Kientega Pingdéwindé Gérard ne parle pas, il conte. Sa voix clame, tonne, gronde. Les mots résonnent, graves, solennels. Et il n’a pas besoin de scène pour que ses interlocuteurs se taisent et l’écoutent, comme ce jour-là, assis dans l’un de ces maquis, bars de rue, sans électricité de Ouagadougou. « Enfant, je parlais beaucoup, j’ai commencé par raconter des histoires à l’école », s’amuse le Burkinabé de 42 ans, vêtu d’un éternel boubou en faso dan fani, le pagne traditionnel tissé en coton du pays. « KPG », son nom de scène, est conteur professionnel, l’un des rares à vivre de son art au Burkina Faso. …
Encore aujourd’hui, les conteurs et les griots, les « maîtres de la parole », relatent les récits historiques et les légendes d’origine dans les villages. Ils tissent « la mémoire d’un peuple », estime Alain Sié Kam, professeur burkinabé en littérature orale. Mais l’arrivée de nouvelles plates-formes de communication, l’urbanisation et la perte de certaines coutumes menacent cet art, s’inquiète KPG, qui tente de transmettre ce patrimoine culturel, hérité de ses ancêtres, aux jeunes générations. (Le Monde)
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité vendredi une résolution qui appelle toutes les forces étrangères et tous les mercenaires à quitter la Libye et donne le feu vert à une équipe de l’ONU pour surveiller l’accord de cessez-le-feu convenu en octobre 2020. Lors d'un deuxième vote vendredi après-midi à New York, les ambassadeurs ont également adopté à l'unanimité une résolution renouvelant les mesures relatives à l'exportation illicite de pétrole jusqu'au 30 juillet 2022.
L'accord de cessez-le-feu négocié par l'ONU l'année dernière a été signé par des représentants militaires du Gouvernement libyen d'accord national (GNA), internationalement reconnu, et par l'administration rivale de « l’Armée nationale libyenne » (ANL), basée dans l'est de la Libye. L'accord de cessez-le-feu appelait également à la mise en place d'un mécanisme de suivi pour sa mise en œuvre, et les détails ont été précisés dans les propositions du 29 décembre, soumises par le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, comme demandé par le Conseil. (ONU Info)
« Si le gouvernement central ne trouve pas de solution à la crise sécuritaire que connait l’Ituri, la société civile Forces vives de cette province va décréter trois journées ville morte à partir de ce lundi 19 avril. » Cet ultimatum a été lancé samedi dernier à Bunia par le coordonnateur de cette structure citoyenne au Président de la République.
Dans une interview à Radio Okapi, il affirme que les services de sécurité n’arrivent pas à jouer leur rôle de protéger les civils. Chaque jour, poursuit-il, des innocents sont tués par des miliciens à Djugu et en Irumu, et des maisons incendiées. Pour le coordonnateur de la société civile Forces vives de l'Ituri, Dieudonné Lossa, ces journées ville morte constituent une interpellation au pouvoir central de dénouer cette crise avant que le pire n’arrive. (Radio Okapi)
Les États-Unis ont injecté 38 millions USD dans le projet «Elimu ni jibu ya USAID» (qui signifie ‘‘l’éducation est la réponse de l’USAID’’ en français), lancé par leur ambassadeur en République Démocratique du Congo, Mike Hammer, mercredi 14 avril à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.
D’une durée de 5 ans, ce projet qui s’inscrit dans le cadre d’un contrat « cooperative agreement », vise à améliorer le bien-être des populations affectées par des conflits et des crises à travers un accroissement de l’accès aux services d’éducation inclusive de qualité et sensible au genre, au renforcement de la résilience des personnes et des communautés par l’éducation et l’amélioration de la collaboration entre les acteurs de l’éducation. (Financial Afrik)
L'épidémie d'Ebola connaît une accalmie en Guinée et en République démocratique du Congo, les deux pays où le virus a fait sa réapparition en début d'année. Mais les experts de l'OMS Afrique restent très prudents car ils manquent encore d'indicateurs fiables sur son évolution.
L'épidémie d'Ebola connaît une accalmie en Guinée et en République démocratique du Congo, les deux pays où le virus a fait sa réapparition en début d'année. Mais les experts de l'OMS Afrique restent très prudents car ils manquent encore d'indicateurs fiables sur son évolution.
Pommes de terre, laitues et oignons poussent sur des parcelles sableuses en bord de mer : dans une bourgade du nord de la Tunisie, des agriculteurs s’efforcent de préserver une technique ancestrale mais délicate d’irrigation, à l’importance accrue face aux pénuries d’eau.
