Les députés ont voté ce mardi 11 octobre une loi qui retire totalement le droit de grève aux travailleurs des secteurs aéroportuaires et des hydrocarbures. La loi a été introduite par le gouvernement au lendemain de la grève des aiguilleurs du ciel qui a paralysé l’aéroport de Cotonou fin septembre. Les syndicats ont dénoncé ce mercredi une «loi corsée».
Aux yeux des autorités béninoises s’exprimant au lendemain du vote de la loi, ces secteurs sont sensibles et doivent être mobilisés en permanence dans le contexte sécuritaire marqué par des attaques terroristes, avancent-elles comme justification de la mesure de restriction.
Le retrait du droit de grève est déjà en vigueur dans les hôpitaux, la justice et la sécurité depuis 2018.
Vainqueur surprise des élections législatives au Lesotho, le millionnaire Sam Matekane, 64 ans, qui a fait fortune dans les mines de diamants, va former un gouvernement de coalition, a-t-il annoncé mardi lors d'une conférence de presse. Déjouant tous les pronostics, son mouvement Révolution pour la prospérité (RFP), créé tout juste six mois avant le scrutin de la semaine dernière, a remporté 56 sièges sur 120, ratant de peu la majorité absolue, avait annoncé la commission électorale la veille.
La monarchie constitutionnelle, totalement enclavée dans le territoire de l'Afrique du Sud, est dirigée depuis 2012 par des gouvernements de coalition, rendus instables par de fréquents changements de bord et scissions au sein des partis. Mardi, Sam Matekane a annoncé qu'il formerait sa coalition avec l'Alliance des Démocrates (AD) et le Mouvement pour le changement économique (MEC), qui ont obtenu respectivement six et cinq sièges. (VOA/AFP)
En RDC, la situation est revenue au calme à Kwamouth, dans l'ouest du pays, un territoire de la province de Mai-Ndombe en proie aux affrontements intercommunautaires opposant les communautés Yaka et Téké depuis juillet dernier. Des milliers de déplacés et près de 200 personnes ont été tuées. Lundi, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya s'est exprimé sur les affrontements entre les communautés Yaka et Téké dans l’ouest du pays.
Selon lui, « plus de 180 » personnes sont mortes à la suite de ces mois de conflit. « Aujourd'hui, le gouvernement a pris toutes les dispositions pour que la sécurité puisse être rétablie », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse, précisant que des « opérations de ratissage » ont eu lieu.
« Les plus grosses menaces ont été tuées et nous sommes vigilants sur le sujet », a ajouté le porte-parole qui note que les affrontements ont débuté à cause « d’un conflit vrai/faux chef Yaka » qui « voulait installer des yakas dans les territoires tékés ». (RFI)
« Nous sommes profondément préoccupés par la décision de suspendre toutes les activités politiques et de la société civile », a déclaré dans un communiqué, Seif Magango, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH). Le HCDH basé à Genève exhorte ainsi les autorités militaires à « annuler immédiatement cette décision arbitraire et à protéger efficacement tous les droits de l’homme ».
A la suite du coup d’Etat du 30 septembre 2022 qui a porté au pouvoir le capitaine Ibrahim Traoré, les activités des partis politiques et des organisations de la société civile ont été suspendues par les nouveaux putschistes se réclamant aussi du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).
Le HCDH indique suivre de près la situation des droits humains au Burkina Faso après le coup d’État de la semaine dernière. Le Haut-Commissariat a ainsi salué les déclarations des autorités militaires selon lesquelles elles respecteront les « engagements internationaux du pays, y compris ceux liés à la promotion et à la protection des droits humains ». (ONU Info)
Les États-Unis, à travers leur ambassade au Niger, offrent une récompense allant jusqu'à 5 millions de dollars à toute personne pouvant leur donner des informations sur les responsables de l’embuscade de Tongo Tongo. Huit soldats américains et Nigériens y ont été tués par des jihadistes le 4 octobre 2017, il y a cinq ans. Cinq ans après, l’ambassade a honoré leur mémoire en lançant une campagne d’affiches dans toute la zone nord de la région de Tillabéri. ...
