Trois personnes, dont deux policiers, ont été tuées et plus de 800 détenus se sont évadés dans la nuit de mardi à mercredi pendant l'attaque de la prison centrale de Kakwangura dans la ville de Butembo, dans le Nord-Kivu.
Selon l’armée, cette attaque est l’œuvre des ADF en complicité avec des miliciens Maï-Maï locaux. L’opération a permis la libération d’un combattant ADF ainsi que de douze femmes identifiées comme ayant des liens avec ces combattants. (RFI)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a appelé jeudi les gouvernements congolais et rwandais à cesser de soutenir les groupes armés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), lors d'une visite au Rwanda.
"Il existe des rapports crédibles sur un soutien aux groupes armés par toutes les parties, y compris les FDLR par les forces congolaises et le M23 par les forces rwandaises", a déclaré Antony Blinken à l'issue de discussions avec le président rwandais Paul Kagame à Kigali.
Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont des rebelles hutu rwandais. Et le M23 est un groupe principalement composé de Tutsis congolais.
"Notre position est claire: le soutien à tout groupe armé doit cesser. Il ne s'agit pas d'un groupe contre un autre. Le principe de base est qu'il ne devrait pas y avoir de soutien venant des gouvernements et des forces armées aux groupes armés comme le M23 et les FDLR", a ajouté le chef de la diplomatie américaine. (Le Point avec AFP)
L'Iran prévoit de construire trois satellites Khayyam supplémentaires, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement iranien Ali Bahadori Jahromi.
La construction de trois versions supplémentaires du satellite Khayyam est au programme du gouvernement, a indiqué M. Jahromi sur son compte Twitter, ajoutant que la stabilisation du satellite Khayyam lancé récemment avait été réalisée avec succès.
Mardi, le satellite iranien a été lancé sans encombre dans l'espace depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, par une fusée porteuse russe Soyouz.
Le satellite contrôlera la productivité agricole iranienne, les découvertes minières et minérales, ainsi que la déforestation et les risques naturels ou environnementaux, selon un rapport publié par l'agence spatiale du pays. (Xinhua)
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken devait s'entretenir jeudi avec le président rwandais Paul Kagame à l'occasion d'une brève visite au Rwanda, troisième et dernière étape de sa tournée africaine après l'Afrique du Sud et la République démocratique du Congo (RDC). Sa visite à Kigali intervient au lendemain de ses entretiens en RD Congo qui ont largement porté sur le soutien apporté par le Rwanda à un groupe rebelle opérant dans l'est de la RDC, largement documenté par un rapport des Nations unies diffusé début août.
Arrivé mercredi soir à Kigali, le diplomate américain devrait également évoquer la situation des droits de l'homme au Rwanda, régulièrement dénoncée par la société civile et des ONG internationales. "L'absence de réaction face à l'épouvantable bilan des droits humains au Rwanda, n'a fait qu'encourager les responsables de ce pays sur la voie des abus, même au-delà de ses frontières", a affirmé Lewis Mudge, le directeur pour l'Afrique centrale de l'ONG Human Rights Watch (HRW), dans un communiqué publié lundi. (AFP)
Une mobilisation populaire a été lancée mardi 9 août à l’initiative du Mouvement patriotique du salut, le parti du défunt président Idriss Déby Itno et de la mairie de Ndjamena. Ils voulaient réserver un accueil triomphal au président du conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Déby, qui rentrait de Doha au Qatar, où il a signé un accord de paix avec une quarantaine de mouvements rebelles en vue de leur participation au dialogue national inclusif prévu pour le 20 août prochain. ...
La plateforme de la société civile Wakit Tama, elle, critique un accord à minima. Car ce cessez-le-feu arraché au bout de cinq mois de négociations n'a pas été signé par plusieurs des principaux groupes rebelles dont le Fact. Et donc n'écarte pas le risque de nouveau conflit, estime Soumaine Adoum, porte-parole de Wakit Tama.
La 11e unité d’infanterie des forces armées mongoles félicitée pour son action en faveur du maintien de la paix au Soudan du Sud. Ses éléments, déployés dans le pays, ont été décorés sur la base de Bentiu, par les Nations unies, valorisant ainsi leur travail. Une participation digne d’éloges, devenue une tradition. La Mongolie contribue aux opérations de maintien de la paix dans le monde depuis deux décennies.