«Ce n’est pas une terre qu’on cultive pour le profit, mais pour l’art et le plaisir», clame Ali Garci, un instituteur à la retraite de 61 ans, qui exploite un hectare de terrain hérité de sa famille à Ghar el Melh, village de pêcheurs situé à une soixantaine de kilomètres de Tunis. Les «ramlis», ces parcelles sablonneuses créées au XVIIe siècle par la diaspora andalouse pour palier le manque de terres cultivées et d’eau douce, s’étendent sur environ 200 hectares.
Ils ont été inscrits l’an dernier au patrimoine agricole mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui les considère comme «uniques au monde». Une façon d’encourager les quelque 300 agriculteurs à prendre soin de ce patrimoine menacé, alors que peu de jeunes sont prêts à prendre la relève. (Le Monde avec AFP)
Entre janvier et mars, au moins 1 300 actes de violences sexuelles ont été commis dans la province du Kasaï Central, en RDC, pour l’essentiel dans la périphérie de Kananga. L'ONG Médecin sans frontières s'appuie sur le nombre de victimes reçues à l’hôpital provincial de Kananga et dans trois centres de santé. Quand le chef Kamuina Nsapu est tué en août 2016 et que le Kasaï Central s’embrase, rares sont les cas de violences sexuelles.
Les habitants les rapportent encore avec beaucoup d’émotion et les attribuent aux forces de sécurité qui répriment les miliciens qui se revendiquent de ce chef coutumier et s’insurgent contre l’autorité de l’État. Mais quand Médecins sans frontières (MSF) s’installe un an plus tard, le phénomène est déjà inquiétant. Et il ne cesse de s’aggraver depuis. La crise est pourtant officiellement finie mais cette province est encore largement militarisée et les miliciens Kamuina Nsapu n’ont jamais été véritablement démobilisés. Et puis il n’y a eu quasiment pas de procès pour les crimes commis pendant cette crise.
L’impunité règne encore au Kasaï Central et ces viols en sont sans nul doute l’une des conséquences. (RFI)
Selon la coutume, une veuve ne peut pas hériter des terres ni des biens de son époux, et l’indemnité versée par le gouvernement est souvent accaparée par la belle-famille. Dans une cour en terre battue, un vieil homme se prosterne sur son tapis de prière. De l’autre côté du mur mitoyen, une femme s’incline devant le portrait d’un jeune homme, accroché dans son modeste salon. Le beau-père et la veuve sont séparés par quelques blocs de parpaings bruts. Irréconciliables et pourtant unis par le même fantôme.
Boga (le prénom a été changé) est décédé le 19 août 2019. Il avait 37 ans lorsqu’il a été tué dans l’attaque du détachement militaire de Koutougou, dans le nord du Burkina Faso, revendiquée par l’organisation Etat islamique au Grand Sahara. Ce jour-là, 24 soldats sont morts dans l’assaut, l’un des plus meurtriers enregistrés contre l’armée burkinabée. En première ligne face aux groupes djihadistes, les forces de défense, souvent mal formées et sous-équipées, paient un lourd tribut. Depuis 2015, les violences ont fait plusieurs milliers de victimes dans ce pays pauvre du Sahel, dont 292 militaires tués, et 1 million de déplacés. (Le Monde)
La Coalition citoyenne pour le Sahel a présenté mardi 13 avril son premier rapport, « Sahel, ce qui doit changer ». Objectif : faire un état des lieux de l'échec de la politique antiterroriste menée depuis maintenant huit ans et remettre la protection des civils au cœur de la stratégie. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Au Sahel, entre 2017 et 2020, les attaques contre les civils ont été multipliées par cinq.
Plus de 2 400 personnes ont été tuées dans des attaques menées par des groupes armés et dans des opérations antiterroristes en 2020. Au Mali, l'année dernière, les opérations militaires antiterroristes ont tué plus de civils que les groupes jihadistes. Pourtant, l'investissement dans la lutte contre le terrorisme atteint aujourd'hui 2 milliards d'euros par an. C'est quatre fois plus que les montants alloués à l'aide humanitaire dans la région ces quatre dernières années.
Face à cette situation, il est urgent de changer de cap. (RFI)
Au moins sept personnes ont été tuées et 22 blessées, à Goma et ses environs, dans les violences en marge des manifestations contre l’insécurité dans la province du Nord-Kivu. Ces violences ont connu un pic dimanche et se sont poursuivies ce lundi 12 avril dans la périphérie de Goma. Les violences ont commencé, dimanche 11 avril, quand deux taxi-moto ont été tués par des manifestants du quartier Buhene, dans le village Rukoko.
Les motards étaient accusés d’avoir violé la consigne d’arrêt de trafic pour cause de manifestation contre l’insécurité dans la région. La situation a dégénéré et s’est muée en conflit quasi-communautaire. L’incident s’est produit dans un contexte de conflit latent entre deux communautés qui cohabitent à Buhene. La police a tenté de s’interposer en vain.
Plusieurs personnes ont été tuées par balles et d’autres par des gourdins, machettes et autres armes blanches. Plus d’une vingtaine de blessés ont également été enregistrés. Le bilan matériel est également considérable. Une dizaine de maisons ont été brûlées et des commerces détruits. (RFI)
L’envoyé de l’ONU pour les Grands Lacs d’Afrique a appelé, lundi, à mettre fin aux violences perpétrées par les groupes armés et celles commises dans le cadre de processus électoraux qui touchent les pays de la région. Devant le Conseil de sécurité, Huang Xia, l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour les Grands Lacs, s’est dit particulièrement préoccupé par le niveau de violence qui continue d’affecter la sécurité des individus, en particulier celles des femmes et jeunes, et d’entraver le plein épanouissement des communautés.
« La violence que continue de perpétrer les groupes armés est consternante. Nous devons y mettre fin, non seulement à travers les mesures fortes en cours, mais également par le recours à la justice », a déclaré M. Xia. Devant le Conseil, il a salué les divers verdicts exemplaires pris ces derniers mois contre les chefs de groupes armés tant par les tribunaux nationaux en République démocratique du Congo (RDC) que par la Cour pénale internationale (CPI). (ONU Info)
À deux mois des élections législatives et municipales en Éthiopie, les tensions ne faiblissent pas. Au mois de mars, des affrontements entre Amhara et Oromo, les deux principaux groupes ethniques du pays, ont fait plus de 300 morts, selon les chiffres d’un responsable fédéral. Ces violences ont touché deux zones de la région Amhara North Shewa et le nord du pays.
C’est l'agression d'un imam devant une mosquée dans la zone spéciale d'Oromo qui aurait déclenché ces affrontements inter communautaires, d'après un responsable local, Endale Haile, le médiateur en chef de l'Éthiopie. (RFI)
Le calme était revenu dimanche à Damasak, une ville du nord-est du Nigeria, où une attaque djihadiste contre des installations humanitaires a fait au moins quatre morts, a-t-on appris de sources militaire et humanitaires. Des dizaines de combattants présumés du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap) ont lancé samedi soir une attaque sur Damasak, dans l'Etat de Borno, où ils ont incendié des installations humanitaires et le poste de police.
L'attaque, la deuxième à viser une des neuf bases humanitaires des Nations unies dans ce pays en un peu plus de deux mois, a fait au moins quatre morts et quatre blessés, selon les mêmes sources."La situation générale à l'intérieur de Damasak est relativement calme, mais imprévisible", a déclaré à l'AFP un employé d'organisation humanitaire internationale sous le couvert de l'anonymat. Les assaillants, qui ont tenté de prendre d'assaut une base militaire dans la ville ont été contenus grâce à un soutien aérien puis "forcés à se retirer" après trois heures de combats, a affirmé une source militaire. (Belga)
Au moins six personnes ont été tuées et sept autres blessées après qu'un kamikaze se soit fait exploser samedi à l'entrée d'un salon de thé à Baidoa en Somalie, selon la police pour qui l'opération visait le gouverneur régional. L'attaque s'est déroulée à Baidoa, la capitale de l'Etat régional de Bay située à environ 250 km au nord-ouest de Mogadiscio, dans un salon de thé où se trouvait le gouverneur Ali Wardheere.
"Un kamikaze s'est fait détoner à la cafétéria Suweys et a tué six personnes", a déclaré à l'AFP par téléphone un responsable policier local, Mohamud Adan. "Il ciblait le gouverneur Ali Wardheere qui a survécu à l'attaque. Deux de ses gardes du corps figurent parmi les blessés, dont un grièvement, et cinq autres (blessés) sont des civils", a ajouté le policier. (AFP)
Les Nations Unies et le gouvernement camerounais ont lancé, mercredi, un plan de réponse humanitaire pour ce pays d’Afrique centrale en 2021. Le financement de ce plan estimé à 362 millions de dollars doit permettre aux organisations humanitaires de fournir une aide à trois millions de personnes ayant besoin d'une aide urgente cette année.
Le Cameroun continue d'être confronté à une crise de protection et à des situations humanitaires complexes et multiples. « En 2021, 4,4 millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire dans le pays en raison de l'insécurité, de la diminution des capacités d'adaptation et du manque de accès aux services de base », a précisé le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) au Cameroun dans un communiqué.
Selon OCHA, les violences dans les régions de l'Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont accu le nombre de personnes déplacées. L'insécurité qui touche la République centrafricaine et le Nigéria voisins a provoqué l’arrivée de milliers de réfugiés dans les régions de l'Est, de l'Adamaoua, du Nord et de l'Extrême-Nord qui a augmenté la pression sur les communautés hôtes. (ONU Info)
En Éthiopie, des dizaines de personnes ont été tuées par balles depuis vendredi dans une zone du nord-est du pays, selon des sources locales citées par l’AFP. Ces violences interviennent dans un contexte de violences inter-ethniques croissantes entre Afars et Somalis. Des violences qui mettent sous pression le Premier ministre Abiy Ahmed. …
À en croire un porte-parole de la région somali, des policiers de la région auraient attaqué des nomades vendredi pour des raisons inconnues tuant près de 25 civils et en blessant une trentaine d’autres. D’où des actes de vengeance et donc ce lourd bilan de plusieurs dizaines de morts. Les régions afars et somalis s’accusent mutuellement d’avoir engagé leurs forces spéciales. Des forces qui n’auraient donc pas répondu aux ordres fédéraux mais à ceux de la région. Ce qui pose à nouveau la question de leur neutralité.
Cette dernière flambée met aussi en lumière les tensions grandissantes que traverse le pays et auxquels doit faire face le Premier ministre Abiy Ahmed. Elle intervient sur fond de vive contestation de la crise du système de fédéralisme ethnique mis en place il y a maintenant 30 ans. (RFI)
L'attaque contre Palma dans le nord-est du Mozambique, considérée comme un tournant dans les violences infligées par les groupes armés jihadistes depuis 2017, inquiète l'Afrique australe sur les risques d'instabilité sécuritaire pour la région. Le 24 mars, un raid sanglant et minutieusement préparé a frappé cette petite ville portuaire de 75.000 habitants, à seulement quelques kilomètres du méga projet gazier du groupe français Total sur la péninsule d'Afungi.
Officiellement, des dizaines de civils, policiers et militaires ont été tués, le bilan réel n'est pas encore connu. Jeudi, six présidents de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) se réunissent en urgence à Maputo pour plancher sur la menace jihadiste. Cette semaine, les seize membres de la SADC ont condamné cette attaque, la qualifiant d'"affront" à la paix et à la sécurité du Mozambique, de la région et au-delà.
Les dernières violences entre tribus rivales dans cette région troublées du Soudan ont fait depuis samedi au moins 50 morts et plus de 120 blessés, selon l’association des médecins soudanais. Ces affrontements ont débuté samedi à El-Geneina, la capitale de cet État. Ils auraient démarré, selon l’ONU, lorsqu'un homme a tiré sur des membres d’une tribu qui remorquaient leur véhicule jusqu'à la capitale.
Les violences ont, comme à chaque fois, vite dégénéré faisant en trois jours des dizaines de victimes. Ce qui a poussé les autorités à instaurer l’état d’urgence. Ce mardi, des coups de feu seraient toujours entendus dans plusieurs quartiers d’El-Geneina. Ce qui pousse certains habitants à fuir leur maison. Cette montée de la tension intervient alors que les autorités doivent faire face à une circulation plus importante des armes dans le pays. Notamment au Darfour où les affrontements tribaux sont fréquents. En janvier dernier, ils avaient fait plus de 200 morts, surtout dans la capitale. (RFI)
Le ministre éthiopien des Affaires étrangères a annoncé samedi 3 avril le début du retrait des troupes érythréennes du Tigré. Mais la région est dans un quasi huis clos et personne ne l'a encore confirmé. Le gouvernement éthiopien avait reconnu il y a seulement quelques jours la présence de troupes érythréennes sur son territoire. Il affirme désormais que celles-ci sont en train de se retirer de la province du Tigré.
Cette annonce des autorités éthiopiennes intervient alors que les accusations n’ont cessé de se multiplier ces dernières semaines contre les troupes érythréennes. Vendredi, le G7 a dénoncé des « massacres et des violences sexuelles » commises de manière systématique par les soldats érythréens qui se seraient rendus responsables de viols, de pillages et du meurtre de plusieurs centaines de civils dans le nord du Tigré. Les membres du G7 ont appelé à un « retrait rapide, inconditionnel et vérifiable » des soldats érythréens, lequel serait suivi d'un « processus politique acceptable pour tous les Éthiopiens ». (RFI)
Au moins six supplétifs civils engagés dans la lutte antijihadiste ont été tués jeudi soir dans une embuscade dans le nord du Burkina Faso, a appris vendredi l'AFP de sources sécuritaire et locale.
"Un groupe est tombé dans une embuscade ce jeudi soir dans la commune de Dablo, six éléments (civils) ont été tués et un autre a été blessé", a affirmé un des responsables des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des civils recrutés pour lutter contre les jihadistes. Dablo est situé à 120 km au nord de la capitale Ouagadougou. Ce groupe effectuait une opération de "ratissage après la disparition d’un volontaire du village de Dou, lorsqu’il été pris pour cible", a expliqué ce responsable. (AFP)