Près de 11 000 réfugiés du Cameroun sont arrivés au Tchad dans la localité d'Oundouma. Des affrontements entre communautés qui ont débuté la semaine dernière dans l'extrême nord-est du Cameroun ont poussé de nombreux civils à fuir. Le dernier bilan de ces affrontements font état d'au moins 12 morts et 48 blessés au Cameroun et donc des milliers de déplacés sont arrivés depuis le 11 août côté tchadien. (RFI)
Les pompiers ont poursuivi, dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 août, leurs efforts pour lutter contre des feux qui ravagent pour la deuxième journée consécutive des forêts dans le nord du Maroc, ont constaté des journalistes de l’AFP. Les vents changeants « n’aident pas à maîtriser l’incendie », a expliqué Rachid El-Anzi, le directeur régional des eaux et forêts à Chefchaouen. Selon lui, 200 hectares de forêts avaient déjà été détruits en fin de soirée dimanche.
« Aucune victime n’est à déplorer, la priorité ayant été donnée à la prévention de la propagation du feu vers les zones habitées », a-t-il ajouté. Les équipes de pompiers ont notamment bénéficié de l’appui de quatre avions bombardiers d’eau. Les causes de ces incendies ne sont pas encore connues, a précisé M. Anzi, estimant que les fortes chaleurs et les vents pouvaient constituer des éléments déclencheurs.
Plusieurs régions du royaume enregistrent depuis vendredi des températures pouvant aller jusqu’à 49 °C, selon le département de météorologie. Des températures élevées accompagnées de vents étaient prévues jusqu’à lundi dans plusieurs régions du Maroc. Une vague de chaleur « exceptionnelle », entre le 9 et le 11 juillet, avait déjà « favorisé le déclenchement de 20 feux » dans le royaume, incendiant 1 200 hectares de forêts, selon le département des eaux et forêts. (Le Monde avec AFP)
Il y a deux ans, une révolution mettait fin à trois décennies de dictature islamiste au Soudan. Désormais, sa capitale renaît et ses habitants redécouvrent des libertés et le mélange des cultures. À l’image d’un petit cimetière juif. Lorsque autour du cimetière les gens avaient aperçu un étudiant en train de regarder les tombes brisées, ils s’étaient mis à l’apostropher : “Ouh le Juif, le Juif, le Juif !”
Chaim Motzen avait traversé Khartoum à pied pour voir ce cimetière juif peu connu de la ville, mais il n’avait pu y rester que quelques minutes. Le valeureux étudiant canadien était revenu à l’aube pour s’introduire discrètement sur le site funéraire. Il avait constaté que le lieu avait été transformé en décharge, où s’empilaient des monticules d’immondices. Il l’ignorait à l’époque, mais cette brève escapade allait marquer le début d’une mission de dix ans visant à restaurer un symbole du passé multiculturel du Soudan. (Courrier International)
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a réceptionné un lot de plus de 50.000 doses de vaccin anti-Covid AstraZeneca offerts par la Grande-Bretagne, après 35 jours de rupture de stock, a indiqué samedi le ministère congolais de la Santé. "La République démocratique du Congo vient de bénéficier d'un lot de plus de 50.000 doses du vaccin AstraZeneca. Cela dans le cadre de la facilité du mécanisme Covax. Ce lot (...) est offert par le gouvernement de la Grande-Bretagne", fait savoir le ministère.
"Ce lot de vaccins servira à administrer la seconde dose à la majorité des personnes ayant déjà reçu la première dans le cadre de la vaccination lancée le 19 avril 2021", selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé reçu samedi.
Dans cet immense pays de près de 90 millions d'habitants, seules 81.910 personnes avaient été vaccinées dans 13 des 26 provinces au 10 juillet, date de péremption du dernier lot disponible de plus de 300.000 vaccins AstraZeneca, le seul utilisé en RDC. Parmi elles, 4.260 ont reçu la deuxième dose, mais 77.650 personnes l'attendent. Deux autres lots avaient périmé fin juin. (AFP)
Depuis la signature de l’accord du 27 mai, « en vue de la tenue d’élections crédibles, transparentes et inclusives et du règlement des questions litigieuses », entre le Premier ministre somalien, Mohamed Hussein Roble, et les dirigeants des États membres de la fédération, le Premier Ministre a fait preuve de leadership, a expliqué le chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), James Swan, aux membres du Conseil.
