Des pêcheurs ont retrouvé lundi au moins 25 corps de migrants qui tentaient apparemment d'atteindre le Yémen dans l'espoir de rejoindre les riches Etats du Golfe, a annoncé un responsable local yéménite à l'AFP. "Les pêcheurs ont retrouvés 25 corps dans la mer", près du détroit de Bab al-Mandeb et de Djibouti, a indiqué Jalil Ahmed Ali, ajoutant que le bateau s'était "renversé il y a deux jours et transportait entre 160 et 200 personnes". Le sort des autres personnes n'est pas connu.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a confirmé à l'AFP le naufrage d'une embarcation dans cette zone, précisant que les circonstances exactes de l'accident n'étaient pas claires. Le bateau a coulé près des côtes de Ras al-Ara, dans la région de Lahj (sud), une zone surnommée "l'enfer" des migrants par les ONG. (VOA)
Au moins deux soldats et un gendarme ont été tués, samedi, lors du passage de leur véhicule sur un engin explosif dans la région de Tèhini, dans le nord-est de la Côte d'Ivoire, près de la frontière avec le Burkina Faso, a annoncé, dimanche 13 juin, l'état-major des armées.
"Le samedi 12 juin 2021, aux environs de 19 h, une patrouille de reconnaissance des Forces armées de Côte d'Ivoire a été l'objet d'une attaque complexe, sur l'axe Tèhini- Togolokaye, localité frontalière du Burkina Faso", a annoncé le chef d'état-major général des armées ivoiriennes, le général Lassina Doumbia, dans un communiqué publié dimanche.
"Il s'agit d'une embuscade avec usage d'engin explosif improvisé au contact duquel un des véhicules a sauté. La riposte du détachement a permis de sécuriser la zone et de porter secours aux blessés. Le bilan fait état de trois morts et quatre blessés. Ces derniers ont été évacués et pris en charge", selon les termes du communiqué.
Des jeunes recrues somaliennes avaient été envoyées pour être entraînées dans des camps militaires en Erythrée en 2019. Mais leurs proches affirment ne pas savoir ce qu'ils deviennent. Et les rumeurs sur leur sort s’accumulent. Les soldats sont soupçonnés d’avoir dû quitter les camps d’entrainements pour rejoindre la région du Tigré, en Ethiopie, pour prendre part aux combats aux côtés des troupes érythréennes.
Mogadiscio et Asmara nient les accusations et affirment que ces troupes sont toujours dans les camps d’entrainement. Pour lever les soupçons, le Premier ministre somalien, Mohamed Hussein Roble, vient d’annoncer la création d’une commission chargée d’enquêter sur le sort de ces soldats somaliens. Cette nouvelle commission a plusieurs objectifs. Principalement : clarifier le lieu où se trouvent ces soldats somaliens. C’est-à-dire confirmer s’ils sont toujours en camp d'entraînement en Erythrée. Et, surtout lever les soupçons selon lesquels ils auraient été déplacés en Ethiopie. Car l’inquiétude règne sur leur sort depuis plusieurs mois.
Jeudi 10 juin, à la veille d’un sommet des dirigeants du G7 au Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) ont lancé un appel pressant à l’action contre un début de famine provoqué par le conflit dans la région éthiopienne du Tigré. « La famine est peut-être déjà en cours dans certaines zones, menaçant la vie de centaines de milliers de personnes. C’est inadmissible », a lancé l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, lors d’une visioconférence internationale organisée par les Etats-Unis et l’UE.
« Pour éviter une catastrophe humanitaire, l’ensemble de la communauté internationale doit agir directement et indirectement, rapidement et avec vigueur », a soutenu Janez Lenarcic, le commissaire européen chargé de la gestion des crises. L’ambassadrice américaine a déploré l’incapacité du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) à organiser une réunion publique pour mettre fin à la crise. Une réunion à huis clos est prévue le 15 juin.