La veille, au petit matin, le groupe de soldats a quitté sa base d’Ouallam à bord de huit véhicules en direction du Nord. L'objectif est de capturer morts ou vifs les chefs jihadistes Ibrahim Ousmane alias « Dandou » et le lieutenant Adnan Abou Walid al-Sahraoui de l'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS). En tombant dans l’embuscade, les 41 soldats entourés de près de 150 jihadistes, selon les sources, ont livré des combats d’une rare violence. Le bilan est lourd : 8 soldats tués et 10 blessés. Du côté des jihadistes, le chiffre de 25 morts est avancé. (RFI)
Trois journalistes rwandais détenus depuis quatre ans et poursuivis notamment pour avoir diffusé de fausses informations ont été acquittés, mercredi 5 octobre, dans une procédure que les associations de défense des droits humains ont qualifiée de « simulacre ». ... « Le soulagement de l’acquittement des trois journalistes est éclipsé par l’échec du tribunal à arrêter plus tôt ce simulacre de procès », a réagi Lewis Mudge, directeur de Human Rights Watch (HRW) pour l’Afrique centrale.
Selon lui, même si les journalistes ont été acquittés, la détention « enverra un message effrayant à ceux qui osent exercer leur droit à la liberté d’expression au Rwanda ». Le Rwanda, dirigé d’une main de fer par le président Paul Kagame depuis la fin du génocide de 1994, est régulièrement accusé par des ONG de réprimer la liberté d’expression, les critiques et l’opposition politique. Le pays occupe le 136e rang sur 180 dans le classement de Reporters sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse. (Le Monde avec AFP)
La Fédération de l’opposition congolaise (FOC) a dévoilé lors d’une conférence de presse mercredi 5 octobre une lettre ouverte envoyée au président Denis Sassou Nguesso qui cumule 38 ans au pouvoir. Elle déplore la déliquescence de l’État, la dégradation de la situation socio-économique, des élections « arrangées » et des arrestations des leaders politiques orchestrées pour conserver le pouvoir.
C’est Clément Miérassa, président de la Fédération de l’opposition, qui s’est chargé de lire le contenu de la missive d’une vingtaine de pages. « Nous la faisons (cette lettre) parce que nous avons constaté que le Congo va très mal. Les Congolais souffrent. Et, pendant qu’ils souffrent, ils découvrent qu’il y a des valises contenant des milliards de FCFA qui traversent des frontières. C’est comme si on se moquait de la souffrance des Congolais », dénonce-t-il. (RFI)
À un mois de la COP27, l'Egypte multiplie les appels du pied aux dirigeants du monde pour faire de ce sommet climatique un rendez-vous diplomatique incontournable tout en tentant d'éviter les critiques sur ses violations des droits humains.
Jusqu'ici, aucun chef d'Etat n'a officiellement confirmé participer à la conférence qui s'ouvrira le 6 novembre à Charm el-Cheikh sur la mer Rouge, mais une absence est déjà remarquée: le roi Charles III ne sera pas là. Le président de la COP27, le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukri, a été "déçu", selon un responsable égyptien cité par le quotidien britannique The Guardian.
"Nous espérons que cela ne signale pas que la Grande-Bretagne se met en retrait du mouvement mondial sur le changement climatique", a-t-il ajouté. Et ce, alors même que le monde est déjà accaparé par d'autres questions pressantes comme l'invasion russe de l'Ukraine ou la flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie. Or Le Caire veut en priorité mobiliser les pays industrialisés et pollueurs autour de cette COP en Afrique. (AFP)
Les habitants de Sao Tomé-et-Principe ont voté dimanche lors des élections législatives et pourraient voir la coalition de centre-gauche au pouvoir céder sa fragile majorité au centre-droit, dans ce petit archipel lusophone, considéré comme un modèle de démocratie parlementaire en Afrique.
Les bureaux de vote ont fermé dans la soirée et le dépouillement a commencé dans l'archipel de 215.000 habitants où 100.000 électeurs étaient appelés à renouveler les 55 députés de l'Assemblée nationale pour quatre ans, en même temps que les élus régionaux et municipaux. (AFP)
L’ancienne première ministre Aminata Touré a jeté dimanche 25 septembre un pavé dans la mare politique sénégalaise en annonçant son retrait du groupe soutenant le chef de l’Etat au Parlement et en liant sa décision à son opposition à un troisième mandat présidentiel de Macky Sall.