Également présent, le chef de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), Francisco Caetano Jose Madeira, s’est aussi réjoui de voir que la récente impasse politique du pays a été remplacée par des progrès certains puisque « les dirigeants somaliens mettent davantage l’accent sur les questions qui les fédèrent et parlent d’une même voix au sujet des élections ».
S’agissant de la mise en œuvre du modèle électoral, M. Swan a indiqué que des organes de gestion des élections ont été créés au niveau fédéral et au niveau des États, tandis que les élections pour pourvoir des sièges à la Chambre haute du Parlement ont commencé dans quatre des États membres, dont le Jubaland. (ONU Info)
Les journalistes réclament justice pour leur confrère sauvagement assassiné la semaine passée par des hommes armés non identifiés. Cela s'est passé à Kenya, dans le territoire de Mambasa, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bunia, la capitale provinciale. Joël Musavuli était le directeur de la radio communautaire RTCB/Biakato.
Joël Musavuli, qui recevait des menaces de mort depuis plusieurs semaines, a été agressé -de même que son épouse qui a été grièvement blessée- à son domicile. « Nous avons pris la décision nécessaire de ne plus faire émettre car nous sommes choqués, touchés par la disparition de notre ami, notre collègue, nous explique Esdras Kaghoma directeur d'une autre radio de la région, joint par RFI.
Le journaliste et directeur Joël Musavuli a été froidement tué à coups de machettes par des inconnus (...) avec sa femme, qui est entre la vie et la mort présentement. Et nous, comme professionnels de micro, nous nous sommes dit que ce n’est pas le premier cas qui arrive dans le territoire de Mambasa. Nous demandons aux autorités de l’Etat, surtout aux autorités de l’état de siège de diligenter les enquêtes pour que les auteurs de cet acte crapuleux soient arrêtés et déférés devant la justice, que la lumière soit faite et qu’on sache pour quel mobile, notre ami, notre collègue a été assassiné. » (RFI)
Un incident entre pêcheurs et éleveurs a dégénéré mardi 10 août dans l'extrême nord du pays. Des affrontements ont fait 12 morts et 48 blessés dans la zone de Logone Birni, près de la frontière tchadienne, selon le gouverneur de la région, qui juge que la situation est désormais sous contrôle. Il se rend sur place, aujourd'hui et demain, pour une « mission d'apaisement ».
La saison des pluies est propice aux incidents entre pêcheurs et éleveurs dans l'extrême nord du Cameroun, mais jamais ils n'avaient causé de telles pertes humaines, reconnaît le gouverneur Midjiyawa Bakari. « Les pêcheurs ont l'habitude de faire des trous, de monter des digues pour retenir l'eau et le poissons. Mais il se trouve que, dans ces eaux, les éleveurs viennent également faire boire leurs troupeaux. Parfois, les boeufs tombent et périssent dans les trous. » (RFI)
L’armée égyptienne a annoncé, vendredi, avoir éliminé 13 jihadistes lors d’une opération sécuritaire dans le Sinaï, dans l’est de l’Egypte. “Dans le cadre des efforts des forces armées dans la lutte contre le terrorisme dans le nord et le centre du Sinaï, 13 éléments takfiristes ont été éliminés”, a indiqué le porte-parole des forces armées dans un communiqué.
Neuf soldats égyptiens ont par ailleurs été “tués ou blessés”, a-t-il ajouté, annonçant également la saisie de fusils automatiques, de munitions, de motos, de téléphones portables, de jumelles et d’importantes sommes d’argent en différentes devises. L’armée égyptienne mène depuis des années des opérations “antiterroristes” contre des groupes locaux affiliés au groupe terroriste autoproclamé “Etat islamique” (EI) et autres entités. (Sahel-Intelligence)
Les dissensions s'accentuent dans le parti du vice-président du Soudan du Sud, Riek Machar, avec les démissions jeudi du vice-président et de sept autres responsables pour rejoindre un groupe dissident, qui fragilisent la position de cet acteur-clé de la stabilité du pays. Rebelle historique, Riek Machar est le principal opposant au président Salva Kiir, avec qui il s'est livré entre 2013 et 2018 à une sanglante guerre civile qui a fait près de 400.000 morts et des millions de déplacés.