« Nous assistons à un cauchemar humanitaire […] Nous ne pouvons pas laisser l’Ethiopie mourir de faim. Nous devons agir maintenant », a déclaré Mme Thomas-Greenfield, dénonçant une urgence « provoquée par l’homme ». (Le Monde avec AFP)
Le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrebada a annoncé jeudi sur Twitter avoir remis sa démission et celle de tous ses ministres au président Faustin-Archange Touadéra, réélu en décembre. Un processus qui devrait entraîner la formation d’un nouveau gouvernement. "Je viens de remettre à son Excellence Monsieur le président de la République Faustin-Archange Touadéra ma démission et celle du gouvernement
Firmin Ngrebada occupait la fonction de Premier ministre depuis le 25 février 2019, après la signature d'un accord de paix entre les autorités et les groupes armés. "Nous allons savoir d'ici quelques heures si le Premier ministre est reconduit par le Président", a précisé à l'AFP Albert Yaloké Mokpémé, le porte-parole de la présidence. Le chef de l'État, Faustin-Archange Touadéra, a été réélu le 27 décembre mais dans un scrutin pour lequel moins d'un électeur sur trois a eu la possibilité de se rendre aux urnes en raison d'une offensive rebelle.
Après trois décennies au pouvoir, l'ex-président Omar el-Béchir a été évincé. En avril 2019, son régime n'a pas pu résister au soulèvement populaire qu'il a pourtant essayé de réprimer de la plus dure des façons dès son amorce, entraînant un lot important de victimes. Depuis, les familles des nombreux morts et disparus ne cessent de réclamer justice.
Les autorités de transition, des civils et des militaires, ont promis que justice serait rendue. Une commission a lancé une enquête indépendante sur ce qui s'est passé un peu partout dans le pays. Problème : ses conclusions n'ont toujours pas été rendues. Il faut dire que la pression que subit le gouvernement du fait des défis économiques à relever est vraiment très forte et a tendance à reléguer les autres problèmes au second plan.
Ayant hérité d’un État en banqueroute et accablé par les conséquences des sanctions internationales, le nouveau gouvernement, mis en place pour assurer une transition correcte vers un nouveau régime, plus libre et plus démocratique, patauge. (Le Point)
Le volcan ne gronde plus, Goma panse ses plaies et se repeuple doucement, dix jours après l'éruption du volcan Nyiragongo et l'évacuation forcée de la ville. Dans le quartier Ndosho, c'est la liesse ce jour-là. Des chants et des cris de joie résonnent sur l'avenue Kako, au milieu des maisonnettes de bois au toit de tôle. Une nuée d'enfants court pour venir accueillir trois des leurs, qui avaient disparu du voisinage lors du chaos de l'évacuation ordonnée à l'aube le 27 mai par les autorités.
Pierrette Mihindano, pagne jaune et vert accordé à son écharpe canari, se précipite en direction du véhicule du Comité international de la Croix-rouge (CICR). Trois fillettes en sortent pour se jeter dans ses bras. L'une est si petite, dans sa tenue rose à pois blancs, qu'elle tient à peine sur ses jambes. Ce ne sont qu'embrassades et larmes de joie. (AFP)
Dans sa petite maison à Pemba, dans le nord du Mozambique, Atija Camacho vivait à l'étroit avec son mari et leurs dix enfants. Aujourd'hui, ils sont quarante. Il faut bien accueillir les malheureux forcés de fuir les violences jihadistes. Les groupes armés qui terrorisent la province du Cabo Delgado ont multiplié les attaques depuis un an. Et Atija, dont le modeste trois-pièces jouxte la plage de Paquitequete où les réfugiés continuent d'affluer, n'a pas hésité longtemps.