‘’Votre attitude proactive a été exemplaire, en soutenant les efforts de paix de la Mission et en renforçant les partenariats, vous avez contribué à la construction de digues à Bentiu au plus fort des inondations, et votre déploiement dans la base opérationnelle temporaire d'Abiemnom et Mayom a permis de montrer la présence de la mission, en assurant la sécurité et en renforçant l'engagement avec les communautés locales. ‘’, a déclaré Nicholas Haysom, Représentant spécial du Secrétaire général pour la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud. (AfricaNews)
Au moins dix civils, dont quatre supplétifs de l'armée, ont été tués lundi lors d'une attaque de jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, a appris mardi l'AFP de sources sécuritaires et locale. Lundi matin, "la localité de Sima, dans la commune de Seguenega – province du Yatenga (nord) – a été la cible d'une attaque terroriste" a indiqué une source sécuritaire. "On dénombre quatre VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils) et six civils tués", a-t-elle ajouté, précisant que "plusieurs blessés ont aussi été enregistrés".
L'attaque a été confirmée par un responsable local des VDP qui n'a pas donné de bilan précis, mais a indiqué que "plusieurs volontaires sont toujours portés disparus". "L'attaque a été repoussée aux portes de Seguenega par les éléments qui ont reçu un renfort" des Forces de défense et de sécurité (FDS), selon ce responsable qui a affirmé que "l'attaque avait occasionné une fuite massive des habitants" de la commune. Il a cependant indiqué qu'ils avaient commencé à revenir "certainement après avoir constaté la riposte aérienne de l'armée”. (VOA/AFP)
Cette partie du Kenya a été au cœur de la campagne. Les deux principaux candidats, Raila Odinga et Wialliam Ruto, y ont effectué des dizaines de meetings dans l’espoir d’obtenir le vote des indécis, car pour la première fois dans l’histoire du pays, la communauté du Mont Kenya n’a pas de candidat en mesure de l’emporter.
Alors que trois des quatre présidents qu’a eu le Kenya depuis son indépendance viennent de cette région, beaucoup croient que ce sont ces électeurs qui vont faire basculer le scrutin. (France24)
Après le référendum constitutionnel du 25 juillet qui a mené vers une victoire du oui avec 94% des voix en faveur de la nouvelle Constitution du président Kaïs Saïed pour un taux de participation de 30,5%, les parties prenantes de la campagne référendaire avaient un mois pour déposer des recours avant la proclamation des résultats définitifs.
Parmi les trois recours déposés par des partis d’opposition et la société civile, deux ont déjà été rejetés et les critiques contre l’ISIE, l'Instance supérieure indépendante pour les élections continuent. Depuis la victoire du « oui » au projet de Constitution du président de la République, l’instance électorale en charge de l’organisation du référendum a fait l’objet de plusieurs accusations de fraude par des partis de l’opposition. (RFI)
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a atterri dimanche en Afrique du sud, avant de se rendre en République démocratique du Congo et au Rwanda, selon le ministère sud-africain des Affaires étrangères, une tournée africaine pour contrecarrer l'influence diplomatique russe. Cette visite intervient peu après la propre tournée africaine du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov en juillet.
Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, l'Afrique du sud, pays leader au sein des pays en développement, a adopté une position neutre dans le conflit, refusant de se joindre aux appels occidentaux à condamner Moscou. Lundi, M. Blinken doit s'entretenir avec la cheffe de la diplomatie sud-africaine Naledi Pandor et faire des annonces concernant la nouvelle stratégie africaine du gouvernement américain, a indiqué Pretoria dans un communiqué. (VOA/AFP)
Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé samedi 6 août avoir accordé sa grâce à son prédécesseur et ancien rival Laurent Gbagbo, sous le coup d'une peine de 20 ans de prison dans son pays à la suite de la crise post-électorale de 2010-2011. "Dans le souci de renforcer la cohésion sociale, j'ai signé un décret accordant la grâce présidentielle à M. Laurent Gbagbo", a déclaré Alassane Ouattara dans un discours à l'occasion du 62e anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire. Le chef de l'Etat a également annoncé avoir demandé "qu'il soit procédé au dégel de ses comptes et au paiement de ses arriérés de ses rentes viagères".