Mme Touré, cheffe du gouvernement de M. Sall de 2013 à 2014, a justifié sa démission du groupe parlementaire présidentiel par sa mise à l’écart à la dernière minute du poste de présidente de l’Assemblée élue en juillet. Elle a expliqué cette mise à l’écart par son opposition à une éventuelle candidature de M. Sall à un troisième mandat lors de la présidentielle de 2024. « La question centrale qui, au fond, est à l’origine de tout ceci » est celle d’un troisième mandat, « impossible juridiquement, impossible moralement », a-t-elle précisé à la presse.
Le sujet est appelé à dominer le débat ces prochains mois. M. Sall, élu en 2012, réélu en 2019, entretient le flou sur ses intentions en 2024. Une candidature risquerait de provoquer de vives tensions dans un pays considéré comme un îlot de stabilité dans une région troublée. (Le Monde)
La Somalie est-elle depuis trop longtemps synonyme de crise pour que les alertes lancées par les agences humanitaires semblent devenues presque inaudibles ? « La famine frappe à la porte, c’est un ultime avertissement », a prévenu Martin Griffiths, le chef du bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) lundi 5 septembre, en prédisant une catastrophe dont près de 300 000 personnes pourraient être victimes si des vivres et de l’assistance ne sont pas rapidement acheminés.
Au cours du premier semestre, 730 enfants sont morts dans les centres de nutrition, selon l’ONU. La poursuite de la sécheresse jusqu’à la fin de l’année explique le sombre pronostic des Nations unies. Le centre météorologique régional pour la Corne de l’Afrique, basé à Nairobi, anticipe, entre octobre et décembre, une saison des pluies encore insuffisante pour assurer les récoltes et reconstituer les pâturages. Si les semaines à venir lui donnent raison, il s’agira de la cinquième mauvaise saison des pluies depuis 2020. (Le Monde)
La 77ème Assemblée générale de l’ONU, réunion annuelle des chefs d’Etat et de gouvernement au siège des Nations unies, s’est ouverte ce mardi 20 septembre à New York. Guerre en Ukraine, dérèglement climatique, sécurité alimentaire vont dominer cet événement pendant près d’une semaine, avec quelques rendez-vous africains importants.
Ce mardi 20 septembre, dans l’immense salle vert et or de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU), le président sénégalais Macky Sall sera le premier chef d’État africain à monter la tribune, juste derrière le président brésilien, Jair Bolsonaro, qui ouvre traditionnellement les travaux chaque année.
L’après-midi, Macky Sall sera suivi par le président des Seychelles, Wavel Ramkalawan, puis par le Congolais Félix Tshisekedi et le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra, l’un après l’autre, et ensuite le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch. (RFI)
La Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC) exprime son inquiétude après l'attaque perpétrée vendredi 16 septembre contre une église de la région du Sud-Ouest anglophone. L'attaque a eu lieu près de la commune de Mamfé, là où l'hôpital de référence avait déjà été incendié en juin.
Lors de l'attaque de vendredi, les assaillants, qui n'ont pas revendiqué leur appartenance à un groupe séparatiste anglophone, ont enlevé neuf personnes. Elles sont toujours détenues à cette heure. Les ravisseurs demandent de l'argent pour les libérer.
Le révérend Humphrey Tatah Mbuy, porte-parole de la conférence épiscopale, raconte ces événements : « C’était vendredi. Près de 50 hommes armés, inconnus, non identifiés, sont arrivés dans le petit village de Nchang dans les environs de la ville de Mamfé. Ils ont pris cinq prêtres, trois qui enseignent à l’école et deux qui travaillent pour la paroisse. Et ils ont aussi enlevé une religieuse nigériane. Ensuite, sur leur route, ils ont pris trois habitants. Donc, en tout, neuf personnes ont été kidnappées. En quittant les lieux, ils ont mis le feu. L’église a complétement brûlé, sauf l’autel. L’évêque de Mamfé est allé sur place le samedi matin. Il a réussi à sauver les saints sacrements. » (RFI)
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté pacifiquement dimanche 18 septembre dans les rues de Niamey, la capitale du Niger, pour protester notamment contre la force antidjihadiste française « Barkhane », tout en encensant la Russie, a constaté un journaliste de l’AFP. Aux cris de « “Barkhane” dehors », « A bas la France », « Vive Poutine et la Russie », les manifestants ont sillonné quelques rues de la capitale avant de tenir un meeting devant le siège de l’Assemblée nationale.
