Le 9 mai, le chef d'état-major des armées, Abakar Abdelkerim Daoud, était accueilli triomphalement à Ndjamena après des semaines d'affrontement avec les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad près de Nokou. Les rebelles faits prisonniers ont été présentés à la presse. Deux mois plus tard, la société civile tchadienne s'inquiète du sort de six responsables du Fact dont elle est sans nouvelle et des conditions de détention de ces prisonniers de guerre.
Échanger avec les prisonniers de guerre, c'était l'objectif de la visite à la prison de Klessoum de la Casidho. Selon cette organisation de la société civile proche du pouvoir, 505 rebelles du Fact y sont détenus dans des conditions qu'elle estime correctes. « Les prisonniers ont exprimé des retards dans la prise en charge des soins. Concernant l'alimentation, ils ont dit que c'était un peu difficile au départ, mais la situation s'est rétablie. Mais ils veulent surtout que la procédure judiciaire avance très rapidement, car ils veulent être fixés sur leur sort », rapporte Mahamat Digadimbaye, le coordinateur national de la Casidho. (RFI)
La République démocratique du Congo organise les états généraux des mines, pilier de son économie, mais qui contrastent avec la pauvreté de la population et les maigres mobilisations financières de l’État. Patrons d’entreprises minières, société civile et autorités dressent ensemble un état des lieux des mines depuis jeudi à Kinshasa.
La ministre des mines Antoinette Nsamba a ouvert les travaux de trois jours, sur un ton ferme vis-à-vis de sa propre administration. « Il n’est pas normal que les privés réussissent là où l’administration et les entreprises publiques minières échouent de manière cyclique. Ensemble, nous avons le devoir de passer de l'échec programmé à une stratégie de développement minier où le pays gagne, les investisseurs gagnent, préservent leur réputation et où les communautés se construisent au-delà des réserves minières », a-t-elle lancé.
Pour ce faire, le gouvernement devra sortir des sentiers battus, a insisté l’expert Kalaa Mpinga, invité spécial au forum.
Les deux nouvelles lois récemment adoptées par le Parlement sénégalais pour renforcer la lutte contre le « terrorisme » ne passent pas auprès d’Human Rights Watch (HRW). L’ONG internationale de défense des droits de l’homme estime en effet, dans un communiqué rendu public le 05 juin dernier, que ces lois «font peser un risque sur la protection des libertés fondamentales au Sénégal.»
Qualifiant ces textes de «vagues», elle exprime ses craintes de voir ces lois «utilisée pour criminaliser les activités politiques pacifiques et porter atteinte à la liberté d’association et de réunion». Si l’ONG estime «légitimes» les «inquiétudes (…) au sujet de l’influence croissante des groupes armés islamistes au Sénégal», elle juge que les autorités sénégalaises devraient «s’assurer que ces lois ne sont pas instrumentalisées pour supprimer les droits fondamentaux» garantis par la constitution.
Le gouvernement devrait renvoyer les deux lois au Parlement pour amender les dispositions problématiques, alors que le Conseil constitutionnel sénégalais doit se prononcer sur un recours en annulation introduit fin juin par 21 députés d’opposition. (AFRIMAG)
Les pays africains dont l’économie dépend en partie du tourisme vont encore perdre quelque centaine de milliards de dollars en 2021 à cause de la persistance de la crise du Covid-19. C’est ce qu’estime la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), dans un rapport publié aujourd’hui 30 juin.
Ceux qui comptaient sur la vaccination des pays émetteurs pour prédire une reprise du secteur touristique africain vont déchanter. En effet, selon la Cnuced, qui s’appuie sur les données de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), le continent connaîtra un manque à gagner de 170 à 253 milliards de dollars. (AFRIMAG)
Les 83 pays et organisations membres de la coalition internationale contre l'organisation Etat islamique ont mis en garde lundi 28 juin contre la montée en puissance de cette organisation en Afrique. Pour la première fois depuis 2019, une réunion de la coalition s’est tenue en présentiel à Rome au niveau ministériel. Plusieurs pays africains ont participé à cette réunion comme le Centrafrique, la RDC, la Mauritanie, le Maroc ou la Libye. Le Burkina Faso, le Ghana et le Mozambique ont aussi été invités.