Il a en outre annoncé avoir signé un décret accordant "la libération conditionnelle" à deux anciennes figures de l'appareil militaire et sécuritaire du régime de Laurent Gbagbo, condamnées pour leur rôle dans la crise de 2010-2011. Il s'agit du contre-amiral Vagba Faussignaux, ex-patron de la Marine, et du commandant Jean-Noël Abéhi, ancien chef de l'escadron blindé de la gendarmerie du camp d'Agban, à Abidjan. (TV5Monde/AFP)
[S]ept camarades – même âge (la vingtaine), même sourire, même optimisme – ont conscience que le travail ne manque pas dans leur domaine : l’intelligence artificielle, le développement de logiciels, l’analyse de données … Tous ces profils sont activement recherchés par les entreprises privées ou publiques en Côte d’Ivoire.
En effet, depuis 2012, le pays a misé sur le numérique pour moderniser son administration, améliorer le quotidien de ses 26 millions d’habitants et accompagner l’économie nationale, qui affichait avant la pandémie de Covid-19 un taux de croissance parmi les plus forts au monde, avec une progression annuelle moyenne de 8 % du PIB.
En une décennie, la proportion d’utilisateurs d’Internet est passée de 9 à 34 % de la population. Le nombre de cartes SIM a doublé, pour atteindre 40 millions. Le secteur des télécoms a cumulé un chiffre d’affaires de 1 139 milliards de francs CFA en 2021 (environ 1,7 milliard d’euros), « ce qui représente 3 % du PIB, près de 3 000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects », selon la Banque mondiale. (Le Monde)
L’armée burkinabè a reconnu mercredi la mort de civils lors de frappes aériennes contre des « groupes terroristes » dans l’est du Burkina Faso, sans en préciser le nombre, alors que des sources locales parlent d’une « trentaine » de tués. « Des actions de ciblage visant des groupes terroristes responsables de plusieurs exactions ont été effectuées dans plusieurs localités (Djamanga, Djabiga, Mandéni, Bounou, Obiagou, Pognoa-Sankoado) de la région de l’Est » lundi, indique l’état-major de l’armée dans un communiqué.
« Au cours de ces opérations qui ont permis de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes, les frappes ont malencontreusement causé des victimes collatérales au sein des populations civiles », ajoute l’armée. Les victimes, dont le nombre n’a pas été communiqué par l’état-major, « se trouvaient à proximité d’un repaire terroriste sur l’axe Kompienga-Pognoa » lorsqu’elles « ont malheureusement été mortellement atteintes par des projectiles », souligne le texte. (Sahel-Intelligence)
Au bord de la famine, la région Afar ne bénéficie pas de la même aide alimentaire actuellement envoyée actuellement dans le Tigré voisin. Depuis un camp de fortune en contrebas d'une route de la région Afar, Abdu Robso, éleveur déplacé par la guerre dans le nord de l'Ethiopie, regarde, la faim au ventre, les camions d'aide alimentaire monter sans s'arrêter vers le Tigré, source de ses malheurs.
"Pourquoi toute cette nourriture va au Tigré et ne nous nourrit pas ?" s'interroge ce quinquagénaire coiffé d'un kofia, au visage émacié orné d'une barbiche blanche, montrant quelque 350 camions blancs du Programme alimentaire mondial (PAM) qui serpentent lentement.
L'axe relie Djibouti – où débarque l'aide internationale – au Tigré, région où a éclaté en novembre 2020 un conflit entre les autorités rebelles du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF) et le gouvernement fédéral éthiopien. Coupée du reste du pays, la région est au bord de la famine. (VOA/AFP)
«Nous sommes gravement préoccupés par les violences sexuelles, physiques et psychologiques dont Mme Iftikhar Boudra aurait fait l'objet depuis son arrestation», ont déclaré les experts de l'ONU. En 2021, la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a relevé un ensemble cohérent de violations des droits de l'homme touchant de manière disproportionnée les femmes dans les centres de détention du pays, bien qu'elles constituent la minorité de l'ensemble des détenus.