Certains manifestants arboraient des drapeaux de la Russie et brandissaient des pancartes hostiles à la France et à Barkhane. « Dégage l’armée française criminelle » ou « L’armée coloniale “Barkhane” doit partir », pouvait-on lire sur certaines pancartes dans cette manifestation autorisée par les autorités municipales de Niamey.
Quelque 3 000 militaires français sont toujours déployés dans le Sahel – et notamment au Niger, l’un des principaux alliés de Paris – après leur retrait total du Mali. La force « Barkhane » avait été chassée par la junte au pouvoir au Mali depuis 2020, qui est soupçonnée de travailler avec le groupe paramilitaire russe Wagner. En avril, les députés nigériens avaient largement voté en faveur d’un texte autorisant le déploiement de forces étrangères sur le territoire, notamment françaises, pour combattre les djihadistes. (Le Monde)
C’est en présence des gendarmes, à l’intérieur même de l’hémicycle, que le nouveau président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, a été élu dans la soirée du lundi 12 septembre, jour d’une rentrée parlementaire très mouvementée marquée par des bagarres, des insultes, des cris et un micro arraché.
Candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakar (BBY), le député-maire de Richard-Toll, une ville du nord du Sénégal, est peu connu du grand public. « Je serai votre président, le président de tous les députés. Ensemble pour relever les défis d’une assemblée constructive engagée pour le peuple sénégalais qui attend beaucoup de nous », a-t-il déclaré dans la cacophonie, une fois sa victoire annoncée.
Elu avec 83 voix sur 84 votants, sur un total de 165 parlementaires, ce pharmacien de profession, député depuis 2012 et fidèle militant de l’Alliance pour la République (APR), le parti créé par le président Macky Sall, n’est pourtant pas reconnu par le camp de l’opposition, qui a boycotté le scrutin.
« Le vote nous a été imposé par les gendarmes alors que nous contestions la procédure. Nous ne considérons pas Amadou Mame Diop comme le président de l’Assemblée nationale mais comme un président factice », dénonce Abas Fall, député du parti Pastef-Les Patriotes, dirigé par la figure de l’opposition Ousmane Sonko.
Alors qu’il n’a pas voté, le parlementaire prévient d’ores et déjà que l’opposition va « utiliser les voies de recours » qui s’offrent à elle pour faire invalider ce vote. (Le Monde)
Créé par décret du président Faustin-Archange Touadéra le 29 août dernier, le comité de rédaction de la nouvelle Constitution centrafricaine connait désormais sa composition. Le chef de l’État a nommé ce lundi 55 personnalités, chargées de plancher sur une nouvelle Loi fondamentale dans les trois prochains mois.
Dans ce comité figurent six ministres, membres du premier cercle du chef de l’État, comme celui de la Justice, Arnaud Djoubaye Abazene, ou celui des Relations avec les institutions, Maxime Balalou. Des députés, dont Brice Kevin Kakpayen, promoteur d’une réforme de la Constitution déposée à l’Assemblée nationale en mai dernier, mais aussi des représentants de groupes de la société civile, des syndicats, des chefferies, ou encore des confessions religieuses.
Certaines des personnes nommées s’étaient opposées à une révision constitutionnelle lors du dialogue républicain du mois de mars. Aujourd’hui, elles sont appelées à en écrire une nouvelle. (RFI)
Le chef de la transition en Guinée, Mamadi Doumbouya est visé par une plainte en France. L'avocat français Vincent Brengarth défend le dossier. La plainte a été déposée ce jeudi 08.09.2022 devant la justice française. Les plaignants sont le FNDC, une coalition d'opposition composée de partis, de syndicats et d'organisations de la société civile, ainsi que les familles de trois personnes "tuées par balle" dans des manifestations anti-pouvoir et d'une décédée en détention, entre fin juillet et mi-août.
