Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé jeudi dans un entretien à l'AFP craindre que l'exemple afghan ne donne des idées à des groupes armés jihadistes au Sahel, en réclamant un renforcement des "mécanismes de sécurité" dans cette région.
Au Sahel, "je crains l'impact psychologique et réel de ce qui s'est passé en Afghanistan", avec la prise du pouvoir par les talibans, a-t-il dit. "Il y a un vrai danger. Ces groupes terroristes (au Sahel) peuvent se sentir enthousiasmés avec ce qui s'est passé (en Afghanistan) et avoir des ambitions au-delà de ce qu'ils pensaient il y a quelques mois", a ajouté le chef de l'ONU. (VOA)
Le directeur de publication de « L’Événement Niger », Moussa Aksar, et la blogueuse Samira Sabou ont été entendus, ce jeudi 9 septembre 2021, par la justice. Il leur est reproché d'avoir relayé dans leurs publications sur internet, une étude de Global Initiative, une ONG internationale qui lutte contre le crime organisé sur le trafic de drogue au Niger.
Les faits qui leur sont reprochés tombent sous le coup de l'ordonnance portant sur la répression de la cybercriminalité. (RFI)
Les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) ont affirmé mardi avoir tué plus de 40 miliciens lors de combats en cours depuis la veille dans la province de l’Ituri, dans le nord-est du pays. Ces affrontements se sont déroulés dans la région minière de Kobu, en territoire de Djugu, au nord-est de Bunia, le chef-lieu de cette province troublée, a précisé le porte-parole des opérations militaires en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo.
Le porte-parole avait fait état lundi de trois rebelles tués et quatre blessés. Vingt-quatre heures plus tard, il s’agit de "plus de 40 miliciens Codeco neutralisés" dans cette offensive, dont leur chef local, a-t-il indiqué. Le groupe armé Codeco (Coopérative pour le développement du Congo) prétend défendre les intérêts de la communauté lendu en Ituri, province marquée par de forts antagonismes entre ethnies. Ce groupe s’est scindé en plusieurs factions rivales. (Belga)
Braconnage, pêche illicite et exploitation illégale du bois dans et autour du parc national des Virunga, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), rapportent chaque mois des centaines de milliers de dollars aux groupes armés qui sévissent dans la région, déplorent des ONG dans un courrier rendu public mardi 7 septembre.
« La majorité des groupes armés actifs dans le Nord-Kivu ont installé leurs bases arrières dans et autour du parc », affirment dans une lettre au gouverneur militaire de la province, dont l’AFP a obtenu copie, une quarantaine d’associations environnementales et de défense des droits humains de l’est de la RDC.
Selon ces associations, ces groupes armés y « exploitent illégalement diverses ressources naturelles pour s’autofinancer ». Il s’agit notamment « du braconnage, avec le trafic illicite de spécimens et de trophées comme l’ivoire, de la carbonisation [fabrication de charbon de bois] et de la pêche illicite en particulier sur le lac Edouard », détaillent ces organisations locales. Rien que la pêche sur ce lac leur procure au moins 100 000 dollars mensuels en taxes illégales prélevées sur l’activité des pirogues.
En ce qui concerne la carbonisation, « en moyenne 40 camions chargés chacun de 150 sacs de charbon de bois sauvage entrent dans la ville de Goma chaque jour ». Au prix de 10 dollars le sac, les sommes perçues atteignent quelque 1,7 million de dollars par mois, affirment encore les associations.
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'est dite "préoccupée" mardi quant à la tenue, comme prévu en février 2022, d'élections présidentielle et législatives censées ramener les civils au pouvoir au Mali après deux coups d'Etat militaires en un an. La mission conduite pendant trois jours au Mali par l'émissaire de la Cédéao, l'ex-président nigérian Goodluck Jonathan, "reste préoccupée par l'insuffisance d'actions concrètes dans la préparation effective du processus électoral", selon un communiqué lu devant la presse.
