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« La route est vitale pour nous » : au Niger, le secteur des transports au bord du gouffre  12/11/2020

La gare routière de Niamey est déserte. Ni chauffeurs, ni vendeurs de brochettes ou de cigarettes, ni passagers, ni contrôleurs. Derrière les grilles de la compagnie de transport Halassi, les quelques employés présents regardent les mouches voler. « Depuis le confinement de mars, c’est comme ça. Il y a très peu d’activité, pas ou peu de salaire. C’est très dur », souffle Issouf Beidari, le chef de garage, en inspectant l’intérieur d’un des bus, poussiéreux et désespérément vide.
 
Dans cette compagnie, 80 des 100 salariés sont au chômage et quasiment sans revenu depuis plus de huit mois. Depuis le premier cas de Covid-19, mi-mars, les frontières terrestres du Niger sont fermées. Seuls les camions de marchandises peuvent de nouveau circuler pour continuer d’alimenter les habitants de ce pays enclavé d’Afrique de l’Ouest. (Le Monde)
 

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