Les cas signalés d'abus et d'exploitation comprennent des conditions de détention inhumaines, des actes de torture généralisés, notamment des violences sexuelles, et un manque criant de soins de santé pour les détenus. « La privation de liberté et la violence qu'elle subit sont profondément ancrées dans le genre et visent à la fois à la punir pour avoir exprimé ses opinions et à servir d'exemple à d'autres femmes qui pourraient exprimer des opinions similaires à l'avenir », ont déclaré les experts.
Selon les défenseurs des droits humains, « c'est également un exemple d'abus de pouvoir de sa vulnérabilité en tant que femme en prison qui souffre d'une situation de santé précaire ». (ONU Info)
Au Tchad, alors que le dialogue national inclusif qui doit permettre au pays de finir la transition entamée depuis la mort d’Idriss Déby en avril 2021 approche, le débat politique connaît une poussée de fièvre.
Le gouvernement de transition est acculé pour organiser un dialogue avec toutes les composantes de la société tchadienne. La société civile elle se déchire depuis ce week-end sur la prolongation de la transition initialement prévue pour 18 mois. (RFI)
Le Burundi constitue un des points de départ du trafic de femmes vers les pays du Golfe persique pour y être exploitées par le travail ou la prostitution. Au Burundi, les témoignages de femmes revenues des pays du Golfe sont rares car celles-ci ne parlent pas facilement de ce qu’elles ont subi. Dans le meilleur des cas, ces femmes travaillent comme domestiques dans des conditions très dures, dans le pire elles sont forcées à la prostitution.
Notre correspondant à Bujumbura Antéditeste Niragira a rencontré Martine Irambona. Son nom a été modifié pour sa sécurité. Elle est rentrée d’Arabie Saoudite après y avoir travaillé comme domestique. "Ce qui m'a mise en désaccord avec mon employeur, c’est qu’il voulait qu'on entretienne une relation amoureuse mais je m’y suis opposée." (DW)
Figure de documentaires et de reportages, médaillé pour son travail, Anton Mzimba a été tué après 25 ans de service. Il était le responsable de la sécurité dans la réserve privée de Timbavati dans le parc Kruger au nord de l'Afrique du Sud. Si le motif de son assassinat n'est pas connu, Anton Mzimba se savait menacé à cause de son engagement. S
on meurtre souligne les risques encourus par ces défenseurs de la vie sauvage. « Celui que je crains le plus, c'est l'homme », disait-il. Le ranger avait pourtant passé sa vie à côtoyer lions et éléphants. Mais ce sont bien des hommes, au nombre de trois, qui l'ont abattu devant chez lui et ont tiré sur sa femme. (RFI)
Le VIH-Sida continue de tuer. 650 000 personnes sont mortes en 2021 en lien avec la maladie. C'est certes moins qu'en 2020 mais toujours bien trop élevé par rapport aux objectifs. C'est ce qu'on apprend dans le rapport annuel de l'Onusida, publié ce mercredi 27 juillet. Un rapport très pessimiste quant à l'avenir de la lutte contre la maladie. ...
L'accès au dépistage, aux traitements, ne sont quant à eux toujours pas aux niveaux attendus. Bref, le tableau est sombre. La raison est connue : le manque de financement chronique. L'Onusida le répète d'année en année, et il manque aujourd'hui 8 milliards de dollars pour lutter efficacement contre le VIH. Une situation d'autant plus frustrante que l'on dispose aujourd'hui de tous les outils qui permettraient de venir à bout de l'épidémie.
Des centaines de manifestants ont marché mardi à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, vers le siège du Parlement, chantant des slogans antigouvernementaux. C'était dans le cadre d'une manifestation nationale prévue pour trois jours contre la fermeture des universités publiques.
Lancées lundi, ces manifestations se sont déroulées simultanément dans de nombreux autres États du pays. "Les enfants des travailleurs, les enfants des infortunés, sont à la maison depuis cinq mois, personne ne s’y intéresse. Aucune raison ne peut justifier le fait que les enfants des travailleurs et des pauvres restent à la maison même un seul jour", s'indigne Ayuba Wabba, président de la centrale syndicale du Nigeria.
Depuis février dernier, les universités publiques ont fermé leurs portes en raison des désaccords qui opposent le syndicat des enseignants des universités publiques et le gouvernement fédéral. (VOA)