Selon un accord de paix, les deux hommes participent au pouvoir dans un gouvernement d'union nationale. Depuis une semaine, Machar fait face à une vive fronde au sein de son mouvement. Le 4 août, plusieurs rivaux ont annoncé sa destitution de la direction du parti SPLM-IO et de son appareil militaire, le SPLA-IO. Estimant qu'il a "totalement échoué" à représenter leurs intérêts, ils ont proclamé Simon Gatwech, un des leaders du SPLA-IO, dirigeant par intérim. (AFP)
Après une troisième vague de pandémie de Covid-19 plus virulente, Kinshasa, la capitale République démocratique du Congo (RDC) respire : les contaminations sont en baisse, mais les autorités maintiennent les restrictions sanitaires qui ont plongé plusieurs ménages dans la difficulté financière depuis plusieurs mois.
Devant la presse, mercredi 11 août à Kinshasa, les autorités de l’équipe de riposte ont dressé un état reluisant de la situation : des centaines de cas par jour durant les mois précédents, la courbe épidémique est descendante. Il y a peine deux mois, les hôpitaux étaient saturés, les morgues bondées. La situation « s’est améliorée », assure l’équipe de riposte dont le médecin Justus Nsio Mbeta est le chargé des opérations.
« La tendance au niveau des hôpitaux est vraiment à la baisse, surtout à Kinshasa où la plupart des centres de traitements de Covid-19 sont vides et il y en a très peu qui ont trois à quatre cas qui sont hospitalisés et rarement nous avons trois à quatre cas sévères qui sont pris en charge ». (RFI)
Un nouvel appel pressant des autorité éthiopiennes s à la mobilisation générale. Cette fois-ci, c'est le Premier ministre en personne qui exhorte ses compatriotes à rejoindre l'armée fédérale ou les forces régionales face à l'avancée des rebelles tigréens. Le cessez-le-feu humanitaire unilatéral annoncé fin juin par Addis-Abeba est définitivement enterré.
Dans un communiqué publié ce mardi 10 août, Abiy Ahmed explique que « c'est le moment pour tous les Éthiopiens aptes et majeurs de montrer leur patriotisme ». Ce n'est pas le premier appel du genre. Cela fait plusieurs semaines que les autorités de l'État d'Amhara ont fait de même. La région est juste au sud du Tigré. Elle lui dispute plusieurs territoires, elle est donc en première ligne.
Le 25 juillet, son président encourageait ses habitants à partir au front. Une « campagne de survie » pour l'Amhara, selon le dirigeant local. Quelques jours plus tôt, plusieurs provinces éthiopiennes avaient affirmé avoir envoyé des combattants au Nord face aux rebelles tigréens. Des « recrutements forcés » selon certains opposants, oromos notamment. L'armée fédérale, elle-même, a déjà organisé plusieurs campagnes de mobilisation. (RFI)
Le Gouvernement congolais annonce sa volonté de revisiter les contrats miniers liant la République démocratique du Congo (RDC) aux différents acteurs de ce secteur qui exploitent le sous-sol congolais. Cette révision se fera non par la force, mais avec le concours de toutes les parties concernées, a indiqué mardi 10 août à Kinshasa la ministre des Mines, Antoinette Nsamba.
La révision des contrats miniers vise à permettre à tout le monde de gagner, « surtout à la RDC et à son peuple qui doivent bénéficier directement des recettes des ressources minières, a expliqué Antoinette Nsamba. Elle a fait cette annonce à la veille d’une tournée d'inspection qu’elle compte effectuer dans les différents sites miniers dans la partie Est du pays. (Radio Okapi)
Plus de 420 civils ont été tués dans l'ouest du Niger depuis le début de l'année lors d'attaques menées par des groupes jihadistes, qui ont également contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir, a affirmé mercredi Human rights watch (HRW). Du 23 juin au 4 juillet, des membres de l'ONG se sont rendus au Niger où ils ont rencontré des témoins d'exactions, des chefs traditionnels, des autorités locales, des membres d'organisations nigériennes des droits humains et des diplomates étrangers.