La situation au Sahel et en Afrique de l'Ouest où l'influence de l'EI et de ses ramifications s'accroit a été évoquée : l'Italie a appelé à former un nouveau groupe de travail pour lutter contre, « la menace croissante provenant de l'EI en Afrique » et la France a appelé, de son côté « maintenir une pression très forte ». Quant aux au leadership de cette coalition, les Etats-Unis ont plaidé le multilatéralisme comme meilleur moyen pour lutter contre le danger de l'EI. (RFI)
600 millions d'euros pour aider l'Afrique à se vacciner. C'est l'engagement qu'ont pris les bailleurs de fonds internationaux qui promettent ce financement à Aspen, le géant pharmaceutique sud-africain. Ils veulent soutenir la relance de la production de vaccins contre le Covid-19 en Afrique, où seulement 1% de la population est vaccinée. L'Afrique est le continent le moins bien doté en matière de vaccins. Alors qu'une troisième vague agressive du Covid-19 y sévit actuellement, sa population est très peu immunisée.
Pour y parvenir, il faudrait accélérer la vaccination, ce qui est impossible sans une production locale de vaccins. Le continent dépend essentiellement de l'aide à l'approvisionnement de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Union africaine (UA). C'est pourquoi l'institution de développement de la Banque mondiale vient d'annoncer un cofinancement avec ses semblables français, allemand et américains, d'un montant total de 600 millions d'euros pour permettre à Aspen de développer son vaccin pour les pays africains.
Implanté en Afrique du Sud, Aspen importe déjà les composants du vaccin américain Johnson & Johnson et les conditionne sur site. (RFI)
Le royaume d’Eswatini, dernière monarchie absolue d’Afrique, a annoncé l’instauration d’un couvre-feu, mardi 29 juin, tandis que l’armée a été déployée pour réprimer des manifestations pro-démocratie de la jeunesse. Les manifestations sont rares dans ce petit Etat enclavé de 1,3 million d’habitants, également connu sous le nom de Swaziland. Les partis politiques y sont interdits, mais ces dernières semaines, de violentes manifestations ont éclaté dans certaines régions.
« Les événements de ces derniers jours ont été assez alarmants et contrariants », a déclaré le premier ministre Themba Masuku dans un communiqué : « Nous avons été témoins de violences dans plusieurs parties du pays, perpétrées par une foule incontrôlable, avec des personnes attaquées et des biens détruits. Les forces de sécurité sont sur le terrain pour maintenir la loi et l’ordre. »
Le gouvernement a invoqué la hausse des cas de contaminations par le Covid-19 pour imposer un couvre-feu de 18 heures à 5 heures. Des témoins dans les deux principales villes, Manzini et Mbabane, ont rapporté avoir vu des soldats patrouiller dans les rues, où les manifestants avaient brûlé des pneus et caillassé des voitures. (Le Monde avec AFP)
La Somalie a fixé mardi au 10 octobre l'élection de son président, un scrutin dont le report avait provoqué ces derniers mois l'une des pires crises politiques récentes dans cet Etat instable de la Corne de l'Afrique. A l'issue de deux jours de négociations entre les dirigeants politiques somaliens, le bureau du Premier ministre Mohamed Hussein Roble a publié sur Twitter le calendrier détaillé de ces élections indirectes très attendues dans le pays.
"Nous avons conclu avec succès le Forum national de consultation avec d'importantes décisions concernant les élections du pays", a déclaré plus tard M. Roble sur son compte Twitter. "Je salue les leaders du conseil et espère que l'élection sera pacifique et transparente, basée sur le calendrier et sur les processus convenus", a-t-il ajouté.