"J'en ai vu qui dormaient là, en plein air, j'ai eu de la peine pour eux", confie d'une voix fluette cette femme de 35 ans à l'AFP. Un jour sur deux, ils arrivent par dizaines sur des bateaux de pêche branlants. Ils n'ont rien, ou quelques affaires nouées dans un drap. Plus de 700.000 personnes ont tout quitté, depuis le début des violences fin 2017. Et plus de 80% d'entre eux ont été accueillis par des proches, des amis ou des inconnus, selon les agences humanitaires. (AFP)
Le chef du Front Polisario, dont la présence en Espagne a provoqué une crise majeure entre Madrid et Rabat, a quitté l’Espagne dans la nuit à destination de l’Algérie, a-t-on appris mercredi 2 juin auprès d’une source gouvernementale espagnole. Le ministère des affaires étrangères avait annoncé mardi soir que Brahim Ghali allait quitter l’Espagne depuis l’aéroport de Pampelune, dans le nord du pays, sans préciser la destination de l’appareil.
Alger est le principal soutien du Front Polisario, mouvement qui milite pour l’indépendance du Sahara occidental et qui est l’ennemi juré de Rabat. Le départ de Brahim Ghali est intervenu après la décision d’un juge espagnol – qui l’a entendu mardi dans le cadre de deux plaintes le visant pour « tortures » et « génocide » – de ne prendre aucune mesure coercitive à son encontre, alors que les plaignants réclamaient la confiscation du passeport de M. Ghali et sa détention provisoire.
Ce juge a justifié sa décision par le fait que « le rapport de l’accusation […] n’a pas apporté d’indices » montrant que le chef du Polisario soit « responsable d’un délit ». (Le Monde avec AFP)
Des échauffourées ont eu lieu au Parlement panafricain, avant le vote pour sa présidence. Le vote a dû être suspendu. Le Parlement panafricain, l'assemblée consultative de l'Union africaine, se réunit deux fois par an en Afrique du Sud.
Depuis sa création en 2004, aucun président d'un pays du sud n'a été élu. Des élus des pays de cette région, l'une des cinq d'Afrique, en sont venus aux mains pour réclamer la mise en place d'un système de rotation.
Le Premier ministre libyen est à Paris ce mardi à la tête d'une imposante délégation de sept ministres. En plus de la stabilisation du cessez-le-feu et des élections en fin d’année, la question des investissements économiques français en Libye sera également sur la table des discussions. Des annonces sur ce thème seront faites à Paris, comme auparavant lors de la tournée d'Abdelhamid Dbeibah dans les pays du Golfe, au Caire à Ankara et à Moscou en avril dernier, puis à Alger dimanche et en Italie ce lundi.
La France devrait à cette occasion réitérer sa demande de retrait des mercenaires et des puissances étrangères, ainsi que son soutien à des élections, a indiqué la présidence française. Consolider la paix en redynamisant l'économie et en multipliant les investissements étrangers, c'est le pari affiché par Abdelhamid Dbeibah, pour sortir le pays du chaos. Un pari risqué...
Selon l’accord de paix, l’actuel exécutif devrait d’abord s’occuper de la réunification du pays et de la réconciliation nationale afin de pouvoir organiser les élections générales le 24 décembre 2021. Or, les mercenaires sont toujours sur le sol libyen, la réunification de l’armée n’est plus à l’ordre du jour et les négociations militaires sont bloquées. (RFI)
Jusqu’où se poursuit l’intervention de l’armée érythréenne en Éthiopie? Depuis début novembre, les troupes en provenance d’Asmara sont présentes en masse dans la province du Tigré, où elles mènent une guerre aux côtés d’Addis Abeba contre les rebelles du TPLF.
Aujourd’hui, le principal parti d’opposition de la région Oromia accusent également les Érythréens d’intervenir en soutien des soldats éthiopiens dans l’ouest du pays pour mater une rébellion Oromo. Le Front de libération oromo parle d’un accord secret entre les gouvernements éthiopien et érythréen pour permettre aux troupes d’Asmara d’intervenir en Éthiopie, où les points d’instabilité se multiplient.
