La situation de la liberté de la presse en RDC « n’est ni meilleure, ni pire que ce qu’elle a toujours été́ », mais elle reste alarmante malgré le changement de régime en 2019, d’après l’ONG Journalistes en danger, partenaire congolaise de Reporters sans frontières. Elle demande aux autorités congolaises de reformer « sans délai » la loi actuelle en dépénalisant les délits de presse.
En ce mercredi 2 novembre, journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, l'organisation Journalistes en danger (JED) explique, dans un rapport, avoir enregistré 124 cas d’atteintes à la liberté de la presse depuis janvier en République démocratique du Congo. Les 124 cas recensés incluent des menaces à l’endroit des journalistes, des arrestations arbitraires, des agressions et des enlèvements. Un journaliste a également été tué. Le tableau s’assombrit après des fermetures injustifiées de médias ou face à l’interdiction de plusieurs émissions. (RFI)
Dans l'est de la République démocratique du Congo, les troupes du M23 gagnent du terrain. Elles se sont emparées ces derniers jours de plusieurs localités sur une route menant à Goma, notamment Kiwanja et Rutshuru. Alors à Goma, la peur est partout.
"J’ai une amie qui a accouché à seulement cinq mois après avoir été traumatisée par cette guerre. Avant-hier, nous avons été alertés que le M23 arrivait à Goma. Et à cause la peur, mon amie a perdu son bébé. Comment ne pas avoir peur ? Tous les jours, nous apprenons des soldats du gouvernement sont tués. Aujourd'hui, mes enfants refusent aussi d'aller à l'école, ils ont peur que ça exploser à tout moment. Certains n’arrivent même plus à suivre à l’école tellement ils sont traumatisés", raconte une habitante de Goma. (AfricaNews)
Le compte à rebours a commencé pour la Cop27 Sommet des Nations Unies sur le climat qui sera accueilli par la ville égyptienne de Charm el-Cheikh du 6 au 18 novembre. L'attention est dirigée vers ce sommet, auquel participeront des dirigeants mondiaux et des hauts fonctionnaires des Nations Unies, ainsi que des milliers de militants écologistes du monde entier. Qu'est-ce que la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique ?
Il s'agit d'un sommet annuel auquel participent 197 pays afin de discuter du changement climatique et de ce que ces pays font pour affronter et résoudre ce problème. La conférence fait partie de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, un traité international signé par la plupart des pays du monde dans le but de limiter l'impact de l'activité humaine sur le climat.
Cette conférence est la vingt-septième depuis l'entrée en vigueur de l'accord le 21 mars 1994. Charm el-Cheikh, lieu de la rencontre, est située dans le sud du Sinaï et surplombe la mer Rouge. . . (BBC)
Plus de 2.000 personnes ont été détenues pendant et après les manifestations violemment réprimées au Tchad qui ont fait plusieurs dizaines de morts à travers le pays le 20 octobre, selon l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT). Environ 1.000 personnes ont été arrêtées et placées en détention dans divers lieux de la capitale N’Djamena, a indiqué à l'AFP Isidore Collins Ngueuleu Djeuga, conseiller principal en droits humains pour l'Afrique à l'OMCT.
L'ONG estime qu'environ 1.100 autres ont été placées en détention à la prison de Moussoro, à 300 km de N'Djamena, et dans la prison de haute sécurité de Koro Toro, en plein désert. D'après l'OMCT, des représentants des autorités judiciaires doivent se rendre cette semaine à Koro Toro pour leur notifier les charges.
L'OMCT demande la libération de toutes les personnes détenues ou, au moins, qu'elles bénéficient de procès équitables, et elle souhaite que la sécurité des avocats soit garantie pendant la traversée du désert.