Le Mali, plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d'insurrections indépendantistes et jihadistes dans le Nord du pays en 2012, a été le théâtre de deux coups d'Etat militaires en août 2020 et mai 2021. Les militaires au pouvoir se sont engagés sous la pression de la communauté internationale et de la Cédéao à rendre le pouvoir aux civils et à organiser des élections nationales en février 2022 à l'issue d'une "transition" limitée à 18 mois.
Le doute va cependant grandissant quant au respect du calendrier par les colonels au pouvoir. La mission de la Cédéao "a rappelé l'importance du respect de la date des élections annoncées afin de montrer la crédibilité du processus de transition".
Le président sortant, Evaristo Carvalho, 79 ans, n'a pas cherché un second mandat. Carlos Vila Nova, le candidat de l’unique parti d'opposition à Sao Tomé-et-Principe, a remporté l’élection présidentielle de dimanche avec 57,54 % des suffrages exprimés, contre 42,46 % pour son adversaire, Guilherme Posser da Costa.
Ces résultats, qui restent provisoires jusqu’à leur validation par la Cour constitutionnelle, ont été livrés par la Commission électorale nationale 24 heures après le scrutin. "J'ai gagné ces élections de manière claire", a déclaré M. Vila Nova, en remerciant les électeurs qui lui ont fait confiance.
Il succèdera donc à Evaristo Carvalho, 79 ans, qui n'a pas cherché à obtenir un second mandat de cinq ans. Le second tour de dimanche met fin à élection compétitive dont le premier tour a eu lieu en juillet, avec 19 candidats au total. … Dans cet archipel, tout comme au Cap-Vert, le président joue un rôle essentiellement cérémoniel. La grande majorité des pouvoirs exécutifs est concentrée entre les mains du premier ministre issu de la majorité au Parlement. (VOA)
Alors que les relations se tendent entre les voisins marocain et algérien, des dizaines d’acteurs de la société civile et d’intellectuels de tout le Maghreb ont appelé à une désescalade dans une tribune publiée ce week-end. Ce qui marque dans cet appel, c’est aussi la présence de nombreux Tunisiens parmi les signataires. À Tunis aussi, en effet, la situation préoccupe. Militants des droits de l’homme, artistes ou encore universitaires…
Les Tunisiens ayant signé l’appel au calme sont nombreux. Parmi eux figure Bochra Belhaj Hamida, avocate et ancienne députée, pour qui cette énième crise entre les deux grands frères algérien et marocain lui laisse un goût amer. Elle s’est donc joint à l’appel lancé par des membres de la société civile et intellectuels du Maghreb. Pour elle, c’est l’impression d’un grand gâchis, celui de voir s’éloigner encore plus le projet d’union du Maghreb, en plan depuis les indépendances. (RFI)
Saadi Kadhafi, fils de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, détenu dans une prison de la capitale Tripoli depuis 2014, a été libéré à la suite d'une décision de justice datant de plusieurs années, selon une source du ministère de la Justice. "Saadi Mouammar Kadhafi a été libéré de prison, en exécution d'une décision de justice" rendue il y a plusieurs années, a affirmé dimanche à l'AFP une source du ministère de la Justice sans préciser s'il était encore en Libye.
De nombreux médias locaux ont indiqué ce dimanche soir que Saadi Kadhafi avait déjà quitté le territoire libyen sur un vol en direction de la Turquie. Interrogée par l'AFP, une source du bureau du procureur général a affirmé que le fils Kadhafi avait été libéré sur recommandation du procureur. "Le procureur général a demandé, il y a plusieurs mois, l'exécution de la décision relative à la libération de Saadi Kadhafi dès que toutes les conditions requises ont été satisfaites", a-t-elle affirmé, rappelant qu'il était "libre de rester ou de partir". (AFP)
Attisés par la canicule, les nombreux incendies dévastateurs enregistrés cet été en Tunisie mettent à nouveau en lumière les conséquences désastreuses du réchauffement climatique. La canicule qui a touché nombre de pays méditerranéens cet été n’a pas épargné la Tunisie, qui a enregistré des chaleurs records : 48 degrés à l’ombre à Tunis, quand la barre des 50° a été dépassée à Kairouan.