"Des groupes islamistes armés semblent mener une guerre contre la population civile dans l'ouest du Niger. Ils ont tué, pillé et brûlé, semant dans leur sillage mort et destruction et brisant des vies", selon Corinne Dufka, directrice chargée du Sahel à HRW.
Ces groupes ont également détruit des écoles et des églises et imposé des restrictions s'appuyant sur leur interprétation de l'islam, dénonce l'ONG. Neuf attaques documentées par HRW ont été menées entre janvier et juillet dans des villes, villages et hameaux des régions de Tillabéri et Tahoua. (Belga)
Les peuples autochtones représentent environ 10% de la population du Congo-Brazzaville. Nombreux vivent encore au cœur des forêts, loin des systèmes d’information modernes. Le président du Réseau national des peuples autochtones du Congo (RENAPAC), Jean Nganga, a profité de la journée internationale des populations autochtones, célébrée le 9 août, pour appeler les autorités congolaises à associer les leaders pygmées dans la campagne de vaccination anti-covid.
"Même ceux qui sont en ville n’y croient pas, combien de fois eux qui sont au village ! Nombre d’entre eux n’ont jamais entendu parler de cette maladie", indique M. Nganga qui plaide pour que le RENAPAC soit associé dans la sensibilisation des autochtones. "Quand cela va échouer, on va accuser les autochtones, alors qu’on aurait dû travailler ensemble", tempête-t-il. Au village Peke, à 5 Km de Ouesso, dans le nord du Congo, une communauté des pygmées vit dans la confusion quant au coronavirus.
Selon les témoignages des membres de cette communauté, nombreux ne maitrisent pas cette pandémie. La police les oblige à porter le masque, sans trop de pédagogie. Quelques-uns, plus instruits, comprennent. "Nous avons eu l’information de cette maladie par les policiers qui arrêtaient les gens. Mais il y a ceux qui ignorent que la maladie existe", témoigne Paul Assan, leader pygmée à Peke. (VOA)
Il y a une « multiplication des menaces, y compris sous la forme de procédures judiciaires contre des lanceurs d’alerte, membres de mouvements citoyens, organisations de la société civile et des partis politiques » en RDC. C'est le constat du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) pour le premier semestre de cette année 2021.
Signe de la persistance de ces dérives : le coordonnateur d’un mouvement citoyen a entamé, dimanche 8 aout, une vie de clandestinité à cause des menaces de mort reçues depuis qu’il a émis des critiques sur la gouvernance du pays. Une affaire qui illustre le climat de menaces contre les militants. (RFI)
Edgar Lungu et Hakainde Hichilema s'affronteront jeudi pour la troisième fois. Les seuls sondages publiés donnent des chiffres très différents. Dans le premier, Lungu est donné vainqueur avec 44% des voix. Des chiffres jugés trop beaux pour certains analystes, et qui ont été démentis par un deuxième sondage. L'Afrobaromètre place Hichilema en tête à 24%. Mais une majorité de sondés refusent d'indiquer pour qui ils vont voter, signe d'une peur croissante qui caractérise ce scrutin.
Depuis une semaine, l'armée patrouille dans les rues de Lusaka pour maintenir l'ordre, après la mort des trois militants, dont deux du parti au pouvoir. Mais l'opposition, comme de nombreux observateurs, redoute que les soldats n'intimident les électeurs.
Le Parti uni pour le développement national est déjà en colère en raison d'un nouveau fichier électoral qui, selon le parti, gonfle l'électorat dans le fief du pouvoir. Sans compter que plusieurs événements de l'opposition ont été empêchés ou dispersés par la police sous prétexte qu'ils enfreignaient les restrictions anti-Covid.
Fin juin, Amnesty International avait critiqué les méthodes répressives du gouvernement, n'hésitant pas à parler d'une Zambie « au bord d'une crise des droits humains ». (RFI)
Des rebelles tigréens ont pris le contrôle, jeudi, de Lalibela, dans la région d'Ahmara en Éthiopie, ont affirmé plusieurs habitants. Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, ce site est célèbre pour ses églises taillées dans le roc. Washington a appelé, jeudi soir, à "protéger cet héritage culturel". Des rebelles de la région éthiopienne du Tigré, en proie à un conflit armé, se sont emparés, jeudi 5 août, de Lalibela, selon des habitants.