Le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, est poursuivi pour "complicité de torture" et "d'homicides volontaires". L'un des avocats du Front national de défense de la constitution (FNDC), Me Vincent Brengarth s’en explique : « cette plainte vise les exactions qui ont été commises ces derniers mois, notamment dans le cadre des répressions des manifestations de la société civile. Et nous, nous visons le colonel Doumbouya comme étant un probable ordonnateur de cette répression et pour le rôle évidemment central qu'il occupe et joue au sein de la junte militaire ». (DW)
Au moins Trois personnes ont été tuées dimanche matin lorsque le véhicule à bord duquel ils voyageaient a été touché par un engin explosif improvisé sur une route principale du sud-ouest de la Somalie, près de la frontière avec l’Ethiopie. Hadi Sirat Omar, un administrateur local, a déclaré que les trois victimes se déplaçaient sur une moto à trois roues lorsqu’ils avaient roulé sur l’engin explosif improvisé placé au bord de la route. Une autre personne a été blessée », a indiqué M. Omar, ajoutant que cette attaque portait la marque de fabrique du mouvement Al Shebab.
Par ailleurs, les forces de sécurité somaliennes, dans la partie sud de la province de Hiran, ont repris plusieurs villages aux terroristes d’Al Shabab. Les zones libérées par l’armée nationale comprennent Harar-lugole et Fidow. Au cours de l’affrontement, les terroristes ont subi un coup dur, selon les habitants. Ces derniers jours, les forces armées somaliennes (SNA) ont intensifié leurs opérations dans le sud et le centre du pays contre les groupes terroristes. (Sahel-Intelligence)
Au-dessus de la canopée, les scientifiques auscultent la forêt du bassin du Congo, pendant que dans les villages environnants des paysans s'initient à des techniques de culture moins dévastatrices pour ce "poumon vert" menacé, essentiel à la lutte contre le changement climatique.
La "tour à flux" de 55 mètres de haut, qui permet de quantifier le carbone absorbé ou émis par la forêt, se dresse dans le décor luxuriant de la réserve de biosphère de Yangambi, qui couvre quelque 250.000 hectares en bordure du fleuve Congo, dans la province de la Tshopo (nord-est de la RDC).
Le site, réputé du temps de la colonisation belge pour ses recherches en agronomie tropicale, accueillait cette semaine une réunion de scientifiques dans le cadre d'une "pré-COP" prévue début octobre à Kinshasa, en amont de la 27e Conférence sur le climat (COP27) de novembre en Egypte.
Les tours à flux sont nombreuses dans le monde, mais le bassin du Congo n'en avait pas encore, "ce qui limitait la compréhension de cet écosystème et son rôle dans le changement climatique", explique le chef de projet Thomas Sibret, de l'Université de Gand (Belgique). (VOA)
La justice angolaise a confirmé la victoire du parti historique au pouvoir, qui a donné un second mandat au président sortant Joao Lourenço, en rejetant jeudi le recours de l'opposition dénonçant les résultats des élections législatives de fin août. "La Cour constitutionnelle a rejeté le recours concernant un litige électoral déposé par le parti politique Unita", en estimant que les éléments qu'il présente "ne permettent pas de remettre en question le résultat global" du scrutin, a déclaré la juridiction suprême dans une décision dont l'AFP a eu copie.
La cérémonie d'investiture de M. Lourenço, 68 ans, est prévue le 15 septembre. Le pays a choisi ses députés le 24 août. Il n'y a pas d'élection présidentielle en Angola, la tête de liste du parti vainqueur aux législatives est investie aux fonctions de chef de l'Etat. Au pouvoir depuis l'indépendance du Portugal en 1975, le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA) a été déclaré vainqueur, avec 51,17% des voix, par la Commission nationale électorale (CNE). Ce score est le plus bas jamais enregistré par le parti, à l'issue du scrutin le plus serré de l'histoire du pays. (AfricaNews/AFP)