S’ils n’ont pas fait de victimes, les incendies ont causé, comme dans l’Algérie voisine, nettement plus de dégâts que l’an dernier. Le colonel-major Moez Triaa, porte-parole de la protection civile, souligne ainsi sur sa page Facebook qu’entre le 1er juin et le 1er septembre, plus de 13 000 hectares de forêt ont été détruits, contre quelque 3 300 à la même période en 2020. Les feux ont également ravagé 550 hectares de cultures agricoles, contre près de 300 l’année passée.
Entre le 1er mai et le 25 août, la direction générale des forêts relève de son côté plus de 14 000 hectares en proie aux flammes dans les zones militaires, principalement dans les monts autour de Kasserine et de Sidi Bouzid. Entre le 23 juin et le 20 août, elle en a comptabilisé plus de 9 000 sur le reste du territoire. (Jeune Afrique)
Au sud du Bénin, la première réserve de biosphère de l’Unesco née de la volonté des ONG a vu le jour dans le delta du Mono, il y a bientôt un an. Pour obtenir le classement par l'Unesco, les ONG ont donc travaillé avec les populations locales et proposé un plan de gestion communautaire. Un site particulier, aujourd’hui menacé. Le Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) se déroule jusqu’au 11 septembre à Marseille, dans le sud de la France.
En tant que conseiller de l’Unesco, l’UICN participe au développement de réserves de biosphère à travers le monde, dont celle de la basse vallée de l’Ouémé, au Bénin, qui fêtera prochainement sa première année. Cette réserve de biosphère est devenue vitale pour la région : « La particularité ici, c’est que c’est cette réserve qui nourrit une grande partie du Bénin parce qu’au sein de cette réserve nous avons le fleuve Ouémé, le lac Nokoué et la rivière So.
Une grande partie de ce qui est produit nourrit non pas seulement le Bénin, mais le Nigeria voisin à côté », commente l’un des acteurs de cette création, Maximin Djondo, directeur de l’ONG BEES, pour l’éducation et l’environnement au Bénin. (RFI)
Malgré ses nombreux avantages, le fret ferroviaire peine à se développer. En cause, de lourds investissements, mais aussi une maintenance souvent défaillante du côté des exploitants. Le français Bolloré Railways, qui gère les réseaux Sitarail et Camrail n’entend pas pour autant renoncer. Plus rapide, plus régulier et moins cher que le camion… sauf dans les cas de pics d’activité, auxquels il a du mal à faire face, le fret ferroviaire a – sur le papier – tout pour permettre à l’Afrique subsaharienne de désenclaver son hinterland.
« Le prix du transport d’un conteneur par rail de Douala vers Ngaoundéré ou d’Abidjan vers Ouagadougou est inférieur de 15 % à 20 % à celui de la route », assure Éric Melet, qui dirige Bolloré Railways. L’opérateur a été constitué sous ce nom il y a six ans, gérant deux des principaux réseaux subsahariens francophones : Camrail au Cameroun, et Sitarail en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.
Cependant, le rail africain, quand il n’est pas adossé à un projet minier, peine à se développer. Beaucoup de réseaux mixtes ont périclité ces dernières décennies, comme Dakar-Bamako depuis 2018, ainsi que le réseau ghanéen. Ou encore le Congo-Océan, de Pointe-Noire à Brazzaville – qui, après plusieurs tentatives de redémarrage, est interrompu depuis mars 2021. (Jeune Afrique)
Les habitants de Djenné, au Mali, travaillent ensemble pour réparer et reconstruire la Grande Mosquée, la plus grande structure en briques crues du monde. Située dans l'arrière-pays aride du désert brûlant du Sahara, dans le sud du Mali, la Grande Mosquée de Djenné est une structure fascinante qui frappe immédiatement l'imagination.