Ce serait le cas dans trois régions éthiopiennes. Au Tigré depuis presque sept mois de façon officielle. Mais l’OLF indique aussi la présence de soldats érythréens dans les provinces du Benishangul-Gumuz et Oromia. Ils seraient déployés dans l’ouest de cette dernière notamment pour combattre l’OLA, l’armée de libération oromo, une guérilla qui prend de l’ampleur dans les zones rurales. (RFI)
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé dimanche soir 30 mai un retour à des mesures plus strictes contre le Covid-19, alors que le pays est sous la menace imminente d’une troisième vague de la pandémie. Quatre des neuf provinces du pays, dont celle de Gauteng, qui englobe Johannesburg ainsi que la capitale Pretoria, sont déjà touchées par une troisième vague, a affirmé le chef de l’Etat dans une allocution télévisée. « Ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que le pays dans son ensemble soit entré dans une troisième vague », a-t-il mis en garde.
L’Afrique du Sud est officiellement le pays le plus touché du continent, avec 1,65 million de cas recensés pour 56 363 décès. « Le nombre de tests positifs au Covid-19 a plus que doublé le mois dernier », a souligné M. Ramaphosa. « Il est particulièrement important aujourd’hui de retarder la propagation du virus pour permettre à un maximum de personnes d’être vaccinées avant que la troisième vague n’atteigne son sommet », a-t-il insisté. (Le Monde avec AFP)
Gilets pare-balles sur le dos, arme automatique à la main, des soldats français et maliens patrouillent dans la ville de Gossi, au nord-est du Mali. Le soleil n’est levé que depuis quelques heures, la chaleur déjà étouffante. Sur le marché, les militaires arrêtent des véhicules et quelques passants pour les contrôler.
Benjamin – pour leur sécurité, les militaires français en opération à l’étranger ne donnent que leur prénom –, un sergent âgé d’une vingtaine d’années, lunettes de soleil opaques, explique que l’objectif est de "rendre leur présence visible", faire en sorte "que rien ne vienne perturber la population dans sa vie quotidienne". … La France voudrait voir ses partenaires européens, dont la Belgique, lui apporter leur soutien dans ce combat contre ceux qu’elle qualifie de "groupes armés terroristes", les "GAT". Mais le déploiement de soldats belges, dans des opérations au sol, dans une guerre qui s’enlise, est loin d’être acquis. (RTBF)
L'Allemagne a pour la première fois reconnu vendredi avoir commis un "génocide" contre les populations des Herero et Nama en Namibie pendant l'ère coloniale et va verser au pays plus d'un milliard d'euros d'aides au développement. "Nous allons demander pardon." L’Allemagne a pour la première fois reconnu, vendredi 28 mai, avoir commis un "génocide" contre les populations des Herero et Nama en Namibie, dans ce territoire africain colonisé par l’Allemagne de 1884 à 1915.
Berlin va verser au pays plus d'un milliard d’euros d’aides au développement, qui doivent profiter en priorité aux descendants des deux populations. "Nous qualifierons maintenant officiellement ces événements pour ce qu'ils sont du point de vue d’aujourd’hui : un génocide", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, dans un communiqué. Dans cette déclaration, le chef de la diplomatie allemande salue la conclusion d'un "accord" avec la Namibie après plus de cinq ans d'âpres négociations sur les événements survenus dans ce territoire africain colonisé par l'Allemagne à la fin du XIXe siècle. (France24 avec AFP)
20 millions. C’est le nombre de doses de vaccins AstraZeneca dont le continent africain a besoin d’ici à la mi-juillet pour administrer leur deuxième injection aux personnes déjà vaccinées, a prévenu l’OMS dans son point d’information hebdomadaire jeudi 27 mai. L’organisation internationale recommande en effet un intervalle de huit à douze semaines entre les deux injections.
En plus de ce besoin urgent, 200 millions de doses sont nécessaires pour que le continent puisse vacciner 10 % de sa population d’ici 2021. « L’Afrique a besoin de vaccins maintenant. Toute pause dans nos campagnes de vaccination mènera à une perte de vies et une perte d’espoir », a déclaré le docteur Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Officiellement lancée jeudi 20 mai, elle bénéficie d’un premier lot de 60 000 doses du vaccin AstraZeneca, fourni par le mécanisme Covax.