Le site, situé dans la région voisine d'Amhara, est célèbre pour ses églises taillées dans le roc et classé au patrimoine mondial de l'Unesco. "Ils sont arrivés dans l'après-midi et il n'y a pas eu de combats. Il n'y avait pas de forces de sécurité dans les environs. Les forces du TPLF (Front de libération du peuple du Tigré) sont dans la ville maintenant", a déclaré l'un d'eux à l'AFP.
Les autorités n'ont pour l'instant pas confirmé la prise de Lalibela par les rebelles. Les États-Unis ont appelé les rebelles à "protéger cet héritage culturel", soulignant que Lalibela était "un testament de la civilisation éthiopienne". … L'incursion du TPLF en dehors du Tigré a soulevé de nombreuses critiques à l'étranger.
L'ONU a de nouveau appelé cette semaine les belligérants à mettre fin aux hostilités. Un appel renouvelé aussi par Washington jeudi. La diplomatie américaine a notamment exhorté les rebelles tigréens à retirer leurs forces des régions voisines, tout en plaidant plus largement pour des discussions "immédiates et sans conditions préalables" en vue d'un cessez-le-feu. (France24 avec AFP)
En RDC, le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) annonce une baisse importante du nombre de violations des droits de l’homme. Moins 20% par rapport au premier trimestre de 2020. C’est encore plus spectaculaire pour les violations à caractère politique, moins 53% par rapport à celles enregistrées en janvier et juin 2020.
D’abord, l’éruption du volcan Nyiragongo a un temps perturbé les missions du BCNUDH. Tout comme les manifestations anti-Monusco qui ne lui ont pas toujours permis de collecter les informations dans certains lieux où se déroulaient des violences. Mais au-delà de ces considérations d’ordre méthodologique, ces violations, et surtout celles liées à l’espace politique, semblent avoir baissé pour plusieurs autres raisons.
Tout d'abord, la fin de l’état d’urgence sanitaire qui a souvent permis de justifier la répression de rassemblements et manifestations ainsi que la proclamation de l’état de siège qui a un temps calmé les ardeurs des groupes armés. Mais il y aussi la baisse des tensions entre la coalition présidentielle Cach et son partenaire de l’époque, le FCC de Joseph Kabila. (RFI)
En République démocratique du Congo, une nouvelle attaque attribuée au groupe armé d'origine ougandaise ADF a fait une quinzaine de morts dans la province d'Ituri, placée en état de siège depuis trois mois afin de lutter contre les massacres de civils. Des renforts militaires sont attendus. Au moins 16 civils ont été tués en Ituri, province troublée de l'est de la République démocratique du Congo, dans une nouvelle attaque attribuée au groupe armé d'origine ougandaise ADF, a-t-on appris mardi 3 août de sources militaire et locale.
Selon la société civile locale, les victimes, parmi lesquelles figurent au moins deux femmes, avaient été prises en otages il y a quelques semaines par les rebelles des ADF (Forces démocratiques alliées). Elles ont été exécutées, lundi, "à l'arme blanche sur la route nationale 4 à hauteur de la localité d'Idohu, a précisé Dieudonné Malangai, vice-président de la société civile de la chefferie de Walese Vonkotu, dont fait partie cette commune. (France24 avec AFP)
La directrice de l'Agence américaine d'aide internationale (USAID) Samantha Power a appelé les forces rebelles tigréennes à se retirer "immédiatement" des régions Amhara et Afar bordant le Tigré où un conflit menace d'enflammer l'Ethiopie tout entière.
"Pour que l'aide parvienne à tous ceux qui en ont besoin au #Tigré, alors TOUTES les parties doivent cesser les hostilités", a tweeté mardi soir Samantha Power, en visite en Ethiopie, en appelant les autorités tigréennes à "retirer immédiatement leurs forces" des régions amhara et afar. "Il n'y a pas de solution militaire à ce conflit", a-t-elle ajouté sur Twitter.
"Toutes les parties doivent accélérer la délivrance sans contrainte de l'assistance humanitaire à ceux qui sont affectés par le conflit, et le blocus commercial du Tigré doit cesser", a-t-elle ajouté. Le Tigré se trouve depuis plusieurs mois au coeur d'une crise humanitaire grave, avec des centaines de milliers de personnes au bord de la famine, selon les Nations unies. (AFP)