Haute de près de 20 mètres et construite sur une plate-forme de 91 mètres de long, c'est le plus grand bâtiment en briques crues du monde et le plus bel exemple d'architecture soudano-sahélienne, un style régional caractérisé par des enduits en pisé et des échafaudages en bois. Cette mosquée gargantuesque est sans aucun doute la pièce maîtresse de la vie de la ville de Djenné, protégée par l'Unesco. (BBC)
L'homme armé abattu le 25 août alors qu'il attaquait le quartier des ambassades de la capitale économique de la Tanzanie, Dar es Salaam, était un "terroriste" islamiste, radicalisé sur les réseaux sociaux, a annoncé jeudi un responsable de la police. Les investigations policières ont révélé que l'assaillant, identifié sous le nom de Hamza Mohamed, était un "terroriste", "une personne qui avait une vie secrète avec tous les indicateurs de terrorisme", a déclaré à la presse le directeur des enquêtes criminelles Camillus Wambura.
"Il a passé une grande partie de son temps à apprendre sur internet les types d'incidents terroristes comme ceux menés par Al-Shabab (groupe jihadiste somalien) et ISIS (groupe Etat islamique), comme le font de nombreux terroristes", a détaillé M. Wambura. Trois policiers et un agent de sécurité privée avaient été tués, et six personnes blessées. L'attaque s'était déroulée le 25 août à la mi-journée sur Ali Hassan Mwinyi Road, grande avenue du centre de la ville sur laquelle se trouvent plusieurs ambassades et représentations étrangères.
Après des échanges de tirs avec les forces de sécurité, l'assaillant avait été abattu alors qu'il se trouvait devant l'entrée de l'ambassade de France. (AFP)
Les cinq ministres de la Défense du G5 Sahel se sont reunis du 31 aout au 1er septembre à Niamey. Avec la reconfiguration de la force Barkhane et les attaques incessantes des jihadistes dans la zone des trois frontières, les États décident de revoir leurs stratégies sécuritaires. La rencontre de Niamey a permis aux ministres de la Défense du G5 Sahel, ainsi que leur chef d’État-major, de redéfinir un nouveau concept stratégique de lutte antiterroriste afin de l’adapter au contexte sécuritaire actuel.
Selon le ministre nigérien de la Défense, la situation sécuritaire est préoccupante dans le fuseau centre, autrement dit dans les zones des trois frontières et du Liptako Gourma. Dans ces zones, les groupes terroristes du JNIM et de l’EIGS attaquent de manière indiscriminée les populations civiles et les forces de défense et de sécurité.
Pour le ministre délégué à la présidence tchadienne, la zone des trois frontières constitue un espace imprévisible à cause des soubresauts terroristes observés ces derniers temps. Ces terroristes, a-t-il ajouté, sont en liaison avec ceux de la Libye qui les soutient dans tous les domaines pour la déstabilisation du Sahel. (RFI)
Les assaillants ont envahi dans la matinée le lycée situé dans les environs de Maradun, dans l'État de Zamfara, et ont enlevé 73 élèves, a déclaré le porte-parole de la police de l'État dans un communiqué. "L'enlèvement a eu lieu après l'invasion de l'école par un grand nombre de bandits armés", a déclaré le porte-parole Mohammed Shehu, précisant que la police travaillait avec l'armée pour tenter de libérer les élèves.
Les États du nord et du centre du pays sont depuis longtemps en proie à de graves troubles sécuritaires, avec des groupes criminels qui mènent des attaques, pillages et enlèvements de masse dans les zones rurales reculées. Mais les incidents ont redoublé ces derniers mois, suscitant de vives critiques contre les autorités incapables de ramener l'ordre.
Depuis le début de l'année, ces groupes ont multiplié les rapts dans les écoles et autres établissements scolaires dans toute la région, pour réclamer des rançons aux proches des victimes. Près de 1 000 étudiants ont ainsi été enlevés en quelques mois. (France24 avec AFP)
Onze enfants, dont cinq filles, âgés de 9 à 17 ans, ont été enlevés par de présumés rebelles ADF (Forces démocratiques alliées) dimanche soir dans un village d'Ituri, dans le nord-est de la RDC, a-t-on appris mardi de source locale.
Les rebelles ont mené une incursion dans le groupement Bundingili, sur le territoire de la commune de Zunguluka (au sud de Bunia, chef-lieu de la province), où ils ont pris en otages "tous les civils qui étaient là, les hommes, les femmes et les enfants", a indiqué par téléphone à l'AFP Dieudonné Malangayi, président intérimaire et secrétaire de la société civile de la "chefferie" de Walese Vonkutu.