Mi-avril, la prolongation pour deux ans du mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, qui avait expiré le 8 février, avait mené à de violents affrontements à Mogadiscio, menaçant le fragile équilibre sécuritaire de ce pays meurtri par le souvenir de la guerre civile. (AFP)
Le bilan de la dernière attaque des présumés rebelles ADF dans la nuit de dimanche à lundi 28 juin, à Manzobe au sud d’Irumu a été revu à la hausse. Selon des sources locales, quatorze civils et deux militaires ont été tués par des présumés rebelles ougandais des ADF. Dix-sept maisons ont été incendiées lors de ces incidents. Cette attaque a entrainé le déplacement de la population dans trois villages proches de la zone des combats.
Les sources locales affirment que les rebelles des ADF ont surgi la nuit de dimanche dernier au village de Zunguluka, en chefferie de Walesse Vonkutu au sud du territoire d’Irumu. Alertées par la population, les FARDC ont traqué l’ennemi qui a contourné pour attaquer le village de Manzobe. Selon toujours ces sources, les habitants ont été surpris dans leur sommeil par des tirs nourris de balles de ces rebelles des ADF. (Radio Okapi)
Après un statu quo trompeur de quelques mois, la province éthiopienne du Tigré est en proie à un regain d’activité militaire. Dans cette région située dans le nord de l’Ethiopie où le gouvernement éthiopien, mené par Abiy Ahmed, combat depuis novembre 2020 les forces tigréennes issues du parti rebelle du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), les derniers jours ont été marqués par de nouveaux combats, d’importants mouvements de troupes et la résurgence de frappes aériennes.
Mardi 22 juin en début d’après-midi, un bombardement de l’armée éthiopienne a fait de nombreuses victimes sur le marché du village de Togoga, situé à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale régionale Mekele. La frappe aurait tué au moins 64 personnes et fait 180 blessés, selon un employé de l’autorité régionale de santé. Des survivants ont raconté comment le déluge de feu s’était abattu autour d’eux alors que des centaines de personnes avaient déployé leurs étals. (Le Monde)
Quinze Casques bleus de l'ONU déployés au Mali ont été blessés vendredi matin dans une attaque au véhicule piégé contre une "base opérationnelle temporaire" dans la région de Gao, dans le nord du pays, a rapporté la Minusma sur Twitter.
"Quinze Casques bleus ont été blessés, leur évacuation est en cours", a-t-elle ajouté sans fournir plus de précision dans un premier temps sur les circonstances de l'opération ni sur la nationalité des Casques bleus touchés. Selon Wassim Nasr, journaliste spécialistes des mouvements jihadistes à France 24, les blessés, dont certains se trouvent dans un état grave, ont été évacués vers la base de Gao. (France24 avec AFP)
Le Président de la République est arrivé à Maputo dans la soirée de mardi 22 juin, pour participer au sommet extraordinaire de la communauté de développement de l'Afrique australe ( SADC) prévu ce mercredi 23 juin 2021.
Selon la cellule de communication de la présidence, Felix Tshisekedi a interrompu sa mission d'itinérance dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri après près de deux semaines. Le Chef de l’Etat a été accueilli par le ministre mozambicain des affaires étrangères et son collègue de tourisme.
Le sommet de Maputo est exclusivement consacré au terrorisme qui sévit dans la sous-région notamment au Mozambique et en République Démocratique du Congo. Les seize chefs d'Etat et de gouvernement membres de la SADC vont peaufiner des stratégies communes pour combattre le terrorisme, fléau qui frappe particulièrement la région mozambicaine de Cabo Delgado et les provinces congolaises du Nord-Kivu et de l'Ituri avec des conséquences collatérales néfastes pour les deux pays, indique le communiqué. (Radio Okapi)
L'heure est au dépouillement en Éthiopie. Mais la crédibilité du scrutin régional et législatif organisé le 21 juin peine à convaincre les observateurs de ce pays de la Corne de l'Afrique. Déçus, ils ne voient dans ce scrutin qu'un simulacre de démocratie dans un pays dévoré par les rivalités régionales qui s'enfonce dans la guerre civile. Abiy Ahmed avait promis des élections les plus démocratiques que l'Éthiopie ait jamais connues. "Elles n'ont été ni libres, ni indépendantes", constate amèrement Roland Marchal, chercheur au Ceri, contacté par France 24.