Les manifestations ont fait "une cinquantaine" de morts et "plus de 300" blessés, selon le Premier ministre Saleh Kebzabo. Les manifestants contestaient la récente extension de la période de transition politique et le maintien de Mahamat Idriss Déby Itno à la tête de l'Etat. Un couvre-feu a été décrété depuis dans plusieurs villes. (VOA/AFP)
Une "première" au Kenya: des policiers sont poursuivis pour "crimes contre l'humanité", dont le meurtre d'un bébé, lors de violences post-électorales en 2017, a annoncé vendredi le procureur, en dénonçant des attaques "systématiques contre la population civile". La commission nationale kényane sur les droits de l'Homme avait documenté 94 morts, 201 cas de violences sexuelles et plus de 300 blessés, attribuées principalement aux forces de l'ordre.
Un bébé de six mois, Samantha Pendo, avait été battu par la police à la suite d'un raid des forces de l'ordre à Kisumu, dans l'ouest du pays. "Les enquêtes ont établi que des officiers de police pourraient être responsables du meurtre" d'un bébé et "d'autres violations graves des droits humains", selon le communiqué du bureau du procureur, qui n'a précisé ni l'identité ni le nombre de personnes visées.
"Les attaques étaient planifiées, coordonnées et pas le fruit du hasard", a-t-il précisé, évoquant notamment des "meurtres, tortures, viols et autres formes de violences sexuelles contre des civils”. (VOA/AFP)
L’armée nigériane a repoussé une attaque contre une base militaire dans l’ouest du pays où sont détenus près de 1 700 djihadistes, tuant huit insurgés présumés affiliés au groupe Etat islamique, ont déclaré, lundi 31 octobre, deux sources militaires.
Des dizaines de combattants du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) ont tenté de pénétrer samedi dans la base militaire de Wawa, dans l’Etat du Niger, près de la frontière avec le Bénin, pour libérer des centaines de djihadistes, ont affirmé à l’AFP les deux officiers sous couvert d’anonymat.
Cette attaque rappelle la capacité de l’Iswap de frapper à des centaines de kilomètres de son fief du nord-est, où l’armée combat une insurrection djihadiste vieille de treize ans. (Le Monde)
Des milliers de Soudanais ont manifesté dimanche, sous les gaz lacrymogènes tirés par les forces de l'ordre, pour réclamer un pouvoir civil dans leur pays où l'armée est seule aux commandes depuis un putsch il y a un an, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le coup d'Etat mené le 25 octobre 2021 par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, a brutalement arrêté la transition démocratique lancée en 2019 après la chute de la dictature islamo-militaire d'Omar el-Béchir.
Depuis, chaque semaine, les manifestants pro-démocratie descendent dans la rue. Dimanche, ils étaient mobilisés par milliers à Khartoum et dans plusieurs villes malgré une répression qui a déjà fait 119 morts et des milliers de blessés, selon des médecins. "Les militaires à la caserne", criait la foule en se dirigeant vers le palais présidentiel dans le centre de Khartoum, où siège le chef de l'armée.
Les autorités avaient bloqué trois ponts reliant la capitale à ses banlieues et installé un dispositif antiémeute comprenant des canons à eau. La police a tiré des grenades lacrymogènes pour tenter de disperser la foule aux abords du palais, selon un journaliste de l'AFP. (RTBF)
L’idée était dans les tuyaux, Kinshasa, qui accuse Kigali de soutenir la rébellion du M23, a décidé d'expulser l'ambassadeur du Rwanda en République démocratique du Congo. Décision prise samedi " lors d'une réunion élargie du Conseil supérieur de défense. **But de la Manoeuvre : ''**évaluer la situation après "une série d'attaques et d'occupations de localités congolaises (...) par le M23 appuyé par l'armée rwandaise", a indiqué Patrick Muyaya dans un communiqué lu à la RTNC, la télévision officielle.
