences d'une unité de police spécialisée, la SARS, accusée de multiples abus des droits humains.
Les manifestations s'étaient étendues à tout le sud du Nigeria avant d'être réprimées avec violence. Au moins 56 personnes trouvèrent la mort. Un hommage est prévu mercredi sur les lieux du drame du 20 octobre 2020, malgré les mises en garde des autorités, qui n'ont pas autorisé ce rassemblement. Celui-ci prendra la forme d'une procession de voitures flanquées du drapeau nigérian, pour éviter de possibles arrestations en masse.
D'autres rassemblements sont prévus, notamment à Abuja, la capitale fédérale, où les manifestants avaient été agressés à plusieurs reprises par des bandes armées de couteaux et de bâtons ou brutalement dispersés par les forces de sécurité. (RFI)
La situation des droits de l’Homme demeure préoccupante en République démocratique du Congo, en dépit de la « volonté politique » exprimée par les autorités. Cette fois, c’est une institution étatique qui sort de son silence en dénonçant détentions arbitraires, tortures, violations des droits politiques, économiques et sociaux en 2020. La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a présenté son rapport, mardi 19 octobre à Kinshasa. Il fera prochainement l’objet d’un débat à l’Assemblée.
Un chiffre prédomine dans le rapport de la CNDH : au moins 52 000 violations des droits de l’Homme enregistrées par des plaintes. Un chiffre qui recense essentiellement des violations subies par les détenus des maisons carcérales. Benoît Mwamba, président du CNDH, est lui-même ébahi : « Nous avons montré comment la justice pose problème dans ce pays en termes de mauvaises pratiques qui aboutissent à des violations des droits de l’Homme.
Est-ce que c’est normal qu’on puisse surpeupler des prisons avec des faits bénins, civils, avec des gens sans dossiers ? Est-ce qu’il est normal qu’on puisse avoir des mauvaises conditions dans des prisons en rapport à ce que l’État donne ? Est-ce normal qu'il y ait des kwashiorkorés (personnes victimes du syndrome de malnutrition par carence en protéines, ndlr), des malnutris ? » (RFI)
Lundi 18 octobre, l’armée éthiopienne a mené des frappes aériennes sur Makalé, la capitale du Tigré, faisant au moins trois morts selon une source hospitalière. Le gouvernement avait dans un premier temps qualifié de « mensonge total » les informations de sources humanitaires, diplomatiques et médicales faisant état de bombardements, les premiers connus sur Makalé depuis le début du conflit dans le nord de l’Ethiopie, il y a presque un an.
Un média d’Etat a ensuite confirmé l’information, indiquant que des frappes aériennes avaient visé des cibles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF). L’agence Ethiopian Press a précisé que les frappes avaient touché des infrastructures de communication utilisées à Makalé par les rebelles du TPLF, affirmant que des « mesures pour empêcher des victimes civiles » avaient été appliquées. …
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « profondément inquiet d’une escalade du conflit » par la voix de son porte-parole, Stéphane Dujarric. Il a appelé toutes les parties à éviter de cibler des civils et a réitéré son appel à l’arrêt des hostilités. Le département d’Etat américain, par la voix de son porte-parole Ned Price, a appelé « toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités » et « à entrer en négociations sans conditions pour un cessez-le-feu stable ». (Le Monde avec AFP)
Une délégation de l'Union africaine débute, ce mardi 19 octobre 2021, une visite d'une semaine à la rencontre des principaux acteurs politiques de l'est à l'ouest du pays. Mandatée par le président congolais Denis Sassou-Nguesso, cette délégation d'une dizaine de membres doit notamment évaluer si les conditions sont réunies pour la tenue du scrutin du 24 décembre. …
Cette délégation ira également au Caire et à Tunis à la rencontre des Libyens de la diaspora, avec en point d'orgue une visite à Brazzaville pour livrer ses conclusions au président Sassou-Nguesso. Des conclusions qui devraient servir de trame au prochain sommet sur la Libye à Paris, le 12 novembre. (RFI)
L'ONU se dit préoccupée par la situation à Eswatini. Antonio Guterres a exhorté le gouvernement à veiller à ce que les forces de sécurité agissent conformément aux normes internationales en matière de droits humains. Les autorités ont fermé les écoles après que les élèves ont rejoint les manifestations de la société civile qui continue d'appeler à plus de liberté et de démocratie.
Les transports publics ont été ralentis par les manifestations, et la police est accusée d'avoir réprimée au mois de juin et juillet dernier des protestations du même ordre, 28 personnes auraient été tuées. Deux députés qui ont pris part à ces manifestations arrêtées en juillet doivent comparaître devant le tribunal pour terrorisme. (AfricaNews)