Selon lui, il y avait dans le village au moins dix familles de déplacés, qui se cachaient là pour le travail des champs. Arrivés en brousse, à plus de 3 km, les rebelles "ont libéré les hommes, les femmes et quelques petits enfants" mais ont retenu 11 enfants de 9 à 17 ans, dont cinq filles, dont "nous ne connaissons pas le sort", a ajouté le responsable. (AFP)
Sept pays voisins de la Libye ont débuté, hier, lundi 30 août, à Alger une réunion régulière de deux jours, au niveau des ministres des Affaires étrangères consacrée à la crise libyenne. Il s'agit de l'Égypte, de la Tunisie, du Soudan, du Niger, du Tchad en plus de la Libye et de l'Algérie, pays hôte. Assistera également à cette réunion, le ministre des Affaires étrangères congolais, Claude Gakosso, en tant que représentant du comité du haut niveau de l'Union africaine sur la Libye, ainsi que le commissaire de l'UE à la paix et la sécurité.
Le secrétaire général de la Ligue arabe prendra également part à cette réunion. L'objectif étant d'établir une feuille de route pour la tenue d'élections dans les délais prévus. L'Algérie accueille une nouvelle réunion des pays voisins de la Libye, après celle de janvier 2020. Depuis, la position de ces pays n'a pas changé. Ils devraient pouvoir contribuer aux efforts de paix et de stabilité menés sous l'égide de l'ONU en Libye et ceci, loin des ingérences étrangères et d'afflux continu des armes et de mercenaires. (RFI)
Le 30 août, les Sud-Soudanais s’étaient donné rendez-vous dans la rue, pour réclamer la démission du président Salva Kiir et du vice-président Riek Machar. La coupure d’Internet et le déploiement de l’armée les en ont empêchés.
Des universitaires, avocats et jeunes femmes, réunis au sein de la Coalition du peuple pour l’action civile (PCCA), ont “appelé à une manifestation dans tout le pays le 30 août, pour exiger la démission du président Salva Kiir et du vice-président Riek Machar”, rapporte le média sud-soudanais Eye Radio. Mais au moment où ils devaient gagner les rues de la capitale, Juba, les manifestants ont été finalement contraints de s’abriter dans leurs foyers. La veille de l’événement, organisé en ligne, des suspensions de réseau Internet et téléphonique ont été enregistrées. (Courrier International)
Alors que Facebook est habituellement utilisé pour poster des nouvelles et des clichés de la vie quotidienne, les Tunisiens, eux, en ont fait une arène politique de premier plan. Citoyens et hommes politiques y débattent et s’y écharpent à longueur de journée. C’est d’ailleurs par un simple post Facebook que le président Kaïs Saïed a notifié la prolongation du gel de l’Assemblée à ses concitoyens. (RFI)
La crise énergétique favorise un fructueux business de générateurs, proposés entre 400 et plusieurs milliers d’euros selon leurs performances. … « C’est le black-out » : en Libye, des quartiers entiers sont quotidiennement plongés dans le noir, victimes des coupures intempestives de courant. Une situation qui perdure depuis dix ans et qui n’a pas été résolue par l’éclaircie politique en cours.
Les vitrines se succèdent, s’enchevêtrent, rivalisent de promotions pour attirer les chalands. Bibelots, prêt-à-porter, fausses grandes enseignes de restauration rapide… Le long de l’avenue commerçante de Gargaresh, à Tripoli, il y a autant de boutiques que de générateurs électriques installés sur la chaussée. Quand il y a coupure, c’est-à-dire plusieurs fois par jour pour un total d’au moins douze heures en été, un brouhaha ininterrompu s’empare de la ville, qui résonne du vrombissement des générateurs. La fumée âcre et grisâtre qui s’en dégage envahit les rues.
La nuit tombée, des quartiers entiers sont plongés dans le noir. L’électricité c’est un « besoin fondamental que l’Etat doit garantir », soupire Soufiane Zerkani, un pharmacien de 23 ans, visiblement excédé. (Le Monde avec AFP)