Au lendemain des scrutins législatifs et régionaux du 21 juin qui doivent désigner les responsables locaux et députés, les opérations de comptage des voix étaient en cours mardi dans tout le pays, ou presque. Car cette double élection n'a pu être organisée dans un cinquième des circonscriptions pour des raisons sécuritaires ou logistiques, notamment dans la région du Tigré en guerre depuis novembre 2020 contre Addis Abeba.
Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a ouvert sa session annuelle lundi 21 juin, avec notamment l'examen de la situation en Érythrée. Le nouveau rapporteur spécial des Nations unies, le Soudanais Mohamed Abdesalam Babiker, a présenté son premier rapport annuel sur le pays, accablant pour Asmara. C'est tous les ans dans un langage plutôt diplomatique que l'affrontement a lieu entre l'Érythrée et le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, et cette fois n'a pas fait exception.
Néanmoins, comme ses deux prédécesseurs, le rapporteur spécial a dressé un tableau effroyable de la situation pour les Érythréens : des prisons pleines d'innocents, ignorant même pourquoi ils sont détenus, des disparus, des « conditions inhumaines », pas d'État de droit. Son bref rapport a notamment reçu le soutien de l'Union européenne et des États-Unis, du Royaume-Uni, des pays nordiques et baltes... (RFI)
L’esclavage sexuel, pour Aïcha, ça n’arrivait qu’aux autres, dans les reportages télévisés. Mais quand elle s’est retrouvée en Libye, enfermée dans une chambre après avoir fui une vie difficile en Guinée, elle s’est crue « foutue » : « J’avais quitté un cauchemar pour tomber en enfer. » Pour beaucoup de migrants, la Libye, devenue depuis 2014 une plaque tournante vers l’Europe, est synonyme de racket et de violences, voire de tortures.
Mais pour les femmes, c’est aussi un risque majeur de sévices sexuels, viols ou prostitution forcée dans un contexte d’impunité totale. Aïcha a fui la Guinée en 2019 après cinq fausses couches : pour sa belle-famille et le voisinage, elle était stérile ou sorcière. En fait, la jeune femme était diabétique.
Désespérée face aux médisances et conflits familiaux, cette jeune diplômée en hôtellerie a voulu « juste disparaître » de son pays. Elle a pris contact avec une ancienne amie ayant visiblement réussi en Libye, qui lui a fait miroiter un succès similaire et lui a avancé de l’argent pour la rejoindre. « Je n’ai même pas vu le pays : dès mon arrivée, on m’a enfermée, j’étais esclave » (Le Monde avec AFP)
Réapparue en février en Guinée, l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola a été éradiquée du pays, ont annoncé samedi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le ministère guinéen de la Santé. Le bilan de cette dernière épidémie est de 12 morts et 16 cas avérés. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités guinéennes ont officiellement annoncé, samedi 19 juin, la fin de la deuxième épidémie d'Ebola dans ce pays, quelques mois après la réapparition de cette maladie.
"Grâce aux leçons tirées de l'épidémie de 2014-2016 et grâce aux efforts rapides et coordonnés, la Guinée est parvenue à maîtriser l'épidémie et à empêcher sa propagation au-delà de ses frontières", s'est réjoui dans un communiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS. (France24 avec AFP et Reuters)
L'ex-commandant rebelle libérien, Alieu Kosiah, a été condamné, vendredi 18 juin, à 20 ans de prison par un tribunal suisse, devenant ainsi le premier Libérien à être condamné pour des crimes de guerre commis pendant le conflit dans son pays. La Cour des affaires pénales du Tribunal pénal fédéral suisse a déclaré Alieu Kosiah, 46 ans, coupable de multiples atrocités, notamment de meurtres, de viol et d'utilisation d'enfants-soldats, pendant la première des deux guerres civiles qui se sont succédées au Liberia et qui ont fait quelque 250 000 morts, entre 1989 et 2003.