La décision intervient après les revers enregistrés par les FARDC sur le terrain, face à la rébellion tutsie du M23 qui s’emparait le même jour des localités de Kiwanja et Rutshuru-centre, sur la route nationale 2, axe stratégique desservant Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
"Compte tenu des faits ci-dessus, le Conseil Supérieur de la Défense demande au Gouvernement de : 1. expulser, dans les 48 heures suivant la notification, M. Vincent Karega, ambassadeur plénipotentiaire rwandais en poste en République démocratique du Congo.
Cette mesure est due, d'une part, à l'agression persistante du Rwanda contre la RDC et à son soutien au mouvement terroriste M23, qu'il utilise à cette fin", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais. (AfricaNews)
Au Sénégal, une initiative lancée ce jeudi par une dizaine d’organisations de la société civile « contre un 3ᵉ mandat ». Le président Macky Sall, au pouvoir depuis dix ans, reste flou sur des intentions pour la prochaine présidentielle fixée en 2024, mais le débat agite la classe politique.
Dans une lettre ouverte rendue publique, les organisations signataires appellent le chef de l’État à s’exprimer clairement, et à respecter la Constitution, qui stipule dans son article 27 : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs » « Jàmm a Gën 3ᵉ mandat » en wolof, « la paix vaut mieux qu’un 3ᵉ mandat », c’est le nom de cette initiative.
Si le président Macky Sall ne s’est pas exprimé clairement sur une éventuelle 3ᵉ candidature, « il y a des prémices », s’inquiète Senghane Senghor, chargé des affaires juridiques de la RADDHO, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme. (RFI)
Des centaines de manifestants ont défilé jeudi dans plusieurs quartiers de Khartoum pour dénoncer le pouvoir militaire installé par un putsch il y a un an et réclamer justice pour les victimes de la répression, a constaté un journaliste de l'AFP. A Khartoum-Nord, la banlieue nord-est de la capitale soudanaise, environ 500 manifestants s'activaient à monter des barricades, le mode opératoire des anti-putsch depuis que le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, a interrompu la transition démocratique dans le pays le 25 octobre 2021.
Sous des drapeaux soudanais, ils criaient "Les militaires à la caserne", réclamant un pouvoir civil dans un pays quasiment toujours sous la coupe de généraux depuis son indépendance en 1966. A al-Deim, un quartier du sud de Khartoum, ils étaient 400 à défiler sous des portraits des 119 manifestants tués par les forces de sécurité en un an. Mardi, pour le premier anniversaire du putsch, les pro-démocratie étaient parvenus à mobiliser des milliers de Soudanais dans toutes les villes du pays pour dire "non au pouvoir militaire". (VOA/AFP)
Les combats se sont intensifiés tôt le matin de ce mercredi 26 octobre entre les FARDC et les rebelles du M23, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Des détonations d’armes lourdes ont été entendues depuis 6 heures locales sur différents fronts : Langira et Kabindi, dans le Groupement de Jomba, Musezero, dans le groupement de Busanza et Ntamugenga, dans le groupement de Bweza. Ce qui sème la panique au sein de la population, entre autres, de Kiwanja, Rutshuru, Rubare et Kalengera, le long de la Goma-Rutshuru, affirment des sources locales.
Au moins deux autres civils ont été tués dans des bombardements des M23 à Rangira, indiquent ces sources. Des sources administratives et la société civile dans la zone, parlent d’une des bombes lancées par les rebelles qui a atterri sur une maison des civils, autour de 9 heures locales à Rangira, causant la mort de deux personnes dont une du troisième âge. (Radio Okapi)
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a été désigné mardi "facilitateur" dans la crise tchadienne par la Communauté des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) réunie en sommet extraordinaire à Kinshasa. Ce sommet consacré au "processus de transition politique au Tchad" a été organisé, à l'invitation de M. Tshisekedi, président en exercice de la CEEAC. Et cela intervient quelques jours après des manifestations qui ont fait une cinquantaine de morts le 20 octobre au Tchad.