A cette date, 7 010 cas de Covid-19 ont été enregistrés dans le pays, pour 96 décès. Mais les chiffres sont en forte augmentation depuis le début de 2021. « L’épidémie s’étend en profondeur dans les villages, a affirmé le président Faustin Archange Touadéra, s’inquiétant d’une « menace qui a un potentiel déstabilisateur inquiétant et dont l’ampleur s’intensifie chaque jour ». (Le Monde)
Des centaines de manifestants en colère sont descendus dans les rues à la sortie d’Abuja, lundi 24 mai, et ont bloqué une autoroute pour protester contre une hausse importante des kidnappings contre rançons dans la périphérie de la capitale fédérale du Nigeria. Des groupes de jeunes hommes ont dressé des barricades de pneus en feu au niveau du district de Tafa, sur la route entre Abuja et Kaduna qui mène vers le nord du pays, et ont mis le feu à un commissariat, a pu constater un journaliste de l’AFP sur place.
En remontant l’axe routier dans une scène de grande confusion et de colère, ils chantaient et criaient : « Les kidnappings doivent cesser ! » « Il y a cinq jours, ils ont enlevé quatre personnes. Et hier ils sont revenus et en ont enlevé seize », criait l’un deux, ne souhaitant pas divulguer son identité, comme tous les autres manifestants. Dans l’après-midi, la police a annoncé avoir dispersé les manifestants avec l’aide de l’armée, permettant la reprise de la circulation. Plus tôt, des dizaines de camions et de camions-citernes étaient bloqués à la sortie d’Abuja. (Le Monde avec AFP)
Le conflit continue au Tigré, province du nord de l’Éthiopie en proie aux violences depuis novembre. Face à l’ancien pouvoir tigréen du TPLF, les forces fédérales sont épaulées par l’armée érythréenne, mais également les milices amharas. Ce groupe ethnique a pris le contrôle d’une partie du territoire, notamment l’ouest et la pointe sud du Tigré.
Des régions revendiquées depuis des décennies par les deux communautés. Reportage au Sud, à Alamata, une localité désormais sous contrôle amhara. Dans les rues d’Alamata, des barrages sont désormais installés en divers endroits de la ville. Ils sont tenus par les forces amharas qui revendiquent la pointe sud du Tigré. (RFI)
"Il existe un risque sérieux de famine si l'aide n'est pas augmentée ces deux prochains mois" au Tigré en Ethiopie, a averti un haut responsable de l'ONU dans une note mardi au Conseil de sécurité obtenue par l'AFP, en réclamant des mesures urgentes.
"Il est clair que les personnes vivant au Tigré sont désormais confrontées à une insécurité alimentaire considérablement accrue en raison du conflit, et que les parties au conflit limitent l'accès à la nourriture", ajoute le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock.
Une résolution de 2018 impose à l'ONU d'alerter le Conseil de sécurité à chaque fois qu'un conflit menace d'entraîner une famine dans une région ou un pays. Plus de six mois après le lancement d'une opération militaire annoncée comme rapide par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, les combats et exactions se poursuivent au Tigré, où le spectre d'une famine plane depuis plusieurs mois. "Des mesures concrètes sont nécessaires de toute urgence pour briser le cercle vicieux entre conflit armé, violence et insécurité alimentaire", souligne dans sa note Mark Lowcock. (Belga)
Treize civils ont été tués mardi 25 mai la nuit dans une nouvelle attaque des ADF dans la localité de Vuthotholia au village Kisima dans le secteur de Ruwenzori (Beni). Les sources locales indiquent que c’est tard dans la nuit de mardi à ce mercredi que les ADF ont fait incursion dans la localité de Vuthotholia, sur la route Beni-Kasindi vers la partie Nord Est de la ville de Beni.
Parmi les victimes, on dénombre un chef de base de la localité Vuthotholia ainsi que sa femme sur qui l’armée a retrouvé un bébé vivant. La société civile de Kisima indique qu’il y aurait également des civils pris en otage par ces ADF lors de cette nouvelle attaque. La population de Vuthotholia s’est réveillée ce mercredi dans une grande frustration et désolation à la suite de la disparition des leurs. (Radio Okapi)