Le verdict du Tribunal pénal fédéral de Bellinzone, dans le sud de la Suisse, marque la première condamnation d'un Libérien, que ce soit dans ce pays d'Afrique de l'Ouest ou ailleurs, pour des crimes de guerre commis pendant le conflit. "C'est complètement historique", a déclaré à l'AFP l'avocat Alain Werner, représentant sept des victimes.
"En Suisse, c'est le premier verdict pour crime de guerre devant un tribunal fédéral, et au Liberia c'est la première fois, il n'y a jamais eu de jugement, de condamnation ou d'acquittement contre un Libérien pour crime de guerre, alors qu'il y a eu deux guerres civiles sur plus de 15 ans, 300 000 morts", a-t-il fait valoir. (France24 avec AFP)
Pendant que le président Felix Tshisekedi poursuit sa tournée dans l’Est du pays pour évaluer les résultats de l’état de siège et des opérations de l’armée, le groupe d’experts des Nations unies a publié ce 16 juin son rapport final dont une large partie est consacrée au Nord-Kivu. Il fait notamment le bilan des opérations contre les ADF, un groupe rebelle islamiste à l’origine ougandais.
Le groupe d’experts a interrogé plus de 140 personnes de tous horizons. Il a refait l’organigramme des ADF et la topographie de leurs camps et il note que l’un et l’autre restent globalement les mêmes qu’avant les opérations de l’armée en 2019. Mais ces opérations ont permis, avec l’arrestation de plusieurs collaborateurs des ADF, selon les experts onusiens, de réduire leurs effectifs et de restreindre leurs chaînes d’approvisionnement.
Des vidéos et photos récentes montrent que ces rebelles n’en restent pas moins bien armés. Ils disposent même de deux drones et utilisent de plus en plus d’engins explosifs artisanaux. Au moins 45 militaires et 12 civils en ont été victimes entre novembre et mars. (RFI)
Le parti au pouvoir a enregistré un important recul en nombre de sièges, dans un contexte de très faible participation, selon les résultats officiels annoncés mardi. Le Front de libération nationale (FLN), a remporté les élections législatives organisées samedi, dans un contexte de très forte abstention et de crise politique, a annoncé, mardi 15 juin, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).
La victoire du FLN constitue une surprise, car celui-ci était considéré comme moribond, en raison de sa compromission avec le président déchu Abdelaziz Bouteflika, poussé à la démission en 2019 par un mouvement de contestation inédit, même si le parti bénéficie d’une implantation ancienne et étendue. Le FLN est en tête avec 105 sièges sur 407, suivi des candidats indépendants avec 78 sièges.
La principale formation islamiste du pays, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui avait revendiqué la victoire à l’issue du scrutin, arrive troisième avec 64 sièges, a déclaré à la presse Mohamed Charfi, le président de l’ANIE. (Le Monde avec AFP)
Au Soudan, la forte hausse du prix du gallon d’essence décidée par les autorités a conduit la population à bloquer des routes et à crier sa colère le 12 juin. Alors qu’avec la chute d’Omar El-Béchir, les Soudanais espéraient une vie meilleure, deux ans plus tard, la conjoncture économique est toujours aussi difficile, rapporte la presse.
“Une politique de famine.” C’est ce que dénonçaient les Soudanais réunis par centaines dans les rues des trois villes les plus importantes du pays, Khartoum, Bahri et Omdurman, le 12 juin. L’annonce de la levée de subventions sur l’essence par les autorités a été celle de trop pour la population, déjà étouffée par “l’un des taux d’inflation les plus élevés au monde”, déplore Middle East Monitor. (Courrier International)