Le dirigeant tchadien Mahamat Idriss Déby Itno était lui-même présent à la réunion, à laquelle ont participé des chefs d'Etat et représentants des 11 pays membres de la CEEAC. Jeudi, l'opposition avait appelé à manifester contre la décision du régime du jeune général, qui a accédé au pouvoir à la tête d'une junte militaire après la mort au combat de son père Idriss Déby Itno, il y a 18 mois, de prolonger de deux ans la période de transition vers des élections. (AfricaNews/AFP)
C’est la base du 14ème régiment interarmes qui a été visée par des groupes armés terroristes. « C’était une attaque complexe. Il y a eu des tris à l’arme lourde sur le camp », souligne une source sécuritaire. L’état-major général des armées précise que les assaillants sont arrivés « en nombre important ». Selon nos informations, il y avait environ 500 combattants. L’armée de l’air a dû intervenir pour soutenir la riposte des soldats au sol.
Durant les combats, une cinquantaine de soldats burkinabè ont été également blessés. Plusieurs ont été transférés à Ouagadougou pour être soignés. Les assaillants avaient aussi lancé un assaut contre la station de traitement d’eau potable de la ville de Djibo, selon des sources locales, mais ils ont été repoussés par les soldats chargés de la sécurisation des lieux. « Ils voulaient assoiffer les populations qui sont déjà affamées », explique un habitant. (RFI)
Des milliers de Soudanais ont manifesté vendredi pour dire "non au pouvoir militaire" près d'un an après le putsch du général Abdel Fattah al-Burhane qui a mis fin à la transition démocratique. "Le peuple veut la chute du régime", ont scandé les manifestants à Khartoum. "Les militaires à la caserne", a entonné un autre cortège à Omdourman, une banlieue de la capitale, où les forces de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Depuis l'aube, les forces de l'ordre ont quadrillé la capitale et les ponts menant vers ses banlieues. L'ambassade des Etats-Unis les a appelées "à la retenue". Dans les manifestations, des voix se sont élevées pour hurler "non au tribalisme" et "non au racisme", au lendemain de deux journées de combats tribaux dans l'Etat du Nil Bleu (sud), qui ont fait 150 morts. …
Les protestataires ont appelé au "retour d'octobre" 1964. Il y a 58 ans jour pour jour, le Soudan connaissait sa première "révolution" ayant renversé un pouvoir militaire. Une gageure dans un pays à l'histoire rythmée par les putschs et quasiment sans discontinuer sous la coupe de généraux. (VOA)
La transition guinéenne prend une nouvelle tournure. 24 mois, c’est le nouveau délai de consensus entre la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao)et la junte militaire. Ce calendrier sera exécuté en dix étapes avant le retour à l’ordre constitutionnel. En première ligne, le recensement général de la population, le recensement administratif à vocation administratif d’état civil et l’établissement d’un fichier électoral fiable et incontesté.
Youssouf Leno, spécialiste des questions électorales, estime qu’il est possible de dérouler toutes ces activités dans un temps record si les moyens sont mis à la disposition des techniciens formés à cet effet. "Quand on prend la deuxième étape de cette transition qui est le dernier administratif à vocation d’état civil elle est nécessaire c’est à partir de là qu’on peut tirer le fichier électoral, estime-t-il.
Le recensement à vocation d'état civil se fait devant une machine : la personne est là, seule, on prend toutes ses informations. Ces informations permettront d’établir un fichier d’état civil fiable parce que la Guinée pour le moment ne répond pas au standard des autres pays en terme de fichier." (DW)
Des islamistes shebab ont attaqué, dimanche, un hôtel de la ville portuaire de Kismayo, dans le sud de la Somalie, faisant au moins neuf morts et 47 blessés. Au moins neuf personnes ont été tuées et 47 blessées dans une attaque menée dimanche 23 octobre durant plus de six heures par des islamistes radicaux shebab dans un hôtel de la ville de Kismayo, dans le sud de la Somalie.
Cette grande ville portuaire est la dernière frappée par le regain des actions violentes des shebab ces derniers mois, qui a notamment ensanglanté la capitale Mogadiscio et le centre du pays.
L'attaque, débutée vers 12 h 45 locale (9 h 45 GMT), s'est achevée vers 19 h, après que trois assaillants présents à l'intérieur de l'hôtel ont été abattus par les forces de sécurité de l'État du Jubaland. Le ministre de la Sécurité du Jubaland, Yusuf Hussein Osman, a annoncé un bilan de neuf personnes tuées et 47 autres blessées, "parmi lesquelles des élèves qui sortaient d'une école voisine au moment de l'attaque". "Les forces de sécurité ont mis fin au siège en temps opportun", a-t-il estimé. (France24)
La Côte d’Ivoire et l’Union européenne ont conclu cette semaine un accord pour lutter contre l’exploitation forestière illégale et promouvoir la durabilité du commerce du bois. Il s’agit de « l’accord de partenariat volontaire sur l'application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux forestiers » (FLEGT).
Pour la Côte d’Ivoire, qui exporte chaque année en moyenne 1,2 million de m3 de bois chaque année vers l’Union européenne, l’enjeu est d’organiser ce secteur.
Le gouvernement éthiopien a répété lundi être disposé à des pourparlers de paix, tout en disant vouloir prendre le contrôle de sites fédéraux dans la région septentrionale du Tigré, au lendemain d'un appel de l'Union africaine (UA) à y cesser "immédiatement" les hostilités.
Le gouvernement se dit "contraint de prendre des mesures défensives pour protéger la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays" face "aux attaques répétées" des autorités rebelles du Tigré, en "collusion active" avec des "puissances étrangères hostiles", indiquent les autorités fédérales dans un communiqué.
"Il est donc impératif que le gouvernement d'Ethiopie prenne le contrôle immédiat de tous les aéroports, autres infrastructures fédérales et installations dans la région" du Tigré, poursuit-il. Et "tout en poursuivant ces objectifs", le gouvernement se dit "déterminé à une résolution pacifique du conflit via les pourparlers de paix sous l'égide de l'UA". (VOA/AFP)
Dans le centre du territoire d’Irumu, la population est à compter, quelques dizaines seulement. Cette grande région située à près de 50 kilomètres de Bunia, la capitale provinciale de l’Ituri, devrait avoir des milliers d’habitants mais la plupart ont fui l’activisme des groupes armés. Les rebelles de l’ADF (Forces démocratiques alliées), ont établi un régime de terreur dans la région du Nord-Kivu, une province voisine de l’Ituri depuis 2014.
Ils sont d’origine ougandaise, composés généralement de musulmans, opposants au régime du président Ougandais Yoweri Museveni et sont installés dans l’Est de la RDC depuis la fin des années 90. Depuis quelques mois, ils ont établi des bastions à la limite entre les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, où ils exécutent des civils sans défense.
Dans la périphérie d’Irumu, ces rebelles ont forcé des civils à fuir, mais dans le centre, certains sont retournés quand les conditions de vie en déplacement se sont aussi dégradées. Ils ont fait le choix de mourir dans leur village. (RTBF)
Il n'existe que trois monarchies sur le continent et le royaume du Lesotho en fait partie. Cette petite monarchie constitutionnelle, enclavée en Afrique du Sud, est gouvernée par un Premier ministre qui devrait être bientôt renouvelé à la faveur d'élections générales organisées le 7 octobre.
Le roi Letsie III, au pouvoir depuis 1996, est resté silencieux lors de la campagne. Il n'a pas de pouvoir exécutif et ne peut pas s'immiscer dans les affaires politiques du royaume. Il est le gardien des traditions. C'est un homme très apprécié au Lesotho. Certains aimeraient même qu'il exerce davantage de pouvoir.