Une trentaine d’acteurs de la société civile et cadres du pouvoir coutumier des territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru, appellent à une mobilisation contre la dégradation du Parc National des Virunga. Ils ont fait ce plaidoyer à l’issue d’une journée de réflexion organisée par l’ONG Innovation pour le développement et la protection de l’environnement (IDPE) mercredi 28 juin, à Munigi, dans le territoire de Nyiragongo.
Selon ces acteurs, les secteurs Sud et Centre du Parc des Virunga connaissent une dévastation accélérée, à la suite d’une exploitation et trafic illicites de leurs ressources floristiques et faunistiques, par un réseau mafieux, impliquant entre autres les rebelles du M23. Ils demandent, notamment au gouvernement, de restaurer la paix dans la zone. (Radio Okapi)
La cour d’appel a estimé que le Rwanda ne peut en l’état être considéré comme un « pays tiers sûr », ayant relevé « un risque réel que les personnes envoyées au Rwanda soient renvoyées dans leur pays d’origine ». C’est un sévère camouflet pour le gouvernement, qui voulait par une de ses mesures-phares décourager l’immigration illégale.
Cette décision peut encore faire l’objet d’un recours devant la Cour suprême. La cour d’appel est d’avis qu’il peut y avoir « un risque réel que les personnes envoyées au Rwanda soient renvoyées dans leur pays d’origine ». …
Parmi les points soumis à la juridiction, la question de savoir si le projet est « injuste de manière systémique » et si l’on doit empêcher que les demandeurs d’asile soient expulsés vers un pays où ils risquent d’être persécutés. (Le Monde)
Deux semaines après l'un des pires naufrages d'un bateau de migrants en Méditerranée, les dirigeants européens discutent jeudi à Bruxelles de la finalisation d'un accord avec la Tunisie destiné notamment à empêcher ces traversées et à lutter contre les passeurs.
La Commission européenne espérait conclure avant ce sommet de l'UE un protocole d'accord avec Tunis pour mettre en oeuvre un "partenariat global" comprenant un volet migratoire. Avec l'objectif d'étendre ensuite ce type de partenariat à d'autres pays de la région méditerranéenne.
Mais les discussions avec Tunis, sensibles, s'avèrent plus longues que prévu et doivent reprendre lundi, après la grande fête musulmane de l'Aïd al-Adha. Le partenariat, qui comporte aussi un renforcement des liens économiques et commerciaux et une coopération en matière d'énergie verte, est assorti d'un soutien financier s'élevant à plus d'un milliard d'euros. (Le Point/AFP)
Des centaines de personnes ont prié pour la paix mercredi à Khartoum au premier jour de l'Aïd al-Adha, la grande fête musulmane, mais tirs et explosions ont secoué de nouveau la capitale soudanaise. Les deux généraux qui se livrent une guerre depuis mi-avril dans la capitale soudanaise et dans la région du Darfour (ouest) ont annoncé mardi des trêves unilatérales à l'occasion de l'Aïd mais, comme les précédentes, celles-ci n'ont pas été respectées.
Dans l'après-midi, des habitants d'Omdourman, banlieue nord de la ville, ont fait état "de bombardements aériens et de tirs de batteries anti-aériennes", alors que depuis plusieurs jours, les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) du général Mohamed Hamdane Daglo, tentent de faire tomber la capitale.
Dans un discours à la nation mardi, à l'occasion de l'Aïd, le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, avait appelé tous ceux qui le voulaient, parmi lesquels les jeunes, à rejoindre son camp. Un appel largement rejeté par les civils, las d'un conflit qui a transformé des villes entières en zones de guerre. (VOA/AFP)
Des recours ont été déposés devant la Cour constitutionnelle contre les résultats du référendum constitutionnel du 18 juin. Le scrutin s'est soldé par une victoire du oui, 97% des voix selon les résultats officiels, au projet de nouvelle Constitution voulue par les autorités de transition.
Le Front uni contre le référendum rassemble des mouvements politiques et de la société civile qui dénoncent des fraudes massives lors du scrutin. Ils avaient jusqu'à lundi soir minuit pour déposer des recours au nom des partis politiques ou des citoyens électeurs membres de ce Front. Un peu moins d'une dizaine de recours ont donc été déposés de cette manière. (RFI)
La faim a tué au moins 700 personnes dans la région du Tigré, au nord de l'Éthiopie, ces dernières semaines, après que les Nations unies et les États-Unis ont suspendu pour la première fois l'aide alimentaire au Tigré en mars, après la découverte d'un système de vol de blé destiné aux personnes dans le besoin. Ils ont étendu cette suspension au reste de l'Éthiopie au début du mois de juin, touchant ainsi 20 millions de personnes dans le besoin, soit environ un sixième de la population du pays.
La Commission de gestion des risques de catastrophes du Tigré a enregistré 728 décès liés à la faim dans trois des sept zones de la région depuis la suspension de l'aide alimentaire en mars. Les données sont basées sur les informations recueillies par les responsables de district, a déclaré le chef de la commission, Gebrehiwot Gebregziaher. (AfricaNews/AP)
La région de Kolwezi concentre l’exploitation de ce minerai, où les mines congolaises représentent au moins 25 % de l’extraction, échappant ainsi aux entreprises chinoises qui contrôlent 70 % de l’activité. Ils ressemblent à n’importe quels camions de chantier. Leurs remorques, qui débordent de sacs remplis de pierres, soulèvent des vagues de poussières le long des quelque 400 kilomètres de route reliant Kolwezi au poste-frontière de Kasumbalesa, porte de sortie des produits miniers du Katanga congolais vers la Zambie et le reste du monde.
Un œil averti notera cependant que ce ne sont pas des véhicules comme les autres : ils transportent des tonnes de « concentrés », des minerais de cuivre et de cobalt bruts extraits par des creuseurs artisanaux et objet d’un trafic très lucratif et très organisé.
Ces exportations sauvages, issues pour la plupart d’exploitations artisanales, avaient progressivement disparu au cours de la dernière décennie grâce à l’application d’une réglementation obligeant à transformer les minerais sur place. Elles sont réapparues à grande échelle, tirées par un relâchement des contrôles et, surtout, l’explosion du marché mondial de la demande du cobalt. (Le Monde avec AFP)
Les efforts du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour renforcer la résilience aux chocs climatiques et aux facteurs de stress d'origine humaine ont permis de stimuler la sécurité alimentaire, tout en renforçant la cohésion sociale et en améliorant les perspectives de paix au Burkina Faso et au Niger, a indiqué l’agence onusienne mercredi, citant une nouvelle étude.
« Les conflits - l'un des principaux facteurs de la faim au Sahel - ont connu une escalade spectaculaire ces dernières années. Ce rapport révèle que les actions de renforcement de la résilience constituent une protection efficace contre l'augmentation de la faim et l'instabilité croissantes dans la région », a déclaré la Directrice Régionale adjointe du PAM pour l'Afrique de l'Ouest, Margot Van Der Velden.
L’agence onusienne a considérablement renforcé ses efforts en matière de résilience depuis 2018, en étroite collaboration avec les gouvernements nationaux, les communautés locales et les organisations à travers le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. (ONU Info)
Peu après l'expiration d'un cessez-le-feu de 72 heures, globalement respecté à Khartoum, les combats ont repris au Soudan entre l'armée et les paramilitaires en guerre pour le pouvoir. Les habitants de la capitale ont été réveillés par des tirs d'artillerie et le bruit des combats, quelques minutes après la fin de la trêve, ont raconté des témoins à l'AFP. Omdourman, la banlieue nord de la ville, a été la cible de "pilonnages d'artillerie" et de "combats", tandis que "des avions de chasse" ont survolé d'autres quartiers proches, ont-ils ajouté.
Une source militaire a déclaré mercredi à l'AFP que l'armée y avait "lancé une attaque contre les positions" des paramilitaires, leur infligeant "de lourdes pertes". La lutte entre l'armée, commandée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), du général Mohamed Hamdane Daglo, a plongé le Soudan dans le chaos. Des témoignages sur l'occupation de logements par des combattants, sur des pillages et autres exactions se multiplient. (France24 avec AFP)
Du 15 au 16 juin 2023, une délégation des Parlementaires gabonais a pris part au 2e Sommet Parlementaire Mondial contre la Faim et la Malnutrition, organisé par la FAO à Valparaiso au Chile.
La délégation gabonaise était conduite par l’Honorable Martin Mabala, représentant l’Honorable Faustin Boukoubi, Président en exercice du Réseau des Alliances Parlementaires de l’Afrique Centrale pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (RAPAC-SAN), accompagné de l’Honorable Serge Ndong Obame, Rapporteur Général de l’Alliance Parlementaire Gabonaise pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (APGSAN), du Vénérable Jean René Nzamba Mombo, Secrétaire Général de l’APGSAN et de monsieur Hugues Ngosso, Point Focal du Mouvement Scaling Up Nutrition (SUN) au Gabon.
Ce deuxième Sommet parlementaire mondial contre la faim et la malnutrition, à l’initiative notamment de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a rassemblé pendant deux jours au parlement chilien 150 élus, en plus de dizaines d’autres présents à distance. Ces derniers ont échangé sur les mécanismes permettant d’éradiquer la faim et la malnutrition dans le monde. (Gabonews)
Début juin, après la condamnation d'Ousmane Sonko, des manifestants s'en sont pris à plusieurs écoles de Ziguinchor. Même l'historique lycée Djignabo n'a pas été épargné. Les dernières émeutes qui ont eu lieu, au début de ce mois de juin au Sénégal, suite à la condamnation d'Ousmane Sonko, le chef de file de l'opposition à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse, ont mis le système éducatif à terre en Casamance, au sud du pays.
De nombreuses écoles y ont été dévastées par des manifestants en furie qui ont saccagé et brûlé tout ce qu'ils ont trouvé sur le passage. Un climat de consternation prévaut au lycée Djignabo de Ziguinchor. Et pour cause ! Cet établissement historique, qui a formé des milliers de cadres casamançais, a été la cible de casseurs lors des violentes manifestations qui ont secoué récemment le Sénégal.
Les documents administratifs, le matériel des bureaux, la salle d'informatique et l'infirmerie ont été saccagés par les assaillants. C'est la mémoire de l'établissement qui a été détruite, affirme Demba Faty, le responsable des examens et concours, qui est encore sous le choc. (DW)
Au Togo, le recensement électoral s'est achevé le 14 juin, en prévision des deux scrutins (élections législatives et régionales) qui doivent avoir lieu cette année, sans que leurs dates soient connues pour le moment. Un contexte politique et pré-électoral évoqué lors de la session ordinaire de la Conférence des évêques du Togo qui vient de se tenir. Réunis pour leur 133e session ordinaire, du 13 au 16 juin 2023,
« Les évêques exhortent les uns et les autres à prendre les dispositions conséquentes en vue de garantir un climat apaisé », peut-on lire dans le communiqué final de la conférence. Ils plaident notamment pour la libération des prisonniers politiques.
« Il s’agit d’un appel de prévention que les évêques lancent, explique le père Émile Segbedji, secrétaire général de la Conférence des évêques du Togo, joint par Magali Lagrange de la rédaction Afrique. Toutes les élections se préparent et de ce fait, en plus de l’établissement des cartes et les inscriptions sur les listes électorales, il faut bien qu’il y ait un climat apaisé pour que les élections aient lieu. » (RFI)
Cela fera bientôt deux mois que durent les affrontements armés au Soudan. Les combats qui opposent les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo à l'armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane ont fait au moins 1.800 morts et plus d'un million et demi de déplacés et réfugiés, selon les Nations Unies.
Pire, la représentante au Soudan de l'agence de l'ONU pour les femmes indique que le nombre d'agressions sexuelles augmentent. Adjaratou Ndiaye dénonce notamment des "viols de masse" au Darfour. Mais les civils sont également utilisés comme boucliers humains par les parties en conflit, comme l'explique Victoire D'Humières, experte sur le Soudan à la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH). (DW)
À l’approche de l’élection présidentielle, le gouvernement zimbabwéen, avec à sa tête les héritiers du dictateur Robert Mugabe, muselle les voix dissonantes avec l’adoption d’une loi criminalisant le fait de “porter atteinte volontairement” aux intérêts nationaux. L’étau se resserre un peu plus sur les opposants au régime d’Emmerson Mnangagwa, l’ancien bras droit du dictateur Robert Mugabe, qui a pris sa place à la tête du Zimbabwe après un coup d’État en 2017.
À deux mois et demi de l’élection présidentielle, qui doit se tenir le 23 août prochain, le Parlement puis le Sénat viennent de voter une loi décrite par les opposants comme “la plus draconienne jamais adoptée dans l’histoire postcoloniale du pays”, rapporte le média sud-africain News24. (Courrier international)
L'Algérie, la Sierra Leone, le Guyana et la Corée du Sud ont été élus mardi sans concurrents pour siéger au Conseil de sécurité de l'ONU en 2024-2025, tandis que la Slovénie a battu largement le Bélarus pour le seul siège disputé.
Le Conseil de sécurité de l'ONU est composé de 15 membres dont cinq permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) et dix pays élus pour deux ans, renouvelés pour moitié chaque année, et en respectant des règles de répartition géographique. ...
Le ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, David Francis, a déclaré que c'était "un grand jour pour ce petit pays progressiste et confiant (...) qui a réussi la transition de la guerre à la paix" de revenir au Conseil après 53 ans. (Africanews avec AFP)
L’information était très attendue : l’élection présidentielle gabonaise se déroulera le samedi 2 septembre. Si cette date n’a pas encore été annoncée officiellement, le gouvernement du président Ali Bongo Ondimba et du Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a validé ce calendrier. Toujours selon nos sources, la campagne pour le scrutin présidentiel doit débuter le samedi 19 août et durera donc deux semaines.
Les élections législatives auront également lieu le 2 septembre, tandis que le calendrier des scrutins locaux, qui doivent aussi être organisés en 2023, reste à confirmer. Une incertitude demeurait jusqu’ici quant à la date de la présidentielle. Cette dernière, selon la Constitution gabonaise, devait en effet être organisée entre un mois et deux mois avant l’anniversaire de la prestation de serment du président, qui avait eu lieu le 26 septembre 2016. Le scrutin aurait donc dû se tenir au plus tard le 26 août. (Jeune Afrique)
Au Soudan, alors que la guerre est entrée dans sa huitième semaine, et que la douzième trêve provisoire a pris fin, les combats se sont intensifiés à Khartoum. Les affrontements se sont donc accrus avec leurs lots de victimes.
La zone des combats s'est également élargie au Darfour, la ville de Kotom au nord de cette région est, depuis dimanche, le théâtre de violences qui affectent gravement les civils et qui ont fait au moins 23 morts et des dizaines de blessés selon un décompte provisoire du gouvernement régional. (RFI)
L’accès aux données mobiles a été rétabli par les autorités sénégalaises. Cette décision intervient 48 heures après l’annonce de suspension temporaire de service internet. "Le Ministère de la Communication, des télécommunications et de l’économie numérique informe que la connexion internet des données mobiles est rétablie sans distinction de plages horaires", peut-on lire dans un communiqué rendu public ce mardi 06 juin.
Cependant, les plateformes des réseaux sociaux tels que Facebook, YouTube, TikTok étaient toujours restreints l’après-midi d7 juin. Il n’empêche, les internautes utilisent des moyens détournés pour y avoir accès. En effet, depuis que les autorités ont annoncé la restriction aux réseaux sociaux les plus utilisés, les internautes ont recours aux Virtual private network (VPN) qui leur permettent de continuer à échanger sur le net. (BBC)
Alassane Ouattara suivi de Patrick Achi à la tribune ce matin, face à l'élite du monde des affaires. Le président et le Premier ministre de la Côte d'Ivoire, la locomotive régionale. Une croissance plus forte et une inflation plus faible que chez ses voisins. Le plan de 3,5 milliards de dollars accordé récemment par le FMI doit permettre, de plus, de favoriser les investissements. Car les économies africaines, aux situations très disparates, ne doivent pas rater le train de la recomposition mondiale.
Les pays du sud ont certes leur carte à jouer. Encore faut-il des entreprises capables de mener des projets d'envergure, comme le groupe Dangote au Nigeria. Le continent en compte environ 300 de celles qui dépassent le milliard de dollars de chiffre d'affaires. C'est dix fois plus en Europe ou en Asie. Une question de souveraineté économique, d'autonomie stratégique.
Dans l'agriculture, l'énergie, le numérique, il faut des champions nationaux qui rayonnent dans le monde. Les secteurs privé et public chercheront des solutions ensemble lors de cette édition 2023 de l'Africa CEO Forum. (RFI)
En marge de la visite du secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge de sécurité et Paix en Ituri, Jean-Pierre Lacroix, le gouverneur de l’Ituri, lieutenant-général Johny Luboya, estime que cette visite augure un espoir pour le retour d’une paix durable dans cette province. Il l’a dit à l’issue de l’échange qu’il a eu ce dimanche 4 juin à Bunia avec Jean-Pierre Lacroix.
Les deux personnalités ont passé en revue la situation sécuritaire encore préoccupante avec l’activisme des groupes armés. Le lieutenant-général Johny Luboya Nkashama appelle les groupes armés qui détiennent encore les armes à cesser la violence afin de rejoindre le PDDRC-S. (